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Pro-vie

Il faut parler et agir en sorte que les adversaires de la vie soient sur la défensive

Dans La Nef, Falk Van Gaver propose d'adapter notre vocabulaire :

"il semble que la thématique de la vulnérabilité pourrait être mise en avant pour réarticuler et réactualiser l’ensemble de la Doctrine sociale de l’Église (dont les fameux « points non négociables ») de manière offensive, en parlant un langage humaniste « intégral » que le monde puisse entendre tout en le dépassant dans le chantage affectif et sentimental qu’il utilise pour faire avancer ses fausses « bonnes causes ».

L’attention à la vulnérabilité, c’est le souci des personnes vulnérables (fœtus, enfants, handicapés, personnes âgées, malades, souffrantes, en fin de vie, mais aussi pauvres, sans-abri, immigrés, prisonniers, victimes, etc.) mais aussi des biens vulnérables, matériels et immatériels (environnement, culture, société, nation, etc.). […]

Il faut parler et agir en sorte que les adversaires de la vie soient sur la défensive, et dévoilent ce qu’ils sont vraiment : des partisans du nihilisme moral et de l’eugénisme social, qui promeuvent l’élimination des plus vulnérables. Cette authentique culture de la vie ne doit pas avoir peur de s’affirmer en rupture et dissidence d’avec nos « sociétés permissives contrôlées » et leur « culture de mort » dominante : « Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques, encore une fois, deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » [Benoît XVI, Discours à la jeunesse de Malte]."

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3 commentaires

  1. Nous devrions nous méfier particulièrement de l’emploi de l’expression “humanisme intégral” surtout venant de la partt de cet auteur et de ses amis dont les idées sont pour le moins très hétérodoxes la plupart du temps.

  2. Cette authentique culture de la vie ne doit pas avoir peur de s’affirmer en rupture et dissidence d’avec nos « sociétés permissives contrôlées » et leur « culture de mort » dominante : « Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques, encore une fois, deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » [Benoît XVI, Discours à la jeunesse de Malte].”
    Très bon article, mais attention, ce sont les valeurs évangéliques et non nous qui deviennent une contre-culture. Nous, nous sommes dans la société où nous portons des valeurs de justice, de vérité, de fraternité, de droits universels de l’homme, donc de liberté et d’égalité, nous ne sommes pas des dissidents. Mais dans la société où les démagogues sont rois, nous nous efforçons d’être le sel de la terre, sans sectarisme et en nous appuyant sur tout ce qui est bon, donc les droits universels de l’homme comme nous y engagent les Papes (y compris saint Pie X). En invoquant la Déclaration universelle des droits de l’homme comme nous y engageait Jean XXIII.

  3. c’est bien ce que nous recommandons depuis quelques décennies au risque de défriser quelques âmes sensibles.Merci tout de même à la Nef de s’en apercevoir et de lutter désormais sans souci de conformisme médiatique, n’est-ce pas ?…

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