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France : Politique en France

Jean-Paul Delevoye, qui méprise le peuple, s’inquiète du populisme

Sur Europe 1, on aurait dt que Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique, Social et Environnemental, s'accusait :

«Quand je vois le score du FN, ce n'est pas une surprise pour moi ! Nous sommes en train de nourrir le populisme que nous prétendons combattre. Les mythes qui unissaient notre société se fragilisent, qui croit encore à la mixité sociale, à l'égalité des chances ? Nous avons à revisiter une offre politique.»

«Les politiques sont tellement obnubilés par leur carrière, le court terme, leur stratégie de conquête du pouvoir, ils ne voient pas l'hypocrisie que dénoncent nos concitoyens. A gauche, ils s'entendent pour le pouvoir et pas pour les convictions : avec l'alternance, on dit le contraire de ce qu'on disait hier.»

«Nous avons une responsabilité collective. 30% des gens disent être prêts à voter pour un homme ou une femme forte, même au mépris des valeurs de la République. Sans champ d'espérance collective, l'expression des peurs et des humiliations va faire se renverser le système. Nous ne sommes pas pour les idées de Marine Le Pen, moi le premier je les combats. Mais sans espérance, il y aura une coalition de celles et ceux qui veulent renverser le système.»

C'est certain que lorsqu'on met à la poubelle 700 000 signatures, il y a de quoi nourrir le populisme…

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26 commentaires

  1. Point faible de l’interlocuteur: président d’un machin inutile et onéreux:
    Les privilégiés du conseil économique et social
    Le Conseil économique, social et environnemental
    Cette assemblée consultative est censée réunir des membres de la société civile. Son existence est inscrite dans la Constitution. Elle est chargée d’éclairer le gouvernement sur ses choix économiques et sociaux. Elle se compose de 233 membres issus des mouvements patronaux, syndicalistes, associatifs, écologistes… ainsi que de 60 personnes désignées par le gouvernement. 140 personnes siègent au titre de la vie économique et du dialogue social, 60 au titre de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative et 33 au titre de la protection de la nature et de l’environnement.
    Ces membres se réunissent en moyenne quatre après-midi par mois en séance plénière. L’assemblée coûte 37,6 millions d’euros par an au contribuable.
    Le salaire d’un membre du CESE
    Les membres du CESE perçoivent 3 768 euros bruts par mois. Leur indemnité se décompose de la façon suivante :
    Indemnité mensuelle : 1 883,95 euros par mois qui comprend une indemnité de base (1 829,08 euros) et une indemnité de résidence (54,87 euros).
    Indemnité de frais de représentation : 1 883,95 euros par mois. Les 72 membres de section perçoivent une indemnité mensuelle représentative de frais supplémentaire de 866,28 euros soit au total 2 750,23 euros.
    Indemnités supplémentaires : 282,59 euros bruts pour chaque séance de section à laquelle ils assistent dans la limite de 11 303,7 euros par an, et 452,15 euros bruts par rapport rédigé, dans la limite de 1 808,59 euros par an.
    Avantages : crédit fixé chaque année pour leurs déplacements métropolitains, remboursement des trajets domicile-Conseil pour les 72 membres de section. Comme pour les parlementaires, les indemnités des conseillers sont imposables, selon les règles applicables aux traitements et salaires, à l’exclusion de l’indemnité représentative de frais.
    Le président du Conseil économique et social touche lui 7 535,8 euros bruts par mois. En plus de sa rémunération de conseiller, il perçoit une indemnité spéciale pour frais de représentation égale au double de cette rémunération. Les présidents de groupe eux perçoivent 5 651,9 euros bruts par mois.

  2. Les seuls hommes politiques qui disent mépriser les valeurs de la république sont les communistes. Or, il n’y a pas du tout 30% des électeurs qui sont prêts à voter pour eux. Il doit confondre “concitoyens” avec “député UMP”…

  3. Ayant été décomandé de parler dans la cathédrale de Lille, ND de la Treille, dans une série de conférences dans le cadre du centenaire du diocèse, il essaie de se refaire une réputation en pratiquant les lieux communs à la mode.
    Il devrait se faire oublier.

