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France : Laïcité à la française / Homosexualité : revendication du lobby gay

François Bayrou, laïciste et homofou

François Bayrou a été interrogé dans Le Figaro :

"Êtes-vous d’accord avec Benoît XVI qui souhaite une référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans les futurs traités ?

Le Pape prend ses responsabilités en tant que pape, et moi, modestement, en tant que citoyen. Il n’y a pas de référence aux racines chrétiennes dans la Constitution française, ça n’empêche pas la France d’être ce qu’elle est dans son histoire. Je pense qu’on ne mélange pas la religion et la loi. Dans l’ordre de la foi, je suis un catholique pratiquant et je l’assume. Par ailleurs, il y a l’ordre de la société, et dans la société, je suis un laïque. Je ne veux pas que la loi traite de la religion. Je ne mélange pas la foi et la loi. Comme le dit l’Évangile, il faut «rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu».

Vous êtes pour l’adoption par les couples homosexuels et contre le mariage gay. N’est-ce pas paradoxal ?

Soyons compréhensifs et pas réactionnaires. Quand un enfant est élevé par un couple homosexuel, il n’a de lien juridique qu’avec un seul parent. Qu’arrive-t-il si ce parent meurt ? Je pense qu’il faut reconnaître un lien, non pas de filiation, mais d’éducation vis-à-vis de l’autre parent. C’est possible par le biais de «l’adoption simple» qu’il faudra peut-être adapter. Et je n’ai pas l’impression de secouer les piliers de la société en disant cela. Je ne suis pas favorable au mariage gay, mais plutôt à une union civile qui porte des droits équivalents, notamment de succession."

Le catholique "pratiquant" a sans doute omis de lire Sacramentum Caritatis et notament le §83 sur la "cohérence eucharistique" :

"En effet, le culte agréable à Dieu n’est jamais un acte purement privé, sans conséquence sur nos relations sociales: il requiert un témoignage public de notre foi. Évidemment, cela […] s’impose avec une exigence particulière pour ceux qui […] doivent prendre des décisions concernant les valeurs fondamentales, […] comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme […]. Ces valeurs ne sont pas négociables. Par conséquent, les hommes politiques […] doivent se sentir particulièrement interpellés par leur conscience, justement formée, pour présenter et soutenir des lois inspirées par les valeurs fondées sur la nature humaine."

Michel Janva

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19 commentaires

  1. Déclaration du 21 mars 2002 du site Internet du Vatican.
    Constitution Lumes Gentium du 21 novembre 1964 :
    “Au reste, les laïcs s’efforceront tous ensemble d’assainir les institutions humaines et les conditions de vie, si les moeurs qu’elles comportent entraînent tant soit peu au péché; ainsi tout cela sera-t-il rendu conforme aux normes de la justice et favorable, plutôt que nuisible, à la pratique des vertus chrétiennes.
    En agissant ainsi, les laïcs imprégneront de valeur morale la culture et les oeuvres humaines. De cette manière, le champ du monde sera mieux préparé à recevoir la semence de la parole divine et, en même temps, les portes s’ouvriront davantage à l’Eglise pour laisser passer dans ce monde le message de la paix.”
    Quant au “rendez à César, ce qui est à César”, ne peuvent être des paroles qui exonèreraient César de toute morale. Ce que dit Bayrou est monstrueux. Il a, cependant, pour lui de ne pas comprendre ce qu’il dit.
    Il n’y a qu’une autorité morale au monde, c’est l’Eglise : soient le pape et les évêques qui lui sont unis. Les citations ci-dessus du site Internet du Vatican sont là pour le rappeler.
    En dehors de l’Eglise, en matière morale, tout est chaos.

  2. Bayrou se trompe quand il dit qu’il n’y a aucune référence “religieuse” dans la constitution. Dans le préambule de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 89 il est indiqué “sous les auspices et en présence de l’Etre suprême”…ce qui reconnait l’existence de l’Etre suprême, donc beaucoup moins neutre qu’une référence à l’héritage chrétien.

  3. “rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” : quel contresens ! comme si César n’était pas à Dieu !

  4. “L’Etre Surpreme”, ce n’est pas une formulation inspirée de la franc maçonnerie???

