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France : Politique en France

Il n’y a qu’une solution : sortir du socialisme, y rentrer plus profondément ne pourrait être qu’une funeste erreur

21 économistes (dont Jacques Bichot, Jacques Garello, Bertrand Lemennicier, Jean-Yves Naudet…) publient une tribune :

"Le programme de François Hollande et de ses amis socialistes procède de motivations démagogiques, mais qui sont illusoires et destructrices : augmenter le SMIC au lieu de libérer les énergies, punir les riches au lieu d'inciter tout le monde à l'effort productif, dépenser pour stimuler la croissance (en fait pour acheter des clientèles) au lieu d'utiliser au mieux les ressources. Le socialisme n'a jamais réussi, sous sa forme extrême – le communisme – comme sous sa forme plus modérée – la social-démocratie. Il est en effet incontestable que la prospérité est étroitement corrélée au degré de liberté économique. 

Comment peut-on encore, au XXIème siècle, après des décennies et des siècles de réflexion et d'expériences, croire à des recettes qui relèvent plus de la magie incantatoire que de la science ? Comment peut-on croire que l'Etat peut manipuler l'économie comme le ferait un conducteur de locomotive en poussant quelques manettes ? Comment peut-on imaginer qu'il suffirait de fabriquer ex nihilo des unités monétaires irréelles pour que les hommes se mettent à produire plus ? Comment croire qu'un Etat peut promouvoir la croissance par le seul fait qu'il dépense plus, sans se rendre compte qu'il prélève par l'impôt ou par l'emprunt les ressources nécessaires à ses gaspillages et à ses dépenses démagogiques? 

La croissance ne se décrète pas, elle est le résultat non planifiable des décisions et des actes innombrables d'individus capables d'efforts et d'imagination. Mais pour cela il est indispensable de ne pas freiner leurs élans par des contraintes règlementaires paralysantes ou des impôts spoliateurs. C'est dire que la politique socialiste qu'un François Hollande ferait si, malheureusement, il accédait au pouvoir suprême, avec le soutien de ses alliés inévitables – communistes et écologistes – ne pourrait produire que la stagnation économique, un chômage et une pauvreté accrus, un endettement public insupportable.  

Il est tragique qu'on puisse penser qu'on va améliorer le sort de certains en punissant et en spoliant les autres. Nous sommes tous solidaires dans une société humaine et il est dans l'intérêt de tous d'inciter chacun à donner le meilleur de lui-même. La France souffre depuis des décennies d'une faible croissance, d'un chômage élevé, mais aussi du manque d'espoir qui frappe en particulier les plus jeunes. Malheureusement, nous ne sommes pas sortis du socialisme, des étatistes de droite ayant succédé aux étatistes de gauche. Pour rendre l'espoir aux Français il n'y a qu'une solution : sortir du socialisme. Y rentrer plus profondément ne pourrait être qu'une funeste erreur…"

De façon un peu plus radicale, un lecteur m'écrit :

“Dans deux jours les socialo communistes sont au pouvoir. Il faut siffler la fin de la Récré ! Il y a un temps pour tout : L’étude des encycliques et autres profonds discours de nos 265 Papes lus sur le SB sont instructives et fortes intéressantes pour se forger une opinion. Aujourd’hui il faut sortir de la tranchée, comme les poilus de 14 l’on fait sans demander à leurs voisins de droite ou de gauche s’ils étaient Dreyfusard ou non : c’est l’UNION SACREE. Rangeons biens au fond de nos sacs, nos encycliques et longs discours, car le combat qui s’annonce risque d’abîmer ces jolis feuillets. A nos portes sont les communistes de la pire espèce. Ils rongent leur frein depuis 20 ans. Leurs lames sont bien aiguisées… Ceux qui refuseront le combat, en tortillant du popotin avec une pince à linge sur le nez, se feront les complices de la victoire des communistes révolutionnaires. En 14 c’était 12 balles."

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10 commentaires

  1. Dans ce cas, il faut empêcher Sarkopipo de nous resservir un gouvernement “ouvert” à gauche !

  2. ce qui semble échapper au lecteur “radical” (pas autant que Monsieur Léonetti tout de même?) et aux théoriciens de l’économie(c’est qu’actuellement , c’est la gauche qui protège le dimanche chômé contre la droite urltra-libérale.
    “Ils ont des yeux et ils ne voient pas”

  3. Arrêtez de nous culpabiliser. Si Sarkosy perd, c’est à cause de lui qu’il perd. Pas plus tard que ce matin, il n’a pas trouvé mieux que de dire qu’en aucun cas il ne ferait le moindre accord avec le FN. A deux jours du vote, ça manque de prudence.

  4. La situation catastrophique de notre pays est évidente. Mais qu’ont fait les économistes, intellectuels, spécialistes de ceci et philosophes de cela pour nous en préserver ?
    Vraisemblablement rien depuis 30 ans puisque la détérioration date à peu près de cette époque.
    Tous les St Jean du Front National ont crié. Non dans le désert mais sur la place publique. Ils ont été moqués et même persécutés. Insultés de nazis! de racistes! Eux dont beaucoup étaient orphelins de guerre et parfois même de guerres: de celle de 40 pour les parents et de celle de 14 pour les grands-parents.
    Non trop c’est trop. Vote blanc.

  5. le vote par dépit et le vote sanction sont des regards tournés vers le passé. ils ne font pas face à ce qui est devant, à ce qui est réel.

  6. ajoutons le vote aux mains pures, qui, s’il n’est pas fondamentalement orienté vers le passé, en prend parfois le chemin, et en tout cas ne touche pas terre.

  7. en réponse à Sancenay de l’auteur radical-)
    “ils ont les mains blanches, mais ils n’ont pas de main…..”

  8. Tout vote blanc émanant d’un électeur d’une “sensibilité” de droite favorise FH en privant son adversaire d’une voix. Il n’y a que deux candidats, et on est à la majorité relative. Si vous aidez ainsi à faire élire FH, il ne faudra pas venir ensuite vous lamenter ici ou ailleurs.

  9. @clovis
    Bien d’accord avec vous. Ceux qui votent blanc ou s’abstiennent et qui favorisent donc l’élection de Hollande seront les mêmes qui viendront se plaindre ici des premières mesures prises par la gauche.
    Bien sûr il y aura toujours des grincheux professionnels qui préfèreront finalement favoriser la gauche pour avoir tout le loisir ensuite de déplorer le chaos moral qu’elle va engendrer par ses mesures “sociétales”.
    Avec une bonne gauche, on pourra s’offusquer, se lamenter, appeler au salut de la France (avec le FN je suppose). Avec une droite, même gauchisante, l’opposition est moins franche.

  10. c tout à fait ça

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