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Valeurs chrétiennes : Famille

La famille en danger, c’est toute la société qui trinque

A chaque lettre d'information, l'Observatoire socio-politique du diocèse de Toulon publiera un court texte de repères en vue de l'élection présidentielle de 2012. Le premier porte sur la famille, cellule de base de la société. Extrait :

"la France souffre d’une démographie déficitaire (le taux de fécondité, quoique l’un des plus élevés d’Europe, ne permet pourtant pas le renouvellement des générations). La faiblesse de la natalité française est à la source de nombreux problèmes économiques et sociaux :

  • Vieillissement de la population. L’affaissement de la pyramide des âges explique en grande partie le problème du financement des retraites par répartition.  
  • Recours massif à l’immigration pour compenser le manque de jeunes travailleurs français dans certains domaines de l’économie.
  • Effet négatif sur les faibles salaires, tirés vers le bas. En France, près de 40 % du flux d’immigrés est sans diplôme.

En 2009, une étude de l’INED révèle que les couples non mariés, quelque soit leur âge ou leur situation matrimoniale antérieure, ont environ deux fois moins d’enfants que les couples mariés. De la même façon, environ 50 % des séparations des couples touchent des conjoints non mariés, alors qu’ils ne représentent qu’un couple sur cinq en 2005. Mener une politique de promotion de la famille traditionnelle, lieu privilégié d’accueil et d’éducation des enfants, constitue donc à la fois une assurance de stabilité et de développement de la société, alors qu’aujourd’hui, près de 20 % des familles avec enfants sont monoparentales. Le coût cette la fragilisation est indéniable :

  • des effets très lourds pour les enfants : qu'il s'agisse du rapport du Défenseur des enfants (2008) ou de celui de la Cour des Comptes sur la protection de l'enfance (2009), plusieurs documents mettent en avant les conséquences de l'instabilité familiale en termes de résultats scolaires ou de détresses familiales ;
  • une précarité socio-économique accrue : avec ou sans enfant, les personnes sans conjoint sont particulièrement exposées à la pauvreté et aux difficultés de logement. A ce titre, une récente étude de l'INSEE souligne que le taux de pauvreté des enfants de familles monoparentales est de 38% alors qu'il est de 13% pour les enfants vivant avec leurs deux parents ; une autre, de juin 2008, met en évidence que seule la moitié des mères de famille monoparentale occupe un emploi à temps complet;
  • des coûts pour la société : ainsi, la Cour des Comptes note en 2009, que 12% des dépenses d’action sociale sont destinées à l’accompagnement social des familles en difficulté. Parallèlement, les situations de contentieux familial (divorces, séparations, gardes d’enfants) alimentent l'activité des tribunaux et contribuent à leur engorgement. Ainsi, elles représentent 65% de l'activité des tribunaux de grande instance en 2008.

L'OSP formule ensuite des propositions.

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