  4. les propos de Delevoye : c’est la charité qui se fout de l’hôpital ! C’est la poutre qu’il ne voit pas dans son oeil et la paille qu’il dénonce dans l’oeil du voisin ! C’est sûr, il n’est pas obnubilé par sa carrière, il ne voit pas son hypocrisie lors du dépôt de ces 700 000 pétitions ! il a des convictions !???? où ? quand ? comment ????? C’est un NUISIBLE type à évincer à la première occasion !

  5. Ce M. Delevoye est de ceux qui devront prendre garde à leurs fesses quand la véritable alternance aura eu lieu… Nous serons plus de 700000 à la file derrière lui!

  6. Qu’il s’en aille avec son CESE. Le rejet des 700 000 signature le disqualifie a donner le moindre avis sur l’évolution de la société.

  7. Après l’article sur le CESE paru hier, on a droit aux tirades du parasite en chef…
    Il est grand temps de débarrasser notre pays de toutes ces institutions coûteuses et inutiles.

  8. La nature nous enseigne qu’il existe des “lois naturelles”…
    Une intervention fort à propos au dernier colloque du CEP à Nevers ce week-end montrait précisément que c’est cette reconnaissance par le christianisme de ces lois naturelles indissociables de la création divine qui a conduit à l’extraordinaire dynamisme civilisationnel chrétien qui a conquis le monde tant géographiquement qu’intellectuellement.
    Or l’une des premières choses que nous apprend la Nature c’est que lorsque quelque chose est néfaste ou inadapté, il se trouve des mécanisme pour le faire disparaitre et/ou pallier ses carences.
    Le tout est de savoir si la “ripoublik” qu’on nous impose aujourd’hui est une religion révélée du laïcisme triomphant ou bien un simple système politique dont les “valeurs” éternellement ressassées pour mieux se persuader de ce qu’elles existent, ne permettent pas de contribuer à l’édification d’un système social cohérant et ne correspondent pas (ou plus) aux aspirations des gens…
    Il serait donc logique que le système disparaisse ou soit profondément remanié…
    En ce sens, Monsieur Delevoye est lucide:
    “sans espérance, il y aura une coalition de celles et ceux qui veulent renverser le système.”
    La question est de savoir si pour les gens comme monsieur Delevoye, la mission des politiques est d’imposer un dogme ou plutôt de rechercher le moyen de faire le bonheur du peuple?
    Et cela visiblement n’a jamais été inscrit dans les “valeurs” de la république…
    Faut-il dès lors s’étonner de que la pérennité de ce système pose problème?

  9. Delevoye dévoyé !

  10. “même au mépris des valeurs de la République”, dit ce monsieur. J’aimerais bien qu’il explique de quelles “valeurs de la république” il parle, parce que sinon, ces mots ne veulent rien dire.
    Et en quoi est-ce que mettre 700 000 signatures à la poubelle “nourrit le populisme” ? Ne pourrait-on pas dire, plus simplement, qu’un gouvernement qui piétine les valeurs de la république (les institutions démocratiques, par exemple) ne mérite plus de gouverner ?

  11. “Nous sommes en train de nourrir le populisme”…
    Quel mépris pour ces millions de français qui depuis tant d’années ont pris conscience du grand danger que court notre pays et votent ainsi pour le seul parti qui entend fermement les défendre !
    Des populistes? Non. Des gens clairvoyants et courageux.

  12. Quand Monsieur DELEVOYE, Président d’une assemblée indépendante, va chercher ses ordres auprès du Premier Ministre en écrivant “Cher Jean-Marc”, pour rejeter 700.000 signatures, il injurie gravement la démocratie.
    Ce Monsieur n’a aucune leçon à donner, et à personne.
    Ce Monsieur a démontré que nous ne sommes pas en démocratie !
    C’est lui le fourvoyeur !!!

