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Liberté d'expression

Homophobie : terme orwellien qui désigne un « crime-pensée », machine à tuer la liberté de penser

Christian Vanneste est intervenu à l'université d'été organisée par le diocèse de Fréjus-Toulon. Extrait de son compte-rendu :

"Deux jours au pied de la grotte de sainte Marie-Madeleine, dans
l’Hôstellerie de la Sainte-Baume, tenue par les Dominicains qui veillent
sur le sanctuaire et accueillaient la troisième édition des universités
d’été crées à l’initiative de Mgr Rey, l’Evêque de Toulon-Fréjus et
portées par l’Observatoire Socio-Politique de ce diocèse. Le thème en
était certes le changement, mais à travers lui, en fait, la résistance.
La participation de la Présidente de la Manif Pour Tous, Ludovine de la
Rochère, soulignait combien le grand mouvement contre le mariage unisexe
et la mobilisation qu’il avait entraînée étaient les ferments de la
réflexion des participants, des Chrétiens fervents et engagés réunis
dans un « lieu où souffle l’esprit ». Résister à la dérive de notre
société, à la montée de l’individualisme narcissique, du consumérisme
matérialiste et du relativisme paresseux, tel était l’état d’esprit des
Catholiques réunis à la Sainte-Baume, mais c’était moins résister au
changement, que changer de résistance, en la rendant à la fois plus
dynamique, plus réfléchie et plus créatrice
. Par ses méthodes d’action,
par son inventivité conceptuelle et tactique, la Manif Pour Tous, a
surpris et a atteint ses objectifs, sauf le dernier, le retrait de la
Loi Taubira. C’est la raison pour laquelle sa Présidente, après avoir
retracé l’historique du mouvement a clairement indiqué que le combat
continuait, de manière plus générale contre toutes les actions menées
par le pouvoir et les groupes de pression porteurs de la culture de
mort, et de la marchandisation du corps humain
. Elle a également précisé
l’état des relations entre la Manif Pour Tous et Frigide Barjot qui a
fait d’ailleurs un passage au repas du vendredi soir, sans susciter
beaucoup d’intérêt
. Elle n’a pas été « virée » comme elle cherche à le
faire croire, mais est partie, croyant entraîner le gros des troupes,
alors que celles-ci ne la suivaient absolument pas sur le projet d’union
civile. Que les homosexuels hostiles au mariage aient participé aux
manifestations était excellent, mais pour la plupart des opposants,
l’homosexualité n’est qu’un aspect de la vie intime. Elle n’a pas à être
institutionnalisée ni reconnue par la société puisqu’elle ne répond pas
à la vocation anthropologique du couple qui est, bien évidemment, de
prolonger l’espèce humaine à travers une filiation claire d’abord et une
éducation équilibrée ensuite
. J’ai d’ailleurs interpellé Mme de la
Rochère sur l’emploi malheureux du mot « homophobie ». Ce terme
orwellien qui désigne un « crime-pensée » propice aux amalgames n’est
qu’une machine à tuer la liberté de penser
. Lorsqu’on parle la langue
totalitaire des adversaires, on finit par penser comme eux. […]"

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4 commentaires

  1. Concept Orwellien et avant tout concept piégé pour les Chrétiens.
    En effet, la Bible est clairement homophobe dans sa condamnation de l’homosexualité la considérant dans l’Ancien Testament comme un péché grave méritant la mort et dans le Nouveau Testament comme pouvant faire perdre le salut ce qui n’est pas mieux.
    Le problème est que selon la Bible l’on ne peut avoir une attitude neutre devant le péché, Dieu hait le mal et donc on ne peut être à mi-chemin entre “l’hétérosexualité” et “l’homosexualité” mais on choisit l’une de ces tendances contre l’autre.
    Avant d’être homophobe, la Bible est “péchéphobe” et engage tous ceux qui la lisent à rejeter le péché et ne pas avoir une attitude neutre vis-à-vis de lui.
    Aussi, pour revenir à la Manif pour Tous, je trouve regrettable que ses dirigeants, pourtant catholiques engagés, aient repris le concept politiquement correct d’homophobie, plaçant les catholiques dans une position fausse. Bien sûr, il ne s’agit pas de juger les personnes et la Bible nous rappelle que nous sommes tous pécheurs mais je crois que comme auparavant dans le cas de l’idéologie communiste, la guerre des mots est primordiale.

  2. “Lorsqu’on parle la langue totalitaire des adversaires, on finit par penser comme eux.”
    Voilà effectivement quelque chose qui me chiffonne depuis longtemps.
    Notre langage est l’expression de notre culture et celle-ci le façonne (et vice-versa).
    En parlant verlan on est déjà un peu racaille.
    En parlant comme les tenants de la culture de mort et en adaptant les expressions verbales de leurs mensonges, on s’associe déjà à leurs mensonges et on pactise avec eux.
    Attention (que ce soit à LMPT ou sur LSB) à parler un langage vrai, sans aucune compromission avec les mensonges de la culture de mort !

  3. L’homophobie d’aujourd’hui c’est l’anticommunisme primaire d’hier, et l’apostasie d’avant-hier : un anathème qui vous condamne au silence et à l’opprobre.

  4. “Homophobie”, n’est ce pas tout simplement la peur de l’Homme, crée à l’image et à la ressemblance de Dieu?
    La peur et la négation de genre humain, de l’espèce humaine même?

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