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Pays : International

Indépendance de l’Algérie : ce n’est pas la fête

Lu dans Minute :

"« Le Quotidien d’Oran » pose la question qui fâche: que faire le 5 juillet prochain? « Il y a eu trop de choses depuis cette époque. D’abord un coup d’Etat [1965, renversement du président Ben Bella, ndlr]. Ensuite la naissance de milliers de faux anciens moudjahidin [combattants, ndlr] qui ont mangé l’histoire nationale et lui ont donné ces airs trop maquillés d’un vieux métier de l’humanité. Ensuite, aucun Algérien n’a marché sur la Lune. Ensuite? Il y a eu des milliers de morts, des torturés, des internés, des massacrés, des abattus dans le dos [guerre civile durant les années 1990, ndlr] et des exilés. Vers la France. Du coup, ce n’est pas évident de rejouer la joie de 1962. Le coeur est dans la chaussure et la chaussure est tournée vers la tombe ou la mer ». Et le journaliste de conclure, amer: « Donc ce 5 juillet, on peut rester chez soi. Fermer sa porte et éviter la fête et la défaite. Comme pour certains, avant 1962. On peut aussi crier “Vive la France!”, comme certains avant le 5 juillet 1962. Ou faire semblant de crier “Vive l’Algérie!”, comme avant la libération »."

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6 commentaires

  1. La pilule est amère des deux côtés de la Méditerranée et ce sont toujours les mêmes oligarques, également des deux côtés de la Méditerranée, qui gardent le pouvoir, faisant de leurs peuples respectifs des assistés.
    L’Algérie, avec la richesse de son sous-sol et l’apport de la modernité des Européens par rapport aux périodes musulmanes puis l’occupation ottomane, avaient tout pour être un grand pays prospère, mais …Se poser vraiment la question sur le sort de ce qui s’appelle depuis près de trois siècles l’Algérie (et non pas en disant c’est la faute aux autres), serait déjà commencer à vouloir s’en sortir.
    Le problème de l’Algérie (et d’ailleurs de l’Afrique dans son ensemble) c’est d’abord vouloir être les propres acteurs de son pays et refuser, dans l’honneur et l’honnêteté, les béquilles de l’étranger honnis mais bien utiles que cela soit sous la forme de la piraterie et de l’esclavage,avec asservissement des dhimmis, avant 1830, tutelle et la mise en valeur par la France jusqu’en 1962; puis de puissances étrangères par un assistanat puis ou moins direct ou déguisé (y compris médical et social et notamment français), européen, ou chinois (industrie du bâtiment en Algérie, etc).
    Le dernier numéro de la Nouvelle Revue d’Histoire est très intéressant notamment avec des articles sur les Berbères populations autochtones; bien sûr la splendide époque romaine; les vandales (venus de Scandinavie) à l’époque de St Augustin; la période byzantine, et l’islamisation-arabisation du pays.

  2. Wouaoh!
    Si c’est “le Quotidien d’Oran” qui l’écrit, c’est certainement la vérité.
    Verrons-nous en France certains reconnaître leur négationnisme et faire acte de repentance?
    Ça, ce serait un vrai changement!

  3. Parfois il vaut mieux lire la presse algérienne que française sur la réalité de l’après guerre d’Algérie …

  4. Un moudjahid est un combattant du jihad.

  5. Pratiquement aucun rappel des massacres d’Oran sur un quelconque média – ou si peu.

  6. Un moudjahid est un combattant du jihad.
    OUAIS ET ALORS?

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