Partager cet article

France : Société

Interdit aux bébés

S'il avait écrit à l'entrée de son restaurant "interdit aux Juifs", il serait déjà en prison. Mais il n'a écrit que "interdit aux poussettes" :

"Le patron du Michelangelo à Antibes n’accepte plus les
enfants dans les poussettes. […] "Je
ne suis pas le seul à le faire, mais je suis probablement le seul à le
dire – et à l’afficher. » Index tendu, Mamo, patron du Michelangelo à
Antibes, désigne le panneau accroché à l’entrée de son établissement :
«  Interdit aux poussettes »
. […] « Premièrement, il y a un souci de sécurité. En cas
d’incendie, je suis responsable. Deuxièmement, les gens qui viennent
manger chez moi veulent du calme. Ceux qui ont des enfants payent une
nounou pour les garder ; ce n’est pas pour supporter les gamins des
autres! »

L’homme s’interrompt. Il ne faut pas le cuisiner longtemps
pour qu’une troisième raison sorte du four : « Une poussette, c’est une
place perdue. Lorsque le restaurant affiche complet, ce qui arrive
presque tous les soirs en saison, c’est une perte sèche
. »"

Partager cet article

26 commentaires

  1. “La théïère qui rit” rue de la Cité à Genève affiche la même interdiction

  2. Michelangelo peut-être, mais loin d’être un ange…

  3. Une petite liste des restaurants et commerce anti-famille à éviter définitivement et à faire connaitre autour de soi serait un plus.

  4. Pas trop vite !
    Ce monsieur a quand même le mérite de ne pas etre hypocrite.
    Et puis, nous sommes donc prévenus : s’il ne veut plus de bébés, il n’aura également plus d’enfants, voire plus de mineurs dans son resto. Et plus de parents aussi !
    Il est possible qu’il regrette dans pas longtemsp d’avoir des chaises vides en lieu de poussettes.

  5. Il pourrait aussi demander à voir la feuille d’impôt des clients avant de n’accepter que les plus fortunés.
    Pas de bras, pas de chocolat = pas de poussettes, pas de retraite !

  6. Souvenez-vous de la RATP et sa campagne: les poussettes faut pas pousser ! Imaginez une seconde la campagne “les arabes faut pas pousser !”.. pays de fous !

  7. Je suis d’accord avec lui. Quand je vais au restaurant, ce n’est pas pour entendre brailler la marmaille des autres. L’enfant-roi, c’est à la maison.

  8. Cela pourrait être écrit plus aimablement… Du genre “parents, merci de plier les poussettes et de prendre bébé sur vos genoux”

  9. je suis d’accord avec ce restaurateur. et maman avec gosse en poussette justement.

  10. A contrario il y a beaucoup de restaurants qui non
    seulement acceptent les poussettes, mais proposent
    gentiment des chaises-bébé !
    Du moins ici, à La Baule . Et si ça chahute un peu ,
    ce n ‘ est pas dramatique , même si je suis d ‘ accord avec @Siber : l’ enfant roi est détestable …

  11. Ce monsieur ne veut plus de nos bébés, eh bien, n’allons plus chez lui!
    Il y a parmi les restaurateurs des gens bien plus accueillants que ce monsieur, qui mettent même à disposition des chaises hautes pour les tout-petis, ce qui présente en outre l’avantage qu’on peut laisser la poussette de côté, où elle n’encombre pas le passage des clients et du personnel de service.
    Je connais un restaurant qui pratique ce genre d’accueil très aimable, c’est La Vague, à Paramé, près Saint-Malo.

  12. Certes il est bel et bon d’avoir des enfants, pour autant, le règne des enfants imposés partout, et en particulier dans des lieux qui ne sont pas faits pour les enfants, devient délirant. En cela, la règle posée par ce restaurateur n’est pas illégitime, loin de là : les resto d’un certain niveau ne sont pas faits pour les enfants en bas âge.
    L’idée que les enfants doivent être imposés partout, en tout lieu, est extrêmement récente et concomittente à la planification des naissances qui fait des petits des stars que l’on expose, que l’on emmène partout et que l’on idolâtre.

