Je me suis encore fait avoir : lisant cet article du chroniqueur religieux du Monde, je me disais ligne après ligne que Tincq s’était adouci, que les critiques plus ou moins implicites restaient dans le champ de l’analyse légitime. Puis, patatras, vint la dernière phrase :
Benoît XVI n’est plus le curé de la planète, mais le pape, modeste et inspiré, d’une transition pour une Eglise moins monarchique, plus collégiale et apaisée.
Non, Tincq n’a pas (encore) changé : il est toujours persuadé que les Papes ne sont là que pour assurer des "transitions" vers le moment où l’Histoire lui donnera raison.
Charles Tinotti
Comment cela vous avez failli vous faire avoir ! un homme si avisé que vous aurait il pu ne serait ce qu’un instant penser que le diable puisse se convertir ?
Szymański
Moi c’est ce que je crois, pas pour le diable, mais pour l’homme.
Martes in Deo
[Censuré : pas d’insultes, SVP; HV]
encore une raison pour prier pour lui!!!
Eugène
Comme j’avoue ne point lire Le Monde, quelqu’un pourrait-il m’expliquer la pensée de ce Tincq? Comme son nom semble déchaîner les passions…
Henri Védas
En quelques mots, le cas Henri Tincq est particulièrement frustrant car :
1. Contrairement à tant d’autres journalistes, il connait son sujet.
2. Chrétien sans doute sincère, il dit parfois des choses justes et, à l’occasion, touchantes sur l’Eglise (dans cet article, sur Benoît XVI).
3. Il a des idées très arrêtées (et progressistes) sur la manière dont l’Eglise devrait évoluer.
4. Le problème n’est pas tant quand Tincq présente ses idées à la première personne, c’est sa manière systématique de les distiller dans des articles en apparence factuels, usant des procédés manipulatoires les moins glorieux (dénigrement, amalgame, citation de sources anonymes suspectes…)
rc
Henri Tincq est a l’Eglise ce que Bernard-Henri Levy est a la philosophie : Un beau parleur parisien, travaillant pour un journal en perte de vitesse, dont les livres ne sont jamais traduits a l’Etranger et ce, malgre des aides mediatiques pharamineuses.
Effectivement, depuis le temps, vous auriez du comprendre que la seule presence du nom ‘Tincq’ decredibilise completement une publication.
Dans le domaine du Catholicisme, il y a aussi d’autres noms qui permettent de juger immediatement si un livre doit partir a la poubelle sans meme l’ouvrir : Golias, Mgr Jacques Gaillot, Christian Terras, etc…
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