Le journaliste et écrivain Jean Lartéguy est décédé aujourd'hui à l'âge de 90 ans à l'Institution nationale des Invalides (INI) à Paris où il résidait depuis plus de cinq ans. Ecrivain à succès et auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, Jean Lartéguy était le pseudonyme de Lucien Osty, neveu du chanoine Osty. Il s'était engagé en 1939 et avait rejoint en 1942 les Forces françaises libres. Après une licence en lettres, il devient correspondant de guerre en Corée et en Indochine et grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. A partir de 1959, paraissent une série de livres qui allaient lui faire connaître le succès comme "Les centurions" (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), "Les mercenaires" (700.000 exemplaires vendus), "Les prétoriens" ou "Mourir pour Jérusalem". Son dernier ouvrage "Traquenard" était paru en 1996.
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majacquet
Une grande figure du reportage et de la plume qui nous quitte !
Il m’aura fait rêver….
Que Dieu le prenne dans ses bras.
Michèle
Pardon mais je trouve peu respectueuse, un peu désinvolte , cette habitude (récente il me semble) de flanquer les annonces de décès d’un” RIP” aussi dénué de piété qu’un coup de tampon sur un acte d’état civil. Est-ce trop demander que de prendre quelques secondes pour taper cette prière en toutes lettres ?
blh
Autant je fus enthousiasmé pas ses livres sur l’Indo, autant je fus déçu par les films qui en furent tirés.
PK
Un très bon auteur qui s’en va et qui m’a fait tant rêver quand j’étais gamin…
Que le Seigneur vous accueille là-haut : la part de bonheur que vous avez donné aux autres ici bas vous revient de plein droit Là-Haut.
Malleus
Quelle tristesse ! Ses livres sont toujours aussi passionnants.
Paix à son âme.
Egide
Extraordinaire ouvrage que “Chimères noires”
sur le Katana Belge de l’Union Minière… Courez le lire !
(regard tout aussi cynique sur les restes du colonialisme que sur l’Onu et ses idéologues fous.)
Avec “les mercenaires”, Lartéguy nous redit avec force “quelle connerie, la guerre” !
Salut à ce sacré bonhomme et cette grande plume.
athos
@michèle
c’est loin d’être une pratique récente que d’utiliser RIP dans les rubriques nécrologiques , sur les plaques mortuaires ou plaques commémoratives. Je l’ai vu sur des plaques des années 50.
Au demeurant, ça ne me semble pas dénoué de pité. Au contraire.