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Pays : Espagne

Indépendance de la Catalogne : coalition des gaucho-libertaires, des marxistes, des islamistes et des séparatistes

Lu sur Réinformation.tv :

6a00d83451619c69e201b8d2aae8ab970c"Quel est le point commun entre Younès Abouyaaqoub, le tueur islamiste des Ramblas, Arnaldo Otegi, le marxiste et ancien membre de l’ETA à la tête du parti séparatiste d’extrême gauche basque EH Bildu, Nicolás Maduro, le président-dictateur, également marxiste, du Venezuela, Pablo Iglesias, le chef du parti espagnol d’extrême gauche (financé à l’origine par Chávez puis Maduro) et les indépendantistes catalans ? Leur engagement, à des degrés divers, en faveur d’un référendum d’autodétermination en Catalogne. A cette coalition des gaucho-libertaires, des marxistes et des séparatistes, il faut ajouter, comme dans les années 1930, les nationalistes basques de centre droit (PNV).

D’après la mère du terroriste islamiste des Ramblas qui a parlé au journal italien Corriere della Serra, Younès Abouyaaqoub se sentait catalan et était favorable à l’indépendance de la Catalogne. Il avait même fait du travail bénévole en faveur du « Oui » au référendum illégal prévu pour le 1er octobre. Surprenant ? Pas du tout, cela fait des années que les séparatistes catalans encouragent l’immigration musulmane, font obstacle à la lutte contre l’immigration illégale menée par la police espagnole dans leur région et ferment les yeux sur l’activité des très nombreuses mosquées salafistes.

On ne rappellera jamais assez les mots prononcés en 2010 par Abdelwalhab Houizi, imam de la mosquée Ibn Hazn de Lérida, devant des fidèles musulmans (l’enregistrement avait été diffusé sur Internet) : « Ils [les indépendantistes catalans] cherchent notre soutien pour obtenir des votes, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que quand ils nous laisseront voter, nous voterons tous pour les partis islamiques, car nous ne raisonnons pas en termes de gauche et de droite. Ceci nous fera gagner les mairies, et à partir de là, avec les compétences étendues des collectivités territoriales, l’islam commencera à s’implanter. » Lors de la « Consultation populaire » de 2014, les séparatistes catalans avaient encouragé – avec succès – les musulmans à voter et ils avaient même autorisé les résidents sans nationalité espagnole à se prononcer eux aussi sur la séparation de la Catalogne du reste de l’Espagne.

L’extrême gauche en faveur de l’autodétermination de la Catalogne

Pour le président vénézuélien Maduro, dont on connaît l’attachement à la démocratie et à l’État de droit, le Premier ministre espagnol, en refusant un référendum aux Catalans, agit en dictateur. Son allié et ami en Espagne, Pablo Iglesias, du parti d’extrême gauche Podemos, considère que les hauts fonctionnaires arrêtés la semaine dernière par la Garde civile dans le cadre de perquisitions du gouvernement de la Généralité de Catalogne sont des prisonniers politiques. Iglesias ne reconnaît pas en revanche la qualité de prisonniers politiques aux opposants de Maduro emprisonnés au Venezuela. S’il ne soutient pas directement le référendum illégal du 1er octobre (contrairement à sa branche catalane Podem), le parti Podemos se prononce en faveur d’un référendum d’autodétermination convenu avec Madrid en Catalogne et dans toute région d’Espagne qui pourrait vouloir se prononcer sur la question de son appartenance à une nation commune. Même chose pour la très gauchiste Ada Colau qui dirige la mairie de Barcelone. La non moins gauchiste maire de Madrid, l’ancien juge Manuela Carmena, va encore plus loin en soutenant ouvertement la tenue du référendum illégal. Et au sein même du camp séparatiste catalan, il y a bien sûr le parti d’extrême gauche CUP, et ses milices violentes. […]"

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12 commentaires

  1. CQFD. C’est ce qui se passe en France. Là, on ne peut pas dire que nous étions pas informés, c’est impossible. Ou sinon, c’est du mensonge.
    Il faut absolument diffuser très largement ces informations.
    Et que les médias ou plutôt nos responsables politiques en parlent, c’est urgent.

  2. Certes l’indépendantisme catalan est majoritairement porté par la gauche catalane ( pas la gauche espagnole, qui s’y oppose) et n’est pas un nationalisme conservateur dans ses valeurs.
    Mais ce n’est pas aussi simple. L’indépendantisme catalan est une vieille revendication, qu’on retrouve à tous les étages de cette société, et porté essentiellement par une longue histoire de confrontation avec le pouvoir central et de vie à la marge du reste du territoire occidental de l’Espagne.
    Ainsi la Catalogne n’a pas été occupée longtemps par les Arabes, et libérée par Charlemagne en 871, alors que le reste de l’Espagne a passé 7 siècles sous le joug musulman.
    Le démarrage industriel de le Catalogne à al fin du XIXeme siècle a largement devancé celui du reste de l’Espagne.
    Il y a des spécificités, une culture , une langue , un territoire, des institutions anciennes qui méritent un regard plus conciliant vis -à-vis d’un nationalisme qui ne nous est pas si étranger, du point de vue du respect des peuples à décider de leur avenir.

