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Pays : Italie

Italie : alliance douteuse à gauche

L’hebdomadaire italien Famiglia Cristiana a dénoncé l’union entre le parti démocrate de Veltroni, dont sont membres des catholiques (en particulier la sénatrice Paola Binetti, membre de l’Opus Dei), et le parti radical de Pannella, qui soutient l’avortement, le ‘mariage’ homosexuel, etc., comme

"un pastis veltronien à la sauce Pannella. Les catholiques qui ont décidé de faire de la politique jugent sévèrement le choix de Veltroni d’accepter sur sa liste les radicaux de Marco Pannella".

Des catholiques peuvent-ils s’allier avec des politiques qui sont clairement opposés aux points non négociables ? Si c’est non négociable…

Michel Janva

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10 commentaires

  1. C’est la transposition transalpine d’une C. BOUTIN et peut-être bientôt d’un P. de VILLIERS aux côtés d’une R. BACHELOT ou d’un KOUCHNER ou HIRSCH.
    Le mariage de la carpe et du Grapin, nom que le curé d’ARS avait donné au diable.

  2. Concernant l’activité de Christine Boutin au sein de la droite de gouvernement, son bilan 2002-2007 est disponible en bas à gauche de ce site, à partir de l’icône “mon député est-il pro-famille?”.
    J’aimerais bien connaitre le bilan, pour la même période, des cathos du FN.

  3. @ Cher Arnaud
    Les ”cathos du FN” ou d’autres partis de la droite de l’UMP qui ont représenté au premier tour des présidentielles presque 15 % ont été interdits de représentation parlementaire par les amis UMP de Mme BOUTIN grâce à une loi électorale politiquement ségrégationniste : vous pouvez donc estimer que leur bilan parlementaire est inexistant….puiqu’il ne siègent pas au parlement.
    Votre remarque est aussi subtile que si vous reprochiez aux dissidents chinois de ne pas avoir recueilli suffisament de soutien au sein de la Chambre des députés communistes : comparaison n’est vraiment pas raison.
    Néanmoins je vous dis simplement que le 25 janvier au moins 10 000 personnes ont manifesté contre la loi Veil, sans l’aide, le soutien ou la présence de Mme Boutin. Avec le soutien exprimé de 5 ou 6 évêques français, et que la Conférence épiscopale commence à se réveiller sur le sujet.
    Il n’y a pas que le Parlement ou l’UMP si on veut agir pour la Vie…

  4. Sur l’absence du FN au Parlement, on peut certes invoquer le scrutin proportionnel, on peut aussi s’interroger sur le refus de ce parti de toute alliance electorale avec la droite parlementaire (et comparer avec ce qui s’est fait dans d’autres pays).
    Ce qui personnellement m’exaspere c’est que l’on tienne pour nulle l’action des cathos au sein de l’UMP, alors que manifestement le vote d’un député peut s’orienter suivant ses propres convictions.
    L’UMP et le FN (surtout depuis 2002 pour ce dernier) ont fait des concessions à la culture de mort. L’UMP en a fait beaucoup plus, c’est indéniable. Mais au moins accede au pouvoir ! Le FN en a fait sans jamais exercer de responsabilités. Qu’est ce que cela aurait été si ce parti avait été en passe de l’emporter ? Gommer les points du programme (IVG etc…) qui déplaisent à la majorité de la population, ou conserver l’intégrité du programme pro-vie au risque de perdre pour cela les élections ?
    Le choix aurait été vite fait…
    Pour ma part, je doute qu’en mobilisant 2-3 % d’électeurs prêts à jouer le jeu de l’objection de conscience, on puisse arriver à grand-chose. Car en face ce seront beaucoup plus que 2-3% des électeurs qui refuseront de voter pour un parti qui remettrait en cause le “droit” à l’IVG.
    Je pense que les actions en dehors et au sein d’un parti à même d’accéder au pouvoir sont complementaires. Les uns pouvant servir de courroie de transmission des idées developpées par ceux qui sont en dehors. J’étais moi même à la Marche pour la Vie, et plus il y aura de Français hostiles à la culture de mort, plus cela se ressentira dans le débat politique.