  13. André FLAJOLET
    Ancien Député
    Conseiller régional, Maire
    le 2 mars 2013
    Lettre ouverte au Président du CESE
    Monsieur Jean Paul DELEVOYE Président du CESE
    Ancien Député, Ancien Sénateur,
    Ancien Ministre
    Monsieur le Président,
    Je m’autorise cette lettre pour vous dire ma grande déception devant votre prudence personnelle et votre décision collective de vous mettre en réserve, au nom du CESE, de cet immense débat de société où 700.000 pétitionnaires – du jamais vu dans notre république – vous ont interpellé avec espoir et confiance.
    Je m’y autorise en tant que compagnon de route, militant de longue date sur des chemins similaires : vous fûtes chiraquien et ministre puis médiateur, vous fûtes sarkozyste et Président du CESE. Je fus député UMP et parmi mes votes, il y a celui portant réforme du CESE pour que ce dernier soit l’expression d’une véritable respiration démocratique de la France citoyenne, un lieu de débats et controverses où l’idéologie et l’aveuglement du pouvoir restent à l’entrée.
    Le temps du pouvoir a changé et à l’esprit de partage des responsabilités succède un pouvoir total qui purge les rouages de l’Etat de tout comportement et analyse critiques et ses organismes associés de toute présence libre de pensée et de parole et de tout discours de réflexion car cette dernière est perçue au mieux comme une critique, au pire comme un crime de lèse majesté.
    Je m’étais déjà interrogé et inquiété face à votre volonté locale de mettre dans vos chaussures d’élu local pour vous succéder le député socialiste que vous êtes censé combattre plutôt que l’un de vos compagnons de route. D’autres signes m’avaient interpellé comme des manifestations ou comportements dépassant le cadre de la bienséance républicaine et pouvant être interprétés comme signes de connivence, d’autres diraient d’allégeance.
    Mais cette pétition de 700.000 personnes, me disais-je, allait permettre au CESE et à son président de vivre pleinement leur mission dans ce beau débat démocratique purgé des a priori idéologiques portés par quelques élus exclusivement libertaires ou mus par une nostalgie passéiste .
    Mais avant même que le CESE et vous-même n’aient prononcé un mot, le pouvoir gouvernemental qui, pour l’instant, ne se veut que total, avait signifié les limites de votre droit de penser, de discuter et de dire. Il vous restait la désobéissance ou la soumission.
    Vous avez choisi d’habiller la deuxième solution avec des arguties peu probantes provoquant la colère de 34 députés qui avaient cru en vous dans vos missions antérieures, la démission d’un membre éminent du CESE qui a préféré l’honneur à l’intérêt, la stupeur de nombreux auditeurs de l’émission « face aux chrétiens » peu habitués à ce type de discours convenu et pour tout dire « langue de bois ».
    Je vous ai connu plus audacieux, critique ou revendicatif du temps des Présidents Sarkozy ou Chirac quand la fidélité n’empêchait pas la parole libre et la réflexion tonique. Le pouvoir en place aurait-il la force secrète, à défaut de réussir la France, de réussir à émousser cet esprit critique et cette pensée libre ? Le CESE va-t-il, au lieu de donner pleine dimension à son rôle de révélateur libre des attentes sociétales, humanistes et familiales, restreindre de lui-même sa fonction première au point de détruire l’esprit même de son institution , de passer de la confrontation des idées et la production de projets à une chambre d’enregistrement, de s’auto exclure des grands débats de société et de civilisation?
    Je vous remercie d’avance à la fois pour votre lecture attentive de mon courrier et de votre volonté effective de revenir à l’esprit même de l’institution que vous présidez au risque de vous perdre par rapport à ce pouvoir total qui modifie en profondeur tous les logiciels qui régissent nos relations humaines, économiques et sociales, relations sur lesquelles le CESE a reçu mission de réfléchir de façon libre et responsable.
    Avec mon meilleur souvenir, bien sincèrement
    André FLAJOLET
    Ancien député, Conseiller régional, Maire

