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Culture de mort : Idéologie du genre / L'Eglise : L'Eglise en France

Gender : Mgr Dufour invite les éducateurs à la vigilance

Mgr Dufour, archevêque d'Aix et Arles, réagit à l'enseignement obligatoire du gender :

"Savez-vous répondre à cette simple question : êtes-vous garçon ou fille, homme ou femme ? En cette rentrée scolaire, des manuels de sciences de la vie et de la terre vont jeter le trouble chez les élèves de première. Ces manuels mettent en oeuvre les programmes publiés par le Ministère de l’Éducation nationale le 30 septembre 2010. Le texte officiel introduit un chapitre « Devenir homme ou femme » et déclare que « si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée ». Il semblerait que les manuels soient allés beaucoup plus loin en affirmant que chacun doit pouvoir construire son identité propre et la faire évoluer librement. Les lycéens apprendront ainsi que leur identité sexuelle ne dépend pas de leur sexe mais de leur orientation sexuelle. «L’identité sexuelle, dit l’un de ces manuels, ne dépend pas uniquement du sexe phénotypique à la naissance. Cette identité sexuelle s’établit dans la petite enfance et la façon dont le jeune enfant est éduqué joue un rôle important».

Ceux qui ont étudié ces manuels voient s’insinuer une idéologie que l’on appelle la « théorie du genre » selon laquelle un sujet se donne à lui-même le genre masculin ou féminin. L’identité sexuelle dépend du désir de chacun et non plus de son corps sexué. En conséquence, tous les modèles de couples et de familles peuvent exister. Sur le plan de la simple rigueur intellectuelle, ces manuels présentent comme théories scientifiques des idées qui tiennent de la philosophie et méritent débat. C’est le point de vue de Jacques Arènes, psychanalyste : « Je ne peux nier que la sexualité dépasse la biologie. Que les élèves abordent son aspect anthropologique est une bonne chose. Mais présenter ces travaux comme scientifiques empêche la mise en perspective. Nous sommes dans le domaine du débat ». J’invite à la vigilance tous ceux qui ont une responsabilité éducative auprès des jeunes, notamment les enseignants, les catéchètes et les animateurs d’aumônerie. Les idées exposées dans ces manuels scolaires SVT de la rentrée 2011 sont dangereuses."

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11 commentaires

  1. Ca relève du bon sens même pour un enfant de reconnaître un garçon d’une fille… L’idéologie a beau nier la réalité des faits, la nature est têtue…
    Moi je trouve ça scandaleux ce bourrage de crâne digne d’un Etat totalitaire !

  2. Dire que cela “relève de la philosophie” est déjà une aberration contre nature, étrangement partagée, comme en écho, ou comme dans un singulier concerto … par Monsieur Nihous.
    Car en quoi la philosophie, qui est à l’origine l’étude de la sagesse devrait s’opposer à, voire transgresser, l’ordre naturel voulu par le Créateur ?
    Cela n’a en tout les cas rien de catholique.
    Non moins étrange, le mot-parapluie de “débat” aussitôt employé et qui servira assurément à stigmatiser, les “intransigeants”, autre formule clef de la langue de bois, qui refuseraient de participer à l’imbécile “débat”.
    Plus que dangereuse, cette introduction de cette théorie perverse est un acte de guerre contre le genre humain déjà suffisamment malmené par tant de conflits d’intérêts qui tendant à réduire l’homme à un matériau, de sa naissance à sa fin.
    Nous plongeons décidément en pleine barbarie, n’en déplaise à quelques tartuffes que la vérité certes très crue, dérange.
    Par ailleurs, le prétendu “débat” est déjà tranché par avance , puisque l’on sait que la “pauvre” sécurité sociale qui ne rembourse pas ou si peu des médicaments ou des soins de premières nécessité, rembourse par contre des actes tout à fait luxueux et superfétatoires de “sexoplastie”.
    La soi-disant “philosophie” en question n’est rien d’autre que le galimatias margoulin de la “religion du Progrès” contre l’humanité destiné à chloroformer un peu l’opinion publique d’un peuple si savamment manipulé.

  3. @ l’aristo
    Mais nous sommes dans un état totalitaire, un seul parti a le droit de gouverner: l’UMPS,
    bcp de monopoles, et surtout on n’a pas le droit de dire n’importe quoi sauf sur les chrétiens. Au secours Hitler, Staline et lénine sont revenus

  4. sorry,
    vous aurez lu ” à chloroformer un peu plus” et plus haut “tendent” , mais j’avoue sans honte que j’étais très en colère contre cette nouvelle agression contre l’humanité et son Créateur, et des réactions pâlottes qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.
    [Si on pouvait éviter les commentaires écrits sous le coup de la colère, tout le monde y gagnerait.
    Pour mémoire, avant d’écrire, se demander si ce que l’on va dire est :
    – vrai
    – bon
    – utile
    MJ]

  5. C’est vrai qu’il y a un parti unique, l’UMPS, qui est un semblant de démocratie…

  6. La théorie du genre, et non du gendre (svp ne mnous refaites pas le coup du nouillage qui désignait la croyance en l’ére nouvelle) est en effet une pure idéologie psycho-socio… et non une théorie scientifique, encore moins une thèse philosophique. En revanche le seul cours qui enseigne les idéologies est le cours de philo qui inclut aussi les sciences sociales.