  5. “Sur l’absence du FN au Parlement, on peut certes invoquer le scrutin proportionnel, on peut aussi s’interroger sur le refus de ce parti de toute alliance électorale avec la droite parlementaire (et comparer avec ce qui s’est fait dans d’autres pays).”
    Ce sont les instances dirigeantes de la droite parlementaire qui, après les régionales de 1998, ont refusé toute alliance avec le FN.
    C’est la droite parlementaire, les évêques conciliaires qui bras dessus, bras dessous ont défilé avec les francs-macs contre Le Pen au 2ème tour de la présidentielle (c’est très démocratique et laïc de manifester ainsi entre les 2 tours d’une élection : je me souviens très bien du climat d’hystérie qui régnait alors dans TOUS les secteurs de notre société).
    Heureusement que Lionel Jospin a ridiculisé tous ces biens-pensants dans un récent interview où il affirmait qu’il n’y avait pas eu de danger fâââââchiste en France.
    Le FN n’a donc pas à faire d’alliance avec la fausse droite.
    De grâce Arnaud, évitez de tordre l’Histoire au profit de vos idées.

  6. @ Arnaud
    ASlan a tout dit : si l’UMP veut du FN, du MNR etc….., qu’elle fasse alliance aux seconds tour des prochaines municipales et cantonales, car elle va en avoir besoin. Mais elle préfèrera donner de sièges à la gauche sans cette alliance plutôt que les conquérir ou les garder avec cette alliance.
    Quant au programme Pro Vie des uns et des autres, il suffit de les lire sur leurs sites : l’UMP qui accepte de donner de sièges à la gauche n’envisage rien pour la Vie et la famille.
    Si le vote blanc catholique d’objection de conscience devenait une réalité comme aux USA, TOUS les partis de droite, UMP comme FN ou MNR ou MPF ou autres, comprendraient qu’il y a là un électorat à convaincre par des actes, sous peine de mort politique.

  7. Mais qui déforme l’histoire ? C’est le refus des alliances qui a entre autre suscité la scission mégretiste. Et pour des alliances, oui, le FN aurait du se dédiaboliser au préalable par l’arrêt des “dérapages”.

  8. Quant au bilan des cathos du FN, on peut l’analyser autrement que pour ceux de l’UMP, puisqu’ils n’ont pas de représentants au Parlement. Qu’en est-il de leur action au sein de leur parti ? Celui-ci est-il de plus en plus pro-vie ?

  9. “Mais qui déforme l’histoire ? C’est le refus des alliances qui a entre autre suscité la scission mégretiste. Et pour des alliances, oui, le FN aurait du se dédiaboliser au préalable par l’arrêt des “dérapages”.”
    Mégret a été le défenseur d’alliances avec la fausse droite.
    Il n’empêche aux régionales de 1998 (avant la scission) le FN propose des alliances à la droite. Ceux qui les accepteront (Millon, Blanc,…) seront diabolisés.
    Le FN (avec l’accord de son chef Le Pen) a donc bien proposé des alliances.
    C’est la fausse droite qui les a donc refusé !
    Vous utilisez la question des “dérapages” pour nier que c’est la droite qui a refusé des alliances.
    En ce qui concerne justement ces “dérapage”.
    L’Histoire et ce qui restera de France dans plusieurs décennies jugera de ce qui est le plus grave : la collaboration à l’invasion-destruction de la France, la promotion de la culture de mort, la haine de nos racines OU quelques jeux de mots (le Canard Enchaîné avait fait le même que Le Pen sur durafour… plusieurs années auparavant sans que cela pose problème) et interrogations-provocations contre la bien-pensance.

  10. Le milieu des années 90 avait été la grande époque des “dérapages” : inégalité des races, à nouveau le “détail” etc… Le Pen a préféré continuer à se rendre infréquentable. Il a accepté les alliances en 1998, à la condition qu’on lui laisse la région PACA, et savait pertinemment que ce serait refusé. Par ailleurs, des sondages indiquaient clairement un rejet d’une alliance avec le FN, chez les électeurs RPR-UDF de l’époque. Les responsables politiques espéraient l’avenement préalable de Megret pour s’allier avec le FN. Ce choix était mauvais, des alliances locales n’ont pu se faire, et je crois vraiment que les responsabilités sont partagées.

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