Partager cet article

France : Société

Kidnapping à l’hôpital

Kidnapping à l’hôpital

Voici un témoignage reçu d’un lecteur, que je diffuse afin que les parents de jeunes enfants soient vigilants. Le but de ce message n’est pas de nuire aux personnes ni aux organisations citées (j’ai retiré les noms des personnes), qui probablement n’agissent que par crainte d’une loi actuellement déficiente :

Début septembre, un soir, nous recevons le frère de ma femme, son épouse et leurs trois enfants à dîner chez nous.

Après le repas sur la terrasse, nos enfants et mes neveux se lèvent pour jouer dans le jardin. Pendant que nous desservons, vers 21h, nous voyons mon neveu de 8 ans, la bouche en sang, venir vers nous. Les enfants nous expliquent que, ayant trouvé une petite boîte à gâteaux en fer vide dans le jardin, ils s’en sont servi comme d’une balle et se la lançaient les uns aux autres. J’avais en effet demandé aux enfants de ranger le jardin avant de recevoir leurs cousins, et aucun ballon n’était disponible… Une de mes filles (9 ans) a lancé la boîte métallique et, la pénombre et l’agitation des enfants aidant, mon neveu l’a reçue sur le visage.

Il a la lèvre supérieure entaillée, ainsi que deux autres égratignures aux arcades sourcilières. J’en déduis que la boîte métallique l’a probablement atteint par la face ouverte de la boîte, ce qui explique qu’elle a causé trois impacts à la fois.

C’est un courageux garçon, il ne pleure pas, mais les parents sont affolés, et je vais avec eux aux urgences du CHP de l’Europe du Port-Marly – Vivalto. Compte tenu du contexte sanitaire actuel, la personne de l’accueil des urgences nous demande de laisser la Maman seule avec son fils. Vers minuit, ils sont reçus en consultation par un médecin urgentiste. Il recoud mon neveu à vif (!), sans l’anesthésier et sans calmant. Il demande à la maman de lui tenir les mains, et comme il crie de douleur, elle tâche de le rassurer de son mieux en lui parlant sa langue maternelle. A ce moment, le Dr. lui dit sèchement : « Tu parles quelle langue ? hein ? Tu parles quelle langue ? ». Ma belle-sœur est stupéfaite. Le médecin continue à recoudre mon neveu à vif, devant la Maman ébahie.

Puis le médecin s’en va, en demandant à ma belle-sœur de rester. Lorsqu’il revient un moment après, il est accompagné de quatre policiers. Il a en effet a jugé qu’une boîte à biscuits métallique n’a pas pu causer ces trois blessures, et a donc déclaré avoir affaire à un cas de maltraitance sur enfant mineur.

Il faut noter que ce médecin n’a pas pris le soin de vérifier les faits : il n’a même pas interrogé mon neveu, ni même contacté d’autres personnes de la famille, et n’a à aucun moment informé ma belle-sœur qu’il allait contacter la police.

Je passe ensuite sur le détail des événements qui ont suivi. L’enquête policière a été bâclée parce que les policiers se sont basés exclusivement sur les déclarations du médecin. Deux policiers sont pourtant entrés chez nous vers 2h30 du matin pour vérifier si nous confirmions les faits, mais cela n’a pas été pris en compte parce que la magistrate du TGI avait déjà pris la décision de placer mon neveu dans un foyer de la DDASS, sans même prendre la peine de vérifier les faits, ni avoir vu l’enfant ni sa famille. Mon neveu a été embarqué à 4h du matin dans une voiture de police, puis placé dans un foyer de la DDASS à Mantes-la-Jolie.

Pendant 40 heures, il fut impossible pour quiconque de voir mon neveu, ni même savoir s’il allait bien ni où il se trouvait. On répondait seulement aux parents qu’au mieux, en cas d’erreur de procédure, leur fils leur serait rendu dans quelques semaines, puis qu’une enquête sociale serait diligentée auprès d’eux. Ma belle-sœur nous écrivait : « C’est le pire cauchemar de nos vies ».

Grâce à l’intervention en urgence d’un avocat renommé, la magistrate a reconnu l’ensemble des erreurs à tous les niveaux (urgences, police, tribunal), et a demandé la libération de mon neveu après 40h. Lorsque ses parents sont venus le chercher à la DDASS de Mantes-la-Jolie, les surveillants leur ont dit que des erreurs de ce genre sont assez fréquentes, mais c’est la première fois qu’ils voyaient une libération aussi rapide. La détention des enfants, même en cas d’erreur, dure généralement de plusieurs semaines à plusieurs mois. Et souvent les enfants sont placés dans un foyer d’accueil.

Mon beau-frère et ma belle-sœur demandèrent un rendez-vous avec la directrice du CHP de l’Europe du Port-Marly – Vivalto. Ils furent reçus 13 jours après, en présence de quatre personnes, dont le Dr. et un autre médecin du CHP censé être médiateur. Leur attitude fut hautaine et désagréable, et ils déclarèrent que si c’était à refaire demain, ils referaient la même chose (c’est-à-dire l’enlèvement d’un enfant à des parents innocents, sans prendre le soin de vérifier les faits).

En effet, une loi récente donne une impunité totale aux médecins, et ils préfèrent envoyer trop d’enfants à la DDASS que pas assez, ne craignant qu’une seule chose : avoir omis de signaler un vrai cas de maltraitance.

A ce jour, ma belle-sœur est encore traumatisée, et ils vont quand même devoir subir une enquête sociale (c’est la procédure).

Je comprends et j’approuve bien sûr la loi qui vise à signaler et à protéger des enfants en situation de réelle maltraitance. Et je comprends qu’un médecin puisse faire une erreur, malheureusement. Mais il faut que les parents sachent que depuis peu, si leur enfant se blesse, ils doivent craindre que leur enfant parte pour une longue période à la DDASS.

