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Religions : L'Islam

Islam et politique sont inséparables

Le père Boulad, jésuite égyptien, met en garde dans un entretien l’Occident sur sa naïveté face à l’islam :

Boulad "Au nom du libéralisme, vous êtes en train de laisser pénétrer le fanatisme et l’intolérance en raison de l’immigration. Vous vous faîtes avoir, car l’islam n’est pas compatible avec la société démocratique. Ce n’est pas une question d’individus – la plupart d’entre eux sont très gentils et sympathiques – mais de système. C’est une société de type totalitaire, et quand il s deviendront majoritaires en Europe, il sera trop tard."

Michel Janva

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8 commentaires

  1. Il a raison quand il dit que l’islam est totalitaire.
    Il a tort quand il dit qu’on se fait avoir.
    Car nous, les politiciens et les faiseurs d’opinion le savent aussi.
    Nous faisons rentrer le loup dans la bergerie consciemment, volontairement, et avec détermination.
    Puisque le but du jeu, est avant toute chose la disparition du catholicisme, et accessoirement le métissage des populations.
    Il est plus tard nous le pensons !
    Ils ne sont pas à nos portes.
    Ils sont dans nos murs.
    A Lépante et a Vienne, nous avions réagit avant qu’il ne soit trop tard.
    Mais à l’époque, on ne parlait pas de dialogue inter religieux, et avant de s’apitoyer sur le malheur du monde, on commençait par s’occuper des dangers qui nous menaçaient !
    Mais j’oublie qu’aujourd’hui, nous sommes civilisés et modernes
    Autrefois, que des sauvages noyés dans l’obscurantisme.
    Merci aux Lumières de nous avoir éclairés !! C’est bien le résultat de leur travail.

  2. Allez henri,
    Pas de catastrophisme. Nous chrétiens vivons soumis au relativisme anti-catholique depuis plus d’un siècle. L’heure de vérité a sonné, voici les Français acculés. Maintenant c’est “avance et bouge-toi” ou “disparaît” pour la France catholique. Et il y a bien plus de raisons d’espérer selon moi que de désespérer – une incroyable vitalité démographique dans certains de nos milieux qui ira crescendo je pense, un retour de nous les jeunes à la foi, des églises qui se remplissent et la Tradition qui repointe son nez.
    Si nous arrivons à sortir de ce pessimisme et de ce passéisme qui vous mine, si nous parvenons à sortir de ces mentalités d’assiégés qui perdons des positions peu à peu pour redevenir au contraire conquérants, alors l’avenir est pour nous.
    En clair nous n’avons pas le choix que de bazarder la république et une partie de la France que nous aimions malgré tout, peut-être même temporairement des parties de son territoire, des quartiers, des régions, certaines de nos églises, pour nous recentrer sur le plus important et re-fonder une culture chrétienne épurée, décomplexée, solidaire et porteuse de sens. C’est aussi cela qu’il faut retirer de Vatican II: l’appel du grand large, le retour de cette sublime sensation de la foi qui déplace des montagnes, perdue par chez nous à mon avis depuis très, très longtemps.
    Les signes sont là, tout est réuni, restent à voir si la Providence nous jugera dignes de recevoir les deux ingrédients les plus importants: les Saints et les Martyrs. Et ni vous ni moi n’en faisons partie à mon avis. On doit humblement préparer leur arrivée.
    N’ayons peur de rien!
    En Dieu

  3. Pourquoi ce bon père ne s’adresse-t-il pas à notre excellente conférence épiscopale si ravie des perspectives de travail oecuménique offertes par cette immigration (et, oui, il est plus valorisant d’échanger avec de subtils et charmants orientaux qu’avec d’indécrottables adeptes d’une messe d’un autre âge).
    http://francelatine.over-blog.com/article-4220555.html

  4. __Et il y a bien plus de raisons d’espérer selon moi que de désespérer __
    Ce danger qui pése sur l’existence même de notre société, sur notre avenir collectif, sur l’avenir de la France en tant que pays Européen, est , paradoxalement, une chance pour terminer la Révolution Francaise.
    Nous devons saisir cette occasion pour
    renverser les paradigmes de 1789 car ceux ci nous ont amenés là ou nous sommes : en danger de mort civilisationnelle.
    Nous sommes désormais dos au mur, pas moyens de fuir nos responsabilités, nous survivons (garder la souveraineté politique) ou nous disparissons.
    Pas d’autre alternative.

  5. @ HdLubac
    J’ai hésité avant de vous répondre, partagé entre les envies de dire il a raison ou il rêve debout !
    Je vais donc essayer de répondre point par point.
    Je fais du catastrophisme ! Peut-être oui, mais est-ce certain !
    Analyser une situation catastrophique est plutôt de la lucidité.
    Relativisme anti-catholique depuis plus d’un siècle ! Non depuis deux mille ans avec des hauts et des bas.
    Je ne suis pas sur qu’humainement parlant, il y a des raisons d’espérer !
    Religieusement parlant, évidemment je suis d’accord avec vous. Et je n’ai aucune inquiétude à ce sujet !
    Le pessimisme et le passéisme qui me mine (selon votre expression) sont plus une vue de votre esprit et/ou le résultat de tout ce que j’ai pu voir depuis plus d’un demi-siècle.
    Les plus jeunes d’entre-nous, nés après le concile ne peuvent pas comprendre et analyser la situation actuelle de la même manière. Ce n’est pas un conflit de génération, simplement un vécu différent.
    Pour le reste je suis plutôt d’accord avec vous avec un gros bémol sur Vatican II.
    Les tradis le rejette en bloc, et les modernes ne jurent que par lui.
    Ces deux attitudes me semblent également exagérées, mais je ne peux pas me dire qu’on juge un arbre à ses fruits. La situation était déjà mauvaise avant, cela c’est largement aggravé après. Ce n’est pas un jugement, simplement un constat.
    Ce concile n’a pas été ressenti comme une évolution, mais comme une révolution.
    Pour ce qui est de votre dernier paragraphe, saint et martyr, nous n’en faisons pas parti aujourd’hui, mais je m’interroge de savoir si nous serions capables d’en faire partie demain.
    L’éventualité devrait me réjouir, mais j’avoue que ce n’est pas le cas ce soir !
    En union de prières.

  6. Je pense au contraire que l’on se fait avoir. Les politiciens ne l’ont toujours pas compris. Les pays européens se laissent grignoter tout doucement. Cela se voit.
    Ce n’est pas une question d’être raciste ou non. Mais comme le dit ce jésuite égyptien : “C’est une société de type totalitaire”.

  7. Chers amis, encore et toujours lisez et apprenez par coeur le livre de Jacques Ellul Islam et judéochristianisme + Bat Ye’or + Anne Marie Delcambre + Annie Laurent. L’Islam EST ontologiquement un totalitarisme.

  8. Le problème c’est de différencier les islamistes des musulmans modérés. Pourtant la distinction n’est pas artificielle.
    De plus le dialogue, l’évangélisation doit s’adresser à tous, y compris aux islamistes. Saint François d’Assise, le Bienheureux Raymond Lulle, le bx Charles de Foucault et tant d’autres martyrs chrétiens (canonisés ou non) nous sont des exemples de tentatives d’évangélisation.
    Le tout est de ne pas désespérer au plan religieux et de combattre pour le bien commun au plan politique.

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