  5. F. Bayrou en se reconnaissant catholique pratiquant donne un “témoignage public de [sa] foi”. Cela suffit.
    Il me semble qu’à force de tout vouloir et de tout exiger l’Eglise n’aura rien et se verra congédiée…
    Il est parfaitement absurde de prétendre imposer à des non chrétiens des attitudes commandées par une foi qu’ils n’ont précisément pas, à moins de prétendre au totalitarisme (en suite de quoi les catholiques auront beau jeu de revendiquer pour eux-même une liberté de conscience qu’ils se refuseraient à concéder à d’autres…).
    Le témoignage public de la foi consiste, pour le chrétien, à se conformer LUI-MEME à ce que lui dicte sa foi. Car où a-t-on vu le Christ contraindre qui que ce soit ? Et encore moins avec le concours de Pilate…
    Il s’agit de prêcher d’exemple.
    [L’Eglise est déjà congédiée malgré elle. Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit, il s’agit de reconnaître la loi naturelle et les fondements naturels de la société : la vie et la famille.
    F. Bayrou, s’il est catholique, doit donc, comme vous l’écrivez, témoigner de sa foi dans son métier et défendre ainsi la vie et la famille. Ce qu’il se refuse à faire. C’est un contre-témoignage. MJ]

  6. Michel Janva :
    Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’une partie des règles morales ne découle pas d’une quelconque révélation mais bien de l’ordre des choses.
    Que l’avortement ou l’euthanasie soit un assassinat est, par exemple, un simple constat ne nécessitant aucune connaissance extra-naturelle (c’est pourquoi Hippocrate le fit en son temps). On peut donc faire valoir ce type d’interdits hors du cadre chrétien. Le thème du respect de la vie peut donc (en théorie du moins) rassembler aisément chrétiens et non chrétiens.
    Il est cependant nettement moins évident de se prononcer de manière strictement rationnelle en ce qui concerne certains choix de vie des personnes. Il y aurait une foultitude d’arguments à faire valoir en la matière et je ne peux en rappeler ici qu’un très petit nombre.
    – Il est de bon ton de dire que le mariage homosexuel est une innovation sans aucun précédent historique, mais c’est inexact : celui-ci existait à Rome avant d’être interdit dès que le catholicisme est devenu religion d’Etat.
    – Un grief traditionnel à l’encontre des personnes homosexuelles était leur stérilité physique (intellectuellement c’est déjà autrement discutable…). A une époque où les couples hétérosexuels se stérilisent volontairement au point de n’être même plus capable d’assurer le simple renouvellement des générations, vous avouerez qu’il devient bien difficile de le faire valoir. Sans rien dire du fait qu’il ne serait pas cohérent ensuite de reprocher à certains homosexuels de tenter de palier à une stérilité subie par l’adoption (laquelle serait précisément l’occasion pour eux de développer les capacités d’altruisme qu’on leur reproche par ailleurs de ne pas cultiver).
    Je m’arrête là et précise que, pour avoir été “homophobe” un temps, je dois admettre le recul aidant que ce sentiment relevait bien plus du préjugé (je n’ai toujours aucun goût pour la Gay Pride et autres extravagances souvent associées à outrance à l’homosexualité et je me trouvais dans un cadre catholique auquel j’adhérai) que d’un jugement objectif.
    [Attention : il ne s’agit pas d’interdire par la loi des pratiques contre-natures. Ces pratiques sont condamnées par l’Eglise. Mais l’Etat ne va pas aller faire la police che les gens !
    En revanche, si l’Etat reconnait qu’il a à sa base la cellule familiale, il n’a pas à légaliser juridiquement les unions entre deux personnes du même sexe, car cela affaiblit la structure familiale (lisez notamment mon post d’aujourd’hui sur les évêques italiens). Si les homosexuels souhaitent vivrent en couple, qu’ils ne viennent pas quémander la reconnaissance juridique de leur union. Ce n’est pas le rôle de l’Etat et un homme politique sensé, voire catholique, a le devoir de s’y opposer. Ce que ne fait pas F. Bayrou.
    MJ]

  7. @ Help
    “rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” : quel contresens ! comme si César n’était pas à Dieu !”
    Ce “contresens” se trouve dans l’Evangile et a été prononcé par le Christ …
    [@ Agnès
    Je crois que Help voulait dire que le contresens n’était pas dans cette citation mais dans l’interprétation donnée par F. Bayrou. MJ]

  8. je comprends très bien vos arguments, mais alors pourquoi interdire la bigamie ou autre, au nom de quoi ?
    [La bigamie est interdite au même titre que le mariage homo. Mais n’ayez crainte, une fois que le mariage homo sera légalisé, on trouvera bien quelques associations pour demander la reconnaissance juridique des unions bigames voire polygames… parce qu’ils s’aiment !!! MJ]

  9. après le mariage homo, on sait déjà le combat qui nous attend ! Les hollandais ont aujourd’hui un parti pro-pédophilie qui réclame le droit d’exister politiquement au nom de la liberté de conscience… A ce rythme, d’ici 20 ans, on nous expliquera que les enfants ont des sentiments et ont aussi le droit d’aimer un adulte…
    C’est pour éviter ce genre de choses qu’il faut au plus tôt mettre des limites claires aux unions (au sens large) que les états autorisent entre leurs membres (inceste, zoophilie, polygamie, pédophilie…)
    Outre toute notion catholique ou chrétienne, il s’agit dans la plupart des cas de simple bon sens et de dignité de la personne et, j’ose le dire, de la dignité de l’humanité au sens large !