  13. Bien d’accord avec ce restaurateur et ceux qui le comprennent.
    Je pense surtout que, mis à par la sécurité, c’est plutôt que poussette = souvent cris et pleurs de bébés.Il faut se rendre à l’évidence que les jeunes parents ne savent plus beaucoup éduquer leur enfants.
    Lorsqu’un enfant gêne l’entourage par ses cris ou ses gesticulations, c’est à ses parents de le recadrer : la politesse exige que l’on impose pas de désagréments à son prochain.
    Comme il y a le code de la route, il y a aussi le code de bonne conduite en toutes circonstances et à apprendre très tôt.

  14. Je croyais que depuis 1968 …il était interdit.. d’interdire …les interdits frappés d’interdiction par les censeurs censés être plus sensés que ceux auxquels le bon sens était interdit !

  15. j’ai 23 petits enfants…. mais j’ai quitté un restaurant dans lequel ..; il y avait des poussettes …. avec des bébés braillards
    je ne vais pas au restaurant pour entendre crier les enfants des autres ..;;
    le resto c’est une détente ..;

  16. Un restaurant est un lieu privé qui est parfaitement libre d’accepter qui il veut.
    Il y a des restaurants chers et des restaurants bon marché, des restaurants où l’on va en famille et des restaurants gastronomiques, des restaurants populaires et des restaurants snobs, des fast-foods et des trois étoiles Michelin.
    Amener son bébé au restaurant n’est pas un droit de l’homme, même pas un droit de l’homme chrétien. D’ailleurs, aller au restaurant n’est pas un droit de l’homme. En fait, aller au restaurant est un luxe de riches.
    Bien sûr que les bébés n’ont pas droit de cité dans un restaurant haut de gamme, où l’on va pour apprécier la gastronomie, pour participer à une fête coûteuse où tout est réglé au millimètre.
    Je suppose que ce restaurateur a dû apposer cette affiche parce que les gens étant de plus en plus sans-gêne, la correction allant de moins en moins de soi, cette règle de base de la politesse selon laquelle on n’a pas à infliger ses enfants à autrui est de moins en moins respectée par la population.
    J’imagine que si je sollicite d’être hébergé quelques jours dans un monastère qui accueille des hôtes payants, que je me pointe accompagné d’une dame en blouse transparente et en jupe ras-la-touffe, et que j’ai la bonne idée d’arborer un ticheurte avec le slogan “Ni Dieu ni maître”, il se trouvera bien un père abbé pour me signifier que, heu… ma présence n’est pas vigoureusement souhaitée.
    Dans un restaurant, c’est pareil, mutatis mutandis.

  17. Le patron du Michelangelo est comme notre sinistre Manuel Gaz, tous deux n’aiment pas les poussettes.

  18. Mais enfin, c’est un lieu privé, le patron à le droit d’accepter ou non des clients..
    Ca me fait penser à ce couple de pâtissier qui refuse de servir de homos, c’est pareil…

