Partager cet article

L'Eglise : L'Eglise en France

La cathédrale de Strasbourg va garder ses confessionnaux


Les confessionaux de la Cathédrale de Strasbourg par Le_Salon_Beige 

A noter que, comme ce diocèse est encore sous le régime du Concordat, ces biens appartiennent exclusivement à l'Eglise. L'Etat n'a aucun droit de regard.

Partager cet article

10 commentaires

  1. “un confessionnal dans lequel on peut se confesser…comme jadis”
    Pour l’intendant, il est bien évident que confession=jadis !
    Encore un qui ne doit pas beaucoup être à l’écoute du pape…

  2. Bonjour,
    Une petite question, qui est le monsieur qui parle en deuxième ?
    J’ose espérer que ce n’est pas un membre du clergé local.
    LEON

  3. “les ultrareligieux” …forcément…!

  4. Cher ami
    Sans être un spécialiste du concordat de 1801 il me semble que votre commentaire sur la propriété de la cathédrale de Strasbourg devrait être largement nuancé. En effet l’article XII du Concordat prévoyait: “Toutes les églises métropolitaines, cathédrales, paroissiales et autres, non aliénées, nécessaires au culte, seront remises à la disposition des évêques”. Cette remise à disposition n’est pas un transfert de propriété. L’Etat français est aujourd’hui propriétaire de la cathédrale de Strasbourg comme de toutes les autres cathédrales de France. La différence avec les autres diocéses, c’est qu’en vertu du concordat, en échange de cette confiscation des lieux de culte l’Etat assure le traitement des membres du clergé catholique ainsi que des pasteurs et des rabbins.Je me permets de vous renvoyer à deux articles de notre revue “La Renaissance Catholique” No 116 qui traitent de ce sujet:A Propos d’un parallèle fallacieux et Aux portes de l’enfer: le concordat de 1801.
    Avec toutes mes félicitations pour votre excellent travail.
    Bien cordialement.
    Jean-Pierre maugendre.

  5. beau coup de fusil du Salon Beige! ce dénouement m’est cher car il se trouve que j’ai été baptisé il y a un certain nombre de décennies à Strasbourg où j’ai vu Monseigneur Elchinger tenter de résister contre vents et marées à la meute hurlante de prêtres du genre “autrichiens rebelles”.
    (qui dans de nombreux cas ont quitté le sacerdoce)
    J’ai bien plus tard le choeur de la cathédrale défiguré par les élucubrations architecturales de Monseigneur Doré pour qui les deniers des fidèles comptaient assez peu.(ce sont des amis pourtant bien “modernos ‘ qui me l’avaient signalé avec effroi)
    Mais il est écrit que l’Alsace, en dépit de l’acharnement d’idéologues vagabonds saura rester la terre de Sainte Odile.
    Merci en tout cas au Salon beige pour sa vigilance efficace.

  6. @ LEON : Le deuxième intervenant est un prêtre, le chanoine Michel Wackenheim, “archiprêtre” de la cathédrale de Strasbourg. Il collabore à la destruction généralisée de la liturgie par sa revue “Signes d’aujourd’hui”. Oui, sans soutane, sans clergyman, sans col romain et sans croix, il faut le savoir pour le croire.
    Voilà une de ses “oeuvres” liturgiques qui a fait que le diocèse de Strasbourg est aujourd’hui au bord de la faillite : http://www.youtube.com/watch?v=4ZWo7q3BhwU

  7. Jean Pierre Maugendre a raison. Sauf que, pour le mobilier, comme il est XIXe ou XXe, il est très probable pour qu’il soit la propriété de la fabrique, laquelle est un établissement public du culte.
    Les biens de la fabrique peuvent être vendus sur décision du bureau (qui comprend le curé, le maire plus des laïcs élus). Ce ne sont pas des biens inaliénables.

  8. Merci Marie, je ne l’avais pas reconnu et à vrai dire j’aurais eu bien du mal !
    Il fut vicaire de ma paroisse à Strasbourg et et j’ai chanté avec lui il y a fort longtemps. Il se donnait déjà tout entier à sa musique qu’il croyait sincèrement “moderne” ( dans nos campagnes, 35 ans après, on la croix toujours “moderne”) .
    Il s’imaginait alors “réveiller l’Eglise”, la “dépoussiérer” comme disait un de ses semblables de la commission des arts sacré dans un autre diocèse.
    Seulement voilà entre temps, les temps se sont gâtés: certains de ses amis prêtres qui chantaient ou composaient avec lui ont joué aux “rebelles autrichiens”( ils faisaient d’ailleurs hélas partie de la” meute” évoquée plus haut) nombre de jeunes qui le suivaient et admiraient son charisme in the wind ont sombré en profond relativisme lorsqu’ils n’ont pas totalement perdu la foi, j’en connais quelques uns.
    J’ose espérer qu’il a fait de meilleures choses par ailleurs.
    Et pour autant, dans le cas présent il s’agit comme par une trop mauvaise habitude répandue dans l’église faussement dite “de France”,de s’acharner “à faire du passé table rase”. Quelle misère de l’esprit.
    N’y a-t-il pas comme on l’a vu ici et là, par des changements ou des remises au rebut intempestives de mobilier liturgique , la tentation assez peu charitable d’empêcher ce faisant le retour aux pratiques religieuses et liturgiques anciennes ?
    Prions pour ce pauvre Michel et ses semblables et aidons-les à faire en sorte qu’ils respectent ce qui mérite de l’être.

  9. @Marie
    Alors tout s’explique …
    LEON

  10. J’aime bien le “à titre purement décoratif”…
    Bientôt, les confessions auront lieu au bistrot !

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services