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Culture de mort : Idéologie du genre

Gender : les directeurs d’école ont-ils reçu des éléments de langage ?

C'est ce que l'on pourrait croire à la lecture d'un rapport du conseil d'une école maternelle de l'Ain, que nous a envoyé un lecteur. Alors que les parents élus lui demandent si l'école est concernée par l'enseignement de la théorie du genre, la directrice leur répond avec une maîtrise du novlangue qui force le respect :

"La théorie du genre n’existe pas. Cette expression a été inventée par ceux qui s’opposent à un domaine de recherche pluridisciplinaire né il y a environ 30 ans en Europe et qui s’intéresse aux rôles et responsabilités dévolus aux hommes et aux femmes dans une société. Il s’agit d’analyser la construction sociale de la différence entre les deux sexes dans la société. Il n’est pas question d’enseigner des études sur la théorie du genre à l’école primaire.

Par contre, on enseigne des compétences afin de favoriser l’égalité pour tous et le respect de la différence. L’éducation a pour but de lutter contre toutes les formes de discrimination. Les enseignants s’engagent pour la réussite scolaire de tous les enfants et les valeurs de respect et d’égalité."

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13 commentaires

  1. “Par contre” au lieu de “En revanche”. Avec un tel barbarisme, l’imposture est dévoilée. Il s’agit bien d’éléments de langage venant du cabinet de Peillon.

  2. “La théorie du genre n’existe pas.[…] Il n’est pas question d’enseigner des études sur la théorie du genre à l’école primaire.”
    La théorie n’existe pas mais des gens l’étudient…

  3. Bien formatée, la directrice, elle ira loin !
    Mais nos enfants ne vont pas à l’école pour apprendre à ” lutter contre toutes les formes de discrimination” mais bien pour apprendre à lire, écrire et compter. Après on verra s’il reste de la place pour autre chose ; les sciences naturelles, l’histoire de France (les Rois qui l’ont forgée, et les saints qui l’ont confirmée dans son rôle de fille aînée de l’Eglise) ou les arts (les beaux, pas les autres)…

  4. Quel verbiage invraisemblable !
    Elle récite le texte d’une circulaire d’un technocrate du ministère un peu pédago sur les bords.
    Cela me fait penser au brouet des avant-propos de beaucoup de manuels scolaires qui me font ou éclater de rire ou me précipiter sur un flacon d’aspirine.

  5. La directrice a mal appris sa leçon, ou le serpent se mord la queue:
    “La théorie du genre n’existe pas. (…) Il n’est pas question d’enseigner des études sur la théorie du genre à l’école primaire.”
    Ben encore heureux qu’il ne soit pas question d’enseigner à l’école primaire quelque chose qui n’existe pas!!!
    Peut-on juger l’arbre à ses fruits?
    “favoriser l’égalité pour tous et le respect de la différence.”
    Quelles actions ont été entreprises dans l’école pour favoriser l’accueil d’élèves autistes ou trisomiques?
    “On enseigne des compétences”? C’est nouveau, il me semblait qu’on organisait un dispositif d’apprentissage pour que les élèves acquièrent des compétences?
    Si la directrice avait consulté ne serait-ce que wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_de_genre ), elle devrait savoir
    1) que le début des études sur “les conceptions sur le sexe et la sexualité” date du XIXème siècle
    2) que les principaux “résultats” de ces “études” datent de la période 1950-1970 aux États-Unis.
    Même wikipedia mentionne que “Certains universitaires voient dans les études de genre une recherche biaisée.”
    Pour la revue Sciences Humaines http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nul-le-s_fr_27748.html “Le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970” (la suite du développement évoque toujours les États-Unis dans les vingt ans qui précèdent).

  6. Ce type d’école et d’enseignants est tout simplement à fuir, si vous avez une école libre catholique hors contrat prés de chez vous n’hésitez surtout pas, l’investissement pour vos enfants vous sera rendu au centuple.

  7. Si l’on comprend bien, le sujet existe en tant que tel, mais le nom “théorie du genre” lui a été donné par ses opposants. Intéressant sophisme.

  8. Bravo la petite directrice !
    Hamon et Peillon peuvent lui mettre un 10/10 pour sa parfaite récitation sur le mensonge.
    Avec les félicitations du SNUIPP !
    Mais c’est une rumeur disent-ils …

  9. Traduction de la prose de la commissaire politique de service :
    ” j’ai bien entendu vos récréminations mais vos enfants appartiennent à l’Etat (à qui j’obéis) lequel a une politique et une idéologie inverses de celles que vous me réclamez ”
    […]

  10. Ces directeurs d’école ne pensent qu’à leur carrière.
    Que les maîtres enseignent d’abord à lire, écrire et compter aux enfants puis ensuite qu’ils leur fassent aimer le pays dans lequel ils vivent (enseignement de l’histoire de France essentiel). Les jeunes ont besoin d’instruction pas de rééducation.

  11. Une seule issue pour sauver la liberté de choix éducatif des parents: le chèque scolaire! Pour commencer, l’école maternelle serait un bon champ d’expérience “pilote”…

  12. Bien sur qu’il faut DISCRIMINER ! La discimination est une des facultés de la RAISON. En premier lieu DISCRIMINER le VRAI du FAUX.
    Vive la DISCRIMINATION ! Il faut défavoriser celui qui ment, qui manie le déni, celui qui pousse au crime etc.

  13. je préférais l’avant -égalité : les hommes m’ouvraient la porte et la maintenaient tandis que je passais , j’avais une place assise dans le bus , les hommes n’aidaient à porter les charges lourdes ,quand on se croisait sur un trottoir trop étroit la femme était prioritaire ,etc ,…
    maintenant , plus rien de tous cela ! on se promène dans la rue et on s’entend traiter de p…e sans aucune raison , à nous les portes lourdes à ouvrir , aucun homme ne nous aide quand on a une poussette délicate à faire manoeuvrer , etc , …
    MAIS ils sont sensé passer l’aspirateur !!!!

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