  10. @ MJ :
    Je n’ai pas d’opinion arrêtée sur la pertinence de la reconnaissance légale des couples homosexuels. Mais je perçois en revanche la difficulté qu’aurait la société actuelle à s’y opposer. Car ce que voulait exprimer mon précédent post est qu’il me paraît, à bien y réfléchir, presque plus “contre-nature” (à tout le moins autant) de vivre comme le font nombre de couples “hétérosexuels” – qui se rendent stériles volontairement et n’hésitent pas à provoquer des avortements – qu’en tant que couple homosexuel.
    En effet, pour peu que les membres de ce dernier couple ne fassent, en cohabitant, que suivre leur inclination spontanée, leur union est certes stérile et on peut juger que leurs pratiques sexuelles ne sont pas dans l’ordre des choses, mais du moins cette stérilité et ces pratiques peuvent-elles encore être considérées comme subies (à défaut de pouvoir vivre autre chose). Tout au contraire il apparaît parfaitement impossible de considérer que stérilité et pratiques sexuelles non orthodoxes ne sont pas le résultat d’un choix délibéré dans le cadre d’un couple hétérosexuel, ce qui, comme vous ne l’ignorez pas, n’emporte pas la même responsabilité morale (l’intentionnalité étant moralement première par rapport à l’acte posé).
    [Non : l’homosexualité est contre-nature tandis que l’avortement est criminel. Ces actes ne sont pas à mettre sur le même plan pour en graduer l’importance ! Mais vous sortez du sujet : il s’agit ici de s’opposer à la reconnaissance juridique des unions entre homosexuelles. Opposition qui devrait être manifeste pour un catholique. MJ]

  11. bonsoir,
    a quand le mariage polygame pour les homos?

  12. @ renaud :
    Il faut savoir si l’enfant est une personne à part entière ou non, passé l’âge de raison s’entend.
    On réclame suffisamment ici que l’enfant soit pleinement sujet de droit et pas simplement l’objet du droit d’autrui… Alors tentons d’être cohérents si l’on veut être crédibles !
    La liberté a toujours pour corollaire la responsabilité, c’est un fait.
    @ MJ :
    Je tentais de voir la question d’un point de vue moderne et laïc… (Celui de la plupart de nos contemporains, lesquels élisent les politiques qui nous gouvernent.)

  13. c’est bien pour cela que la laïcité comme un référent en soit est un non-sens. Finalement, aujourd’hui, elle n’est plus le lieu de l’expression de chacun librement mais l’apologie de l’unique athéisme donc tous les fidèles d’une religion se sentent exclus de facto. Seuls les athés peuvent s’exprimer librement. Ce n’est plus de la laïcité, c’est une société dictatorialement athée.
    Une sociéte laïc respecterait les sentiments de tous et ne chercherait à légiferer que sur un consensus qui ne blesserait personne et permettrait à la société d’être perenne; ce que ne permet pas le mariage homosexuel justemement parce qu’il est stérile et résoudre le pb en autorisant l’adoption est me semble-t-il pervers. c’est franchir un pas de plus vers l’enfant objet.Avoir un enfant n’est pas un droit, l’enfant n’est pas une chose. Que certains couples ne veuillent pas en avoir peut ëtre considéré comme un droit dans un état “laïc” et il vaut mieux qu’ils aient recours à la stérilisation plutöt qu’à l’avortement ( qu’un état laîc ne devrait pas cautionner contrairement à un état athé).Sans compter que par le truchement de la fécondation in vitro les couples homosexuels femmes ont déjà des enfants.
    Je suis choquée aussi de la pretendu laïcité dans les écoles où, en fait, on profite de l’innocence des enfants pour faire passer en force un message athé obligatoire présenté comme une garantie de laîcité! Où est le respect de l’éducation parental et des valeurs de la famille des enfants quand ils ont en ce2 des cours d’éducation sexuelle où on leur explique qu’il faut qu’ils trouvent leur voie, qu’il existe differentes formes de sexualité …. (je n’entrerai pas dans les détail). Moi, j’appelle cela de la propâgande pas de la laïcité,c’est ça qui nous ammène tout droit à notre perte.

  14. @ Suzanne :
    Il est indéniable qu’il existe une