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L'Eglise : Benoît XVI

“Infaillible”…

le Pape n’est pas à l’abri d’une erreur, commente Reuters

Rien qui puisse remettre en cause cependant l’infaillibilité pontificale, un dogme défini en 1870 sous le pontificat de Pie IX, selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu’il statue "ex cathedra", c’est-à-dire en tant que docteur suprême de l’Eglise et en engageant sa pleine autorité apostolique, en matière de foi et de morale.

Quelques esprits perspicaces ont relevé une erreur de détail dans le dernier ouvrage du pape Benoît XVI, "Jésus de Nazareth", en vente depuis lundi en Italie et en Allemagne.

Le pape écrit en effet que le père John Meier, professeur à l’université américaine Notre-Dame, est un jésuite, alors qu’il est en fait prêtre du diocèse de New York. "Le pape n’est pas infaillible – il y a une petite erreur dans son dernier livre", écrit alors malicieusement le journaliste italien Sandro Magister, spécialiste des religions, sur son blog Settimo Cielo ("Septième Ciel").

Marie Sophrone

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5 commentaires

  1. “le Pape n’est pas à l’abri d’une erreur”
    C’est vrai et c’est heureux (ce serait un extra terrestre sinon). Ceci étant, c’est vraiment “chercher la petite bête”. Tout le monde sait que le pape n’est infaillible que dans certains cas extrêmement délimités.
    [Vous savez ce que l’expression “faire de l’humour” signifie?
    Je pense vu l’adjectif “malicieusement et la définition de l’infaillibilité pontificale que le journaliste italien Sandro Magister et Reuters à sa suite ont simplement voulu paisanter gentiment…
    Marie Sophrone]

  2. Reuters a sans doute oublié de rappeler que Benoit XVI lui-même avait prévenu : “Ce livre n’est absolument pas un acte relevant de mon magistère, mais seulement une expression de ma recherche personnelle”, et que son autorité papale n’y était pas engagée…
    Mais Reuters a ausi précisé en quoi consistait exactement l’infaillibilité pontifical qu’un commentateur a eu la bonté de développer. Il ne faisait d’ailleurs que retranscrire le commentaire du journaliste italier Sandro Magister, qui jouait “malicieusement” (comme c’est souligné) sur le terme infaillible.
    Marie Sophrone]

  3. Plus exactement, le texte qui donne la définition de l’infaillibilité pontificale est la Constitutio dogmatique « Pastor aeternus » — 1er concile du Vatican — 18 juillet 1870, qui indique :
    « C’est pourquoi, nous attachant fidèlement à la tradition reçue dès l’origine de la foi chrétienne, pour la gloire de Dieu notre Sauveur, pour l’exaltation de la religion catholique et le salut des peuples chrétiens, avec l’approbation du saint Concile, nous enseignons et définissons comme un dogme révélé de Dieu: le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église.
    Si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition, qu’il soit anathème ».

  4. Etre traité de Jésuite : est une injure ou une éloge…
    Je connais de bons moines dont l’espiègle activité du déjeuner lors de la lecture recto-tono est de compter les points pro-jésuites et anti-jésuite avec une assiduité sans relache (Je ne donne pas de noms mais il s’agit d’une célèbre Abbaye en forme de centrale nucléaire dans les limites de l’appélation Saint Nectaire… Je ne voudrais pas faire la mauvaise langue mais le leader des bouffeur de jésuite à coté duquel Pascal est un enfant de Choeur est le Père Célérier alors que leur fervent et loyal défenseur est le Père Zélateur des novices de Choeur)
    Tous ça pour dire qu’on ne s’ennuie pas pendant les repas et les récréations même si les joutes sont assez subtiles…
    [“Jésuite” ici n’était pas une injure mais un état… Je ne vois pas le pourqoi de ce commentaire, même si je ne conteste pas le contenu.
    Marie Sophrone]

  5. Tout à fait, nous avons bien noté et goûté la malice de cet article !
    Heureusement que l’humour résiste encore, malgré les sinistres attaques des tenants du “politiquement correct”…

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