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France : Politique en France

Julien Odoul : la vente de l’abbaye de Pontigny à la Fondation Frédéric Schneider est incompréhensible

Julien Odoul : la vente de l’abbaye de Pontigny à la Fondation Frédéric Schneider est incompréhensible

Julien Odoul, conseiller municipal de Sens, est candidat RN en Bourgogne-Franche-Comté. Dans un entretien à Valeurs Actuelles, il revient sur la vente de l’abbaye de Pontigny :

Le domaine de l’abbaye de Pontigny, dont la région avait la responsabilité, a pourtant été vendu. Quelles sont vos propositions pour la protection du patrimoine et plus globalement la culture ?

Je me suis vivement opposé à la vente par la région du domaine de l’abbaye de Pontigny (classée Monument historique, Ndlr), fondée en 1114. Il a été vendu pour 1 800 000 euros à la Fondation Frédéric Schneider qui y construira, entre autres, un hôtel de luxe, un restaurant, et d’autres bâtiments comme un centre de conférence autour desquels seront greffées diverses activités culturelles. Ce nouvel acquéreur pourra déterminer les conditions d’accès du public à l’abbaye, voire l’heure des messes ! Cette vente est incompréhensible quand on connaît la valeur patrimoniale et la fragilité du site, et irrationnelle quand on sait qu’un autre acquéreur avec une meilleure offre s’était manifesté, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. Celle-ci proposait 300 000 euros de plus que la Fondation Frédéric Schneider et leur projet impliquait d’ouvrir un séminaire avec salles de cours et hébergement, d’organiser des conférences, des visites guidées du site, des ateliers de chant et la création d’un festival de musique. Un projet beaucoup plus en phase avec la vocation du lieu. La protection du patrimoine historique contribue à la bonne et saine image de la Bourgogne-Franche-Comté auprès du public. Si je suis élu, je rééquilibrerai les budgets au profit de la protection de notre patrimoine historique et vernaculaire, qu’il soit public ou privé. Cela pourra passer, par exemple, par une diminution des financements pour l’art contemporain qui ne concerne qu’une minorité et qui contribue peu à valoriser le territoire.

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10 commentaires

  1. Incompréhensible ?
    Au choix :
    – franc-maçonnerie
    – haine du catholicisme par la gauche athéïste
    – corruption et pots de vin
    – stupidité et conformisme
    ou un mélange de tout cela.

  2. C’est un pur scandale.
    D’abord la région n’a pas à mettre à l’encan le patrimoine national appartenant aux français et d’autre part il est censé le mettre à la disposition de l’église et non à celle des marchands…

    Ensuite le fait de céder au moins offrant est contraire à l’éthique des marchés publics.
    La seule et unique raison qui peut expliquer de privilégier le moins disant c’est la CORRUPTION et une enquête devrait être menée !

  3. Mais tant que les évêques ne diront pas haut et fort que ce genre de bâtiment appartient à l’Eglise parce que volé par l’état en 1905, rien ne changera, encore faut-il en avoir pour le dire ce qui n’est pas le cas de 90% d’entre eux. Et tant qu’on n’aura pas un Poutine à la tête de l’état, les successeurs des terroristes de 1789 continueront à sévir et comme nos épiscopes sont plus enclins à suivre les consignes des fils de la gueuse, ce n’est pas demain la veille que ça va changer

  4. A l’heure où on nous bassine avec la laïcité, rappelons juste que la loi de 1905 a mis fin au Concordat qui n’était que la contrepartie de la confiscation des biens du Clergé.
    Confisquer pour revendre, les trafiquants de biens d’Eglise continuent leur commerce…
    La république a été fondée sur le vol et le meurtre, alors ses valeurs…

  5. Écœurant …. pas d’autres mots…

  6. Oui, c’est une honte .
    Bourguignon, je connais cette abbaye, d’un dépouillement cistertien, d’une grande luminosité.
    Je m’en souviendrai lors des prochaines élections régionales, à l’encontre de la présidente socialiste actuelle.

    • Mme Dufay Marie Guite, pour ne pas la nommer

    • Oui, trois fois oui, c’est une honte !
      Sur le chemin de Vézelay, je me suis déjà arrêté à Pontigny pour contempler cette pure merveille.
      Viollet-le-Duc, qui a sauvé in extremis la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay d’une ruine fatale, doit se retourner dans sa tombe, une nouvelle fois, depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris…

  7. “Bien mal acquis ne profite jamais.”
    Laissons faire le temps.
    Ce projet probablement plus politique que “(in)culturel” est voué à l’échec.
    Je ne serai pas étonné que l’abbaye soit remise en vente dans quelques années, malheureusement après quelques probables pillages.
    La révolution “douce” que nous vivons va finir par faire plus de ravages que celle de 1789.

  8. du passé faisons table rase
    la déconstruction en marche avant toute
    que les chrétiens se souviennent et aillent voter

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