  7. Merci à Sancenay de signifier qu’il y en a “marre” de renvoyer la théorie du gender au rayon de la philosophie. Celle ci n’est pas la porte ouverte à toutes les idéologies, ni au relativisme permissif; elle est un chemin de sagesse, dont la finalité est la vérité. Je protesterai tout autant si cette théorie avait fait son entrée dans les manuels de philosophie, car son entreprise de destructuration de la nature humaine y serait tout aussi malsaine. C’est parce que la science ne s’appuie pas sur une réflexion philosophique droite qu’elle perd son âme, il n’y a pas lieu de renvoyer ces 2 matières dos à dos, faisant des seules matières scientifiques le lieu de la vérité objective.
    Prof de philo

  8. à MJ,
    n’y a-t-il pas en l’occurrence une certaine légitimité à se trouver sur un tel sujet en colère?
    la sagesse populaire parle parfois de “saintes colères”, on dit d’ailleurs aussi “vox populi, vox déi”…
    Je veux bien ici n’être que le porte parole de “la France d’en-bas” comme dirait l’autre.
    merci à CV de m’avoir parfaitement compris et soutenu solidairement . Je gage qu’il n’est pas seul sur cette ligne . Je ne retire rien de ce que j’ai écrit, hormis les fautes de frappes, qui m’avaient échappées, et je ne regrette rien de cette légitime colère, car il me semble que le honteux et funeste totalitarisme rampant qui nous étouffe mérite autre chose que des réactions mondaines faussement effarouchées ou de la “com” à quatre sous.
    [Vous avez le droit d’être en colère, mais écrire un commentaire sous le coup de la colère, je le crois moins. MJ]

  9. Cher Michel,
    si cette colère – plaise au Ciel qu’elle soit jugée un jour comme sainte-, m’était répréhensible, par qui de droit en l’espèce , j’irais volontiers m’en confesser en juste pélérinage dans un des confessionaux de la cathédrale de Strasbourg que nous avons sauvés tous deux conjointement et solidairement d’un rebut idéologique nécessairement contraire à l’esprit du Motu proprio.

  10. Est-il vraiment utile de “discutailler” syntaxe et orthographe pour un post, au demeurant tout à fait lisible, qui traite d’un pareil sujet?
    Sancenay, bien qu’il ait écrit sous le coup d’une légitime colère, partagée d’ailleurs par l’auteur de ces lignes, fait une fois de plus preuve d’une grande profondeur de vue. Les mots utilisés par Monseigneur Dufour sont analysés avec soin, ainsi que leurs implications concrètes.
    Et il y a tout lieu d’être scandalisé par une telle mollesse de la part d’un évêque qui fait dans l’euphémisme lorsqu’il s’agit de protéger la santé intellectuelle et morale des enfants. Comme si l’enseignement qui leur est dispensé en France n’était pas suffisamment délétère la plupart du temps, que ce soit en philosophie, SVT ou en histoire…
    Car il est clair que le gender n’a rien d’un sujet philosophique dont l’étymologie a été rappelée .
    J’ai signé, comme bien d’autres, la pétition écrites par des professeurs de SVT contre cette théorie nocive, faute de mieux car je ne pense pas du tout, comme Sancenay et CV, qu’il faille considérer le gender comme de la “philosophie”. C’est une nouvelle attaque contre Dieu et sa création. C’est la négation de la nature même; c’est le rejet de Dieu par l’homme qui veut être son propre créateur jusqu’à décider de son “identité sexuelle”. C’est le règne absolu de l’autonomie de la volonté, jusqu’à l’absurde. C’est le résultat consternant d’une société à la dérive, ballotée par les inepties d’intellectuels autoproclamés. C’est le règne de la dictature intellectuelle qui prétend fixer ce qu’il est bon de croire dans la sphère privée, qui n’a plus de privée que le nom.
    Rousseau et les philosophes des Lumières sont au final des “petits joueurs” quand ils affirmaient que l’homme naît bon (négation du péché originel), qu’il est fait pour vivre seul (négation de la nature) ou qu’il n’est qu’une machine (négation de l’âme). Leurs disciples d’aujourd’hui, car ce sont bien des disciples des Lumières, vont bien plus loin en niant la réalité la plus évidente. L’on naît homme ou femme, la nature en dispose ainsi, il n’y a pas de “débat” possible.
    Si l’on veut être pointilleux sur les termes, pareille négation de l’évidence ne s’appelle pas “philosophie”, mais idéologie, qui nie la vérité objective pour des fins partisanes. Sancenay, CV et Flupke ne s’y laissent pas tromper. Et l’on ne débat pas avec l’idéologie; on l’étudie, on la dénonce, on la réfute, et l’on en protège les enfants mais l’on ne fait pas semblant de croire qu’elle est défendable et “qu’elle mérite débat”. Ou alors, l’on est un libéral qui croit que toute opinion est respectable et défendable. L’auteur d’une opinion erronée peut être excusé, s’il est de bonne foi. Les tenants de la théorie du gender ne peuvent pas être de bonne foi: ce sont des personnes malhonnêtes, manipulatrices et sans scrupules qui prétendent qu’offrir des vêtements roses ou bleu à nos enfants en fonction de leur sexe fait de nous de mauvais parents.
    Ce n’est pas une victoire que de reporter cet enseignement des sciences à la philosophie; il faut être singulièrement naïf pour le croire, ou, pire, faire le jeu de nos adversaires doctrinaux. Car le “débat”, comme l’affirme et le démontre Sancenay, est bel et bien déjà tranché.
    La tiédeur n’est pas de rigueur face à de pareilles errances. Le relativisme est déjà suffisamment répandu dans les esprits de nos contemporains, majoritairement abusés à leur insu, pour que nous entrions une fois de plus dans la discussion. Nos enfants méritent d’être préservés. La colère est donc, je le crois, la juste réponse à tant de vilénie, qu’elle pousse à faire des fautes de frappe ou non. La dénonciation de la lâcheté ambiante également.
    Le message de Sancenay est donc non seulement “vrai”, “bon” et “utile”, mais salutaire, au sens propre du terme.

  11. merci Anselmus,pour cette solidaire et brillante démonstration.

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