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France : Société

Hausse de la mortalité infantile : le gouvernement préfère encourager l’avortement

Hausse de la mortalité infantile : le gouvernement préfère encourager l’avortement

Le gouvernement a publié jeudi la loi n° 2022-295 du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement.

Dans le même temps, on apprend que la mortalité infantile repart à la hausse. Alors que la tendance est à la baisse dans les pays à haut revenu ces 30 dernières années.

À partir des données d’état civil de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) entre 2001 et 2019, les auteurs de l’étude font état de 53 077 décès de nourrissons parmi 14  622  096 naissances vivantes, soit un taux de mortalité infantile moyen de 3,63 pour 1 000 naissances vivantes (4 chez les garçons, 3,25 chez les filles). Près d’un quart des décès (24,4 %) sont survenus au cours du premier jour de vie et la moitié (47,8 %) au cours de la période néonatale précoce, la première semaine suivant la naissance. Près de 21 % des décès sont survenus pendant la période néonatale tardive (entre jour 7 et 27).

Dans le détail, les auteurs distinguent trois périodes :

  • entre 2001 et 2005, où le taux de mortalité infantile diminue fortement,
  • entre 2005 et 2012, où la baisse est plus lente,
  • puis à partir de 2012, où le taux de mortalité augmente, passant de 3,32 en 2012 à 3,45 décès pour 1 000 en 2019, soit une hausse de 7 %.

Le Pr Martin Chalumeau, pédiatre et épidémiologiste, qui a supervisé cette étude, déclare :

« Grâce à des analyses statistiques poussées, nous avons identifié une aggravation significative du taux de mortalité infantile en France depuis 2012. En comparant les données par rapport à d’autres pays européens à économie similaire tels que la Suède et la Finlande (où le taux de mortalité infantile est de 2 pour 1 000), on observe chaque année en France un excès d’environ 1 200 décès d’enfants âgés de moins d’un an ».

En néonatologie, ce serait 900 à 1 000 nouveau-nés de plus qui mourraient en France par rapport à la Finlande, et 300 à 400 par rapport à la Belgique.

Il reste à comprendre pourquoi… dans un pays qui fait de l’avortement une priorité et qui a fermé bon nombre de maternités…

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4 commentaires

  1. Probablement à cause de l’incurie du personnel immigré. Ensuite à cause du manque de « soignants ». Et aussi parceque plus personne n’est chrétien dans les hôpitaux, donc la vue humaine n’a plus le même prix. Et depuis cette année, nous avons en plus les morts du « vaccin ». Rares sont les femmes enceintes vaccinées au premier trimestre dont les bébés survivent à la naissance.

  2. Très juste Faliocha!

  3. Le taux de “mortalité infantile” atteindrait des sommets si , comme on le devrait, on incluait les bébés avortés: plus de 200.000 par an!

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