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Pays : International

La distribution de préservatifs accentue le libertinage

C L'archévêque de Lima, le cardinal Juan Luis Cipriani, a dénoncé dans son homélie dominicale le ministre Oscar Ugarte, dont il avait déjà demandé la démission en mars après l'autorisation de la distribution gratuite de la pilule du lendemain en pharmacie :

"Celui qui a la responsabilité de protéger la vie préfère l'autre voie et offrir des préservatifs, 18 millions. Non pas éduquer la jeunesse, ou les pères de familles, ou cette opinion publique, mais distribuer (des préservatifs) pour qu'il y ait davantage de libertinage, d'abus sexuels".

Les 18 millions de préservatifs sont fournis par l'organisation d'américaine USAID.

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6 commentaires

  1. C’est, dans autre ordre de registre, un peu comme si on laissait la porte ouverte de nos maisons, afin que les cambrioleurs puissent y entrer plus facilement.
    Dans le premier cas nous faisons tout pour encourager l’impureté et dans le deuxième: le vol.

  2. Je continue mon commentaire qui est du domaine de la fiction puisque dans l’ensemble les gens tiennent BEAUCOUP à leur argent mais se “fichent” pas mal de leur vertu dans ce monde pourri.

  3. Il faut quand même relativiser.
    Le préservatif est un moyen de contraception qui n’a jamais été interdit par l’Église en tant que tel.
    C’est son utilisation comme panacée contre les MST, sans réflexions sur le but de la vie et de la sexualité, ou effectivement comme prétexte au libertinage transformant le partenaire en objet de consommation que dénonce l’Église, à juste titre.
    Le préservatif n’est pas abortif. Il ne perturbe pas le cycle hormonal de la femme.
    C’est probablement pour cela qu’il y a 15 ans environs, un sondage montrait qu’il était le moyen de contraception préféré des couples catholiques mariés et pratiquants en France…
    Ce qui au passage tord le coup à pas mal de légendes sur la responsabilité du pape Jean-Paul 2 sur les morts par le sida.
    En fait, là aussi, tout dépend de l’esprit que l’on y met.
    [Le préservatif, comme tout autre moyen de contraception, est condamné par l’Eglise depuis au moins l’encyclique Humanae vitae, document très mal accueilli en France par l’épiscopat ce qui explique le sondage auquel vous faites référence
    MJ]

  4. L’Eglise condamne tout ce qui est “contre conception” depuis toujours :
    – Saint Augustin : “Même avec la femme légitime, l’acte conjugual devient illicite et honteux dès lors que la conception de l’enfant y est évitée. C’est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l’a mis à mort.”
    – Pie XI, Encyclique sur le mariage chrétien, 1930 : “Puisque l’acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l’accomplissant, s’appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, agissent contre la nature; ils font une chose honteuse et intrinsèquement déshonnête”. Avec une petite note explicative ” L’encyclique ne parle ici que de l’acte conjugual; mais la pratique de manoeuvres anticonceptionnelles dans les relations sexuelles entre personnes non mariées sera, aussi et pour la même raison, un péché contre nature. L’acte est privé, par l’artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie.”
    C’est bien la raison pour laquelle seule l’abstinence périodique est acceptable pour les couples catholiques. Vous remarquerez aussi que les méthodes naturelles ne peuvent être appelées méthodes contraceptives puisque les rapports ont lieu à des périodes où la conception est impossible, elles ne vont donc pas contre la conception.
    Les seuls propos “permissifs” que j’ai retenu du pape à propos du préservatif, c’est qu’en gros, si une personne qui se sait atteinte du sida et qui n’est pas capable de se passer d’un rapport sexuel, alors cette personne doit utiliser un préservatif pour ne pas contaminer l’autre. Je ne retrouve plus la phrase exacte mais il parlait vraiment d’un cas particulier.

  5. Moi j’aimerai bien savoir si un couple marié est en faute si il utilise le préservatif comme moyen de contraception dans une relation conjugale?
    Si la réponse est affirmative, toute forme de contraception est condamnée par l’Eglise et un rapport conjugal ne peut s’inscrire selon ses prescriptions uniquement dans le cadre de la procréation.

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