  19. Je connais un couple qui a un enfant de deux ans et demi qui pleure pour un oui ou un non. Ils le gâtent exagéremment et si on lui refuse quelque chose, le gamin se met à brailler. Les parents sont pareils : ils braillent tellement forts qu’on les entend dans le voisinage… Même un soir, mes voisins sont venus me dire qu’ils en avaient marre d’entendre ces personnes crier et hurler.
    Un jour, j’étais avec eux dans un magasin (genre foirfouilles) et le gamin était attiré par un jouet, les parents m’ont demandé de le lui acheter et je leur ai dit que je n’avais pas assez. Le gamin s’est mis aussitôt à pleurer. De plus, il est tellement capricieux que chaque fois il demande à ce que sa mère le prenne dans ses bras… Si elle le refuse, il se met à pleurer. C’est énervant à la fin.
    Le père qui travaille dans le bâtiment me demande de l’argent pour son gamin… Il le place à la banque (alors qu’il n’a pas beaucoup de moyens)… Je trouve cela ridicule : moi, j’ai mes chats et ils ont besoin eux aussi d’avoir des sous pour leur nourriture et les soins vétérinaires. Je vais ouvrir un compte pour mes bêtes que j’utiliserais chez le vétérinaire.
    J’aime bien les enfants mais il faut savoir les éduquer. Ne pas être trop capricieux ni énervant et savoir vivre normalement…
    Je me demande comment ce petit garçon sera à l’école si la maîtresse lui dit de ne pas faire ceci ou cela (tirer les cheveux de sa camarade ou d’être insupportable)… Il aura des soucis dans l’avenir.

  20. Il n’y a plus de courtoisie en France. Normalement un restaurant devrait accueillir tout le monde – mais tout le monde ne devrait pas aller dans certains types de restaurant.
    Voyez les églises : quand je devais m’y rendre, très jeune enfant, ma mère me faisait asseoir sur le prie-dieu et me fournissait de quoi m’amuser sans faire de bruit. Du reste ses “gros yeux” suffisaient à me rendre sage.
    Actuellement, bien que le Curé ait aménagé une garderie, les bébés braillent sans que les parents les emmènent dedans, les 2-3 ans courent et jouent dans les contre-allées, font mille galipettes au pied des marches de l’autel sans que personne n’y trouve à redire.
    C’est le même laisser-aller dans les espaces publics et les restaurants. Un manque d’éducation complet. Et pourtant j’ai vu récemment pérorer à la TV un éducateur disant que “tout était fait à quatre ans”.
    En effet, si on ne peut maîtriser un enfant de moins de quatre ans, que fera-t-on de lui quand il en aura quinze ?

  21. @malba
    “Mais enfin, c’est un lieu privé, le patron à le droit d’accepter ou non des clients..”
    Je ne le crois pas car cela s’apparente à un refus de vente,(un commerce est par essence un lieu public) et il s’expose à une plainte en justice, mais bien peu osent franchir le pas et porter plainte, ce qui fait la force de certains.

  22. Mettons nous à sa place, des poussettes c’est jolies, mignons, mais encombrants dans un restaurant.
    Le repas chez soi, en famille c’est mieux, le restaurant n’est pas une garderie.
    Que feriez-vous, si vous étiez restaurateur ?

  23. A l’ambassade de France lundi dernier, il était également interdit d’entrer avec des poussettes : mesure de sécurité.

  24. Je suis une grand-mère moi aussi,et lorsqu’il m’arrive d’aller au restaurant, je trouve vraiment détestable de subir les cris, les pleurs et autres gambades autour des tables, (même dans des restaurants “chics”) sans qu’aucun des parents(père ou mère) n’intervient pour stopper ce genre de situations. Les jeunes parents et voir certains grands-parents laissent tout faire à leurs progénitures parce qu’il ne faut pas les contrarier. L’enfant-roi doit rester chez lui !

  25. Fils de famille nombreuse, papa moi-même, je comprends le souci de préserver la tranquillité des clients.
    Ce n’est pas être anti-enfants que de vouloir s’offrir un bon repas dans des conditions sereines.
    Sinon on va chez McDo et son super espace enfants qui pue les pieds.

  26. Contre les enfants turbulents, je préfèrerais nettement le panneau “Les enfants sans surveillance sont vendus au cirque”. Le message passe sur un fond d’humour.
    Quand à la place qu’occupe la poussette, c’est un faux argument. Pas d’enfants, pas de clientèle familiale. Le restaurent vise donc un autre public, voilà tout !
    Vous avez tort de croire que ce gérant soit dénué d’hypocrisie Nimier( http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/interdit-aux-bébés.html#c6a00d83451619c69e2019aff5b0c1b970b ).

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services