Depuis cette mésaventure, on nous a donné de nombreux témoignages d’erreurs similaires, où les parents ont attendu jusqu’à six mois, sans rien savoir sur leur enfant, avant de se le faire restituer. Le choc pour les familles est proche de celui d’un kidnapping.

Peut-être la loi pourrait-elle être amendée, afin d’éviter des situations aussi dramatiques ?

Je vous remercie donc de bien vouloir diffuser ce témoignage largement, car face au mur légal, seules la vigilance et la médiatisation pourront peut-être protéger les familles.

Partager cet article

9 commentaires

  1. La dictature jupitériennne se met en place, de façon implacable, dans tous les domaines. Cela rejoint la déclaration de Roxana Maracineanu relative aux fondements réels des “mesures sanitaires” durement imposées aux Gaulois réfractaires qui sont, en fait, des Amish…

  2. glaçant !
    mais il parait que l’on peut faire enfermer quelqu’un dans un asile (pardon : hôpital psycho…) facilement, je n’ai jamais approfondi la chose
    mais l’article montre bien que le chemin de l’enfer ….. surtout s’il est jalonné par des sectaires

  3. C’est extrêmement fréquents et il ne peut en aucun cas s’agir d’erreurs.
    Il suffit dans chaque cas d’observer les faits pour voir l’intention volontairement malveillante.
    Je n’ai connaissance d’aucun cas ou l’on puisse sincèrement supposer une erreur

  4. Hôpital ? Méfiance !

  5. les français adorent changer de mots, aveugle est devenu non voyant, ddass est surement devenu xxx

  6. Je suis surprise de la teneur des messages sous cet article. Certains expriment leur scepticisme, d’autres accusent la dictature macronienne qui se met en place. Tout ceci ne me paraît pas très sérieux.
    L’impunité totale, pénale, civile, administrative et disciplinaire a été organisée en 2015 par la proposition de loi “Guidicelli”, à la demande de quelques médecins se plaignant que des parents mécontents du cauchemar vécu, demandaient réparation. Pour mémoire, Mme Guidicelli est une sénatrice LR et sa proposition de loi a été soutenue par plusieurs sénateurs LR, citons Christophe Béchu maire d’Angers, Catherine Deroche, sénatrice du Maine et Loire et quelques autres dont vous trouverez la liste ici : https://comitecedif.wordpress.com/2015/02/27/une-loi-dirresponsabilite-medicale/. Article publié en 2015. La proposition de loi a été adoptée avec enthousiasme par Mmes Meunier et Dini, sénatrices socialistes et agrégée à leur réforme permettant à l’Etat de s’emparer encore plus facilement des enfants et d’augmenter le nombre des enfants placés à l’ASE au plus grand profit des “sociaux” qui se partagent ainsi un gâteau de 10Mds d’euros. Pourtant la loi de réforme promulguée en 2007, sous la présidence de M. Chirac, signées par M. Villepin, M. Nicolas Sarkozy, M. Xavier Bertrand, en ouvrant la possibilité de placement des enfants très largement, sur des critères subjectifs en dehors de toute maltraitance, avait déjà bien élargi le business de l’enfance, grand pourvoyeur d’emplois et de milliards d’euros.
    Des affaires comme celle ici décrites sont monnaie courantes. Voir par exemple https://www.20minutes.fr/arts-stars/serie/2597967-20190908-jamais-louna-tf1-telefilm-engage-histoire-vraie-parents-prives-fille?fbclid=IwAR1qDhYL8JeZpNBuUuttHPoatXiYL6DadVChdtFpbPQBd3BHlyQAvhoPhT4
    Erreurs de diagnostic, maladies rares niées, ou retours d’ascenseurs avec certains réseaux d’intérêts, comme quand les médecins voyagent “en humanitaire” avec le conseil départemental ?
    Certains établissements hospitaliers, CHU de Nantes, Saint-Brieuc, sont bien connus des associations de parents pour leur “zèle” inapproprié.
    Le CHU de Nantes a même réussi l’exploit de faire placer à l’ASE un enfant, mordu par un autre dans sa crèche. La faute professionnelle de la crèche, défaut de surveillance, étant transformé en maltraitance parentale.
    Après que l’impunité totale ait été accordée aux médecins, les parents dévastés, exsangues financièrement, et dont certains mettent des années à récupérer leur enfant qui de plus a été privé de soins en cas de maladie rare non diagnostiquée se sont retournés contre les établissements eux-mêmes. Heureusement le juge administratif veille…Et jugement après jugement, rejette les demandes des familles. La nouvelle trouvaille jurisprudentielle étant de renvoyer sur le pénal.
    Ce qui est une belle foutaise, les juges au pénal classent systématiquement. Il ne s’agirait pas de désavouer leur ami procureur qui a pris l’ordonnance de placement en urgence. Soit-dit en passant, ces ordonnances ne sont même pas notifiées aux parents.
    En France, l’Etat enlève COMME IL VEUT les enfants, n’en déplaise aux esprits naïfs.
    Mais voilà… Ces affaires touchent maintenant les milieux aisés. Donc cela devient un problème.
    Selon que vous serez puissant ou misérable… vous récupérerez votre enfant. Ou pas.

  7. On peut rappeler aux lecteurs que ce genre d’évènement a plusieurs fois été signalé en Suède, depuis déjà plusieurs années. Celui-ci est le symptôme que ces pratiques sont arrivées chez nous.

  8. Le combat contre les “placements abusifs” des enfants en France. Dans l’indifférence générale…https://comitecedif.wordpress.com/2020/09/24/histoire-dun-combat-contre-les-placements-abusifs/

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services