  3. @Martin
    “Et que les médias ou plutôt nos responsables politiques en parlent, c’est urgent.”
    vous vous faites des illusions, c’est un voeu pieux? Vous savez très bien que nos médias et nos responsables politiques sont favorables à l’immigration-invasion en France. Et ils n’ont pas besoin de séparatistes trop faibles pour favoriser le grand remplacement. Ils le favorisent eux-mêmes.

  4. Il y a un sacré pied-de-nez historique dans cette affaire.
    C’est grâce au fait que l’Espagne était divisée en provinces totalement autonomes qu’une partie du territoire, Castille et Aragon, a pu échapper à l’invasion musulmane, procéder à la Reconquista et récupérer le pays entier en faisant tomber le royaume de Grenade.
    Si l’Espagne avait été un Etat centralisé, les maures pouvaient aussi bien s’en approprier la totalité en faisant plier le pouvoir central.
    Aujourd’hui, c’est exactement le contraire. C’est parce que certaines régions veulent une autonomie totale que le pays est en danger, car chaque région sera moins puissante pour s’opposer à l’islamisation. Et la Catalogne, territoire extrêmement travaillé et infiltré, est un maillon faible.
    Juste une idée en passant mais je peux me tromper : ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard au sens où la Catalogne, c’est l’ancien territoire espagnol de la couronne d’Aragon, où étaient restés des Morisques (musulmans d’Espagne convertis au catholicisme et leur descendance) en grande quantité : Fernand Braudel a publié des cartes démographiques qui les montrent à 40% de la population (!) dans le pays valencien au XVIIe siècle.

  5. Je pense pour ma part que les anarcho-gauchistes (vieille tradition espagnole !) espèrent instaurer un véritable laboratoire économique, sociologique et culturel avec l’indépendance de la Catalogne, qui deviendrait dans leur mains un territoire soumis à une dictature, comme la charia impose aux musulmans son code délirant d’interdits et d’obligations en tout genre…
    Elle est où, la majorité des catalans qui ne demandent qu’à vivre tranquillement dans leur région disposant d’une large autonomie ?

  6. Et puis qu’est ce que c’est que ce drapeau catalan sur lequel “ils” ont ajouté un triangle bleu et une étoile blanche (elle n’est pas encore rouge…) ?
    C’est pour imiter le drapeau cubain ? Peuvent pas respecter leurs propres couleurs ?

  7. Une langue? On peut se faire comprendre en catalan jusqu’à Valence, où le dialecte ressemble. A Madrid : impossible. Quant à Buenos Aires, Caracas, Mexico, La Havane, ce n’est même pas la peine d’essayer. La littérature catalane? Connais pas. C’est un peu comme l’ukrainien en Ukraine. Cela fait rire les lituaniens, entre autres. On n’y peut rien, c’est comme cela.

  8. http://www.brezhoweb.com/video/teulfilmou/fins-a-la-victoria-40vostfr41.html
    Je suis d’accord avec Lionel Bardinet. Ce n’est si simple.
    @Marcos, vous devez avoir le même discours sur le breton j’imagine ?

  9. Famille Chrétienne cette semaine a donné aussi un article de qualité.
    On y trouve par exemple l’implication des catholiques aussi, avec une abbaye qui a formé une élité en faveur de l’indépendance catalane.
    En Bretagne, l’abbé Parrot a suscité la reconstruction de Landévennec dans cette optique aussi. Il y a le même phénomène au Pays Basque espagnol.
    Que dit l’Eglise ? Salon le principe de subsidiarité, elle a une doctrine très équilibrée : rapprocher le pouvoir à l’échelon efficace le plus proche de la personne.

  10. Attendez la suite! Si les catalans ont leur indépendance, la Gauche au pouvoir deviendra raciste et ne pourra plus supporter la violence islamiste ! Il y aura un renversement d’ opinions !….

  11. Voici l’un des cris de guerre des independentistes: “L’única esglèsia que illumina és la que crema”. La seule église qu’illumine est celle qui brûle. Tapez ça sur internet, toujours signé avec des drapeaux independentistes. Ça va bien finir je vous dis.
    D’une autre part, dans les stades de foot et ailleurs en Espagne tous, de 3 a 93 ans, s’amusaient bien à cirer “p… Barça y p… Cataluña, no son españoles, son hijos de p…”. En gros, des insultes contre la Catalogne, et cela depuis il y a plus de 30 ans.
    Ils sont tous coupables, et ça va finir en baston générale.
    Morale: continuer à chanter la chançonnette “la Bretagne c’est pas la France…”. Vous allez voir,ça va bien se passer…. Ne pleurez pas 30 ans plus tard.

  12. Et pourtant, réellement, la Bretagne, ce n’est pas la France (à part essayer d’arracher ses racines, qu’a-t-elle fait ?). Cependant, il faut la reconstruire sur un roc solide, une Bretagne catholique comme le voulait l’abbé Perrot, et je pense que nous sommes loin d’être prêts !

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