  14. Si vous n’avez pas signé, signez cette pétition d’un Député responsable et Honnête!
    De Bernard GERARD
    Député du Nord – Maire de Marcq-en-Baroeul
    PETITION
    pour la suppression du Conseil économique, social et environnemental
    http://bernardgerard.fr/petition/
    L’article 5 de la loi organique n° 2010-704 du 28 juin 2010 permet la saisine du Conseil économique, social et environnemental pour avis, par voie de pétition, de toute question à caractère économique, social ou environnemental à condition d’avoir réuni plus de 500.000 pétitionnaires majeurs, de nationalité française ou résidant régulièrement en France.
    Le collectif « La manif’ pour tous » a déposé le 15 février 2013 une pétition, répondant aux conditions posées par la Constitution et la loi organique, signée par 700.000 personnes, et demandant au Conseil économique, social et environnemental son avis sur le projet de loi de mariage pour tous. Ce dernier a déclaré la saisine irrecevable au motif que « la saisine du CESE pour avis sur un projet de loi relève exclusivement du premier ministre, celle-ci ne saurait ainsi être autorisé par voie citoyenne. ». La presse relève par ailleurs, qu’avant de se prononcer le Président de cette assemblée a sollicité l’avis du Premier Ministre sur le bien fondé de la pétition !
    Cette instance consultative, extrêmement peu saisie par le Gouvernement (deux fois en 2009, deux fois en 2010), coûte près de 40 millions d’euros par an, ce qui est loin d’être négligeable pour le contribuable français en cette période de crise.
    En refusant d’étudier cette pétition et d’assurer les pouvoirs que le constituant et le législateur organique lui ont conférés afin de revaloriser son rôle, le CESE force à s’interroger sur son utilité et son efficacité.
    En cette période de rareté de l’argent public, où l’Etat s’attache à supprimer les instances consultatives inutiles, il est demandé aux 700.000 personnes ayant soutenu la pétition initiée par le collectif « La manif’ pour tous », ainsi qu’à tous les français soucieux des finances publiques, de bien vouloir signer cette pétition demandant la suppression du Conseil économique, social et environnemental.

  15. “Les mythes qui unissaient notre société se fragilisent”
    Ce ne sont pas les MYTHES qui unissent notre société fr mais notre HISTOIRE.
    Nous ne bâtissons pas notre pays sur de belles histoires et des contes de fée, mais sur la vie de vraies gens qui ont fait, ou pas fait, de vraies choses.
    Le “mythe” est une idéalisation , il est enterré par le travail des médiocres, tel que lui, en toute impunité. En gros, il se plaint alors qu’il est celui qui est cause première du désastre.

  16. Monsieur Deledévoyé vous n’êtes pas chiche de vos reniements
    Le coq a t-il chanté trois fois? après, irez vous vous pendre pris de remords?

  17. Ce Delevoye est un pleutre , un pauvre type du haut de sa superbe . Pauvre humanité !!
    Est ce que, il lit le salon Beige ? je serais curieux de le savoir. cela pourrait lui rendre service .

  18. Ce type, il est à mourir de rire.
    Quel culot!

  19. Plus fort que Tartuffe !!!
    Molière doit se retourner dans sa tombe ….

  20. Mwahaha.
    C’est mon dernier mot, Jean-Paul.

  21. Autre cause de fou-rire, la phrase : Les valeurs de la République”.

  22. M. Delevoye a mis ma voix à la poubelle. Qu’il ne s’imagine pas, lui et ses complices que je vais la lui redonner.
    Il a eu une occasion de faire preuve de courage. Il l’a refusée.

  23. Les mafieux de tous bords, ennemis de la France, n’ont de cesse d’inventer des mots nouveaux pour impressionner les personnes.
    Révisionnistes, populistes, anti-ces-mythes,fascistes ( un mot superman du vocabulaire) racistes, xénophobes, obscurantistes, dentistes ( non pas celui-là, pardon).
    Alors qu’il est plus simple de dire : Français nous haïssons votre amour de la Patrie, votre Culture, le Christianisme, nous sommes des métisseurs cosmopolites et vous nous empêchez de métisser en paix, nous voulons tout Chauhatiser, faire surnager sans cesse nos prétendues HLPSDNH.

  24. Delevoye, homme à tout faire de la Secte Maçonnique, récompensé de son dévouement maçon par la Présidence du CESE, dont les émoluments sont extraordinairement juteux.
    Sans parler des avantages divers et variés.

  25. Monsieur Delevoye, traiter de populiste une idée ou un propos, c’est montrer que l’on n’a pas compris grand chose au peu qu’on en a écouté.

  26. delevoye aux poubelles de l’histoire

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