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Journée de la Femme : trois mythes statistiques

Nous avons parlé des omissions dans l’offensive médiatique autour de cette journée  : les historiques du Planning familial qui jettent un voile pudique sur son histoire agitée; ou les historiques de la journée elle-même qui oublient que la date du 8 mars est d’origine soviétique. Et il y a les statistiques péremptoires, assénées aujourd’hui à longueur d’article ou d’émission. Traitons-en trois :

– "Une femme sur trois sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie" en France pour ce communiqué des féministes homosexuelles "les Panthères roses". Le chiffre pour les Etats-Unis est d’une femme sur huit (National Crime Survey 2002). Or les Etats-Unis connaissent chaque année 1 viol déclaré pour 3000 habitant, pour 1 pour 6000 environ en France. On peut donc estimer qu’en France une femme sur 15 environ sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie. Chiffre qui paraît déjà choquant – mais pas assez apparemment pour les féministes.

Le même communiqué affirme qu’il y a "28 % d’écart salarial entre un homme et une femme pour un même poste". Non – mais au moins, ici, le chiffre est tiré d’une étude sérieuse : celle-ci. Seulement nos militantes homos l’ont mal lu : 28% est la différence horaire brut – pour un même poste, le chiffre est de 12%.

– Christine Ockrent se répand dans la presse, diffusant cette calomnie anti-mariage : "C’est tout de même incroyable que de penser que dans nos pays comme ailleurs, le premier facteur de risque pour une femme, c’est d’être mariée". C’est tellement incroyable que c’est faux : cette étude (aux Etats-Unis, mais certainement applicable à la France) montre qu’une mère mariée a deux fois moins de chances d’être victime de violences qu’une mère non mariée.

Henri Védas

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2 commentaires

  1. J’ai suivi, à partir de 13h, les informations de France 2.
    Un reportage mettait en valeur le planning familial… les adolescent(e)s répétaient inlassablement que ces ‘cours’ sont essentiels aujourd’hui. Et pour les personnes sorties trop tôt des établissements de l’Education nationale, la télévision publique montrait en plein milieu du jour comment utiliser un préservatif. Un enseignement bien dogmatique entre parenthèses.
    Un second reportage montrait une enfant raconter, sans honte aucune, qu’un pharmacien lui avait refusé la pilule du lendemain. Aidée de sa mère, des journalistes et d’une autre fille mineure, il ont “piégé” à nouveau ce pharmacien qui a refusé heureusement. Autre façon de dénigrer la vie sur la télévision publique.
    Un troisième reportage, en Chine, montrait des familles qui utilisaient le droit à l’avortement légalisé pour tuer toutes les petites filles. Aucune remarque sur le problème de l’avortement. Une béquille fut trouver: le gouvernement communiste interdit au personnel de santé de dévoiler le sexe de l’enfant.
    Quoiqu’en dise la télévision publique, briser le cycle de la vie a des conséquences mortelles. Mettre des béquilles ne fait que reculer le problème, cela ne résout rien. cf. arrêt Perruche.

  2. si le planning familial servait à quelque chose, le nombre d’avortements aurait dû être divisé par dix, voire cent en trente ans , or il n’en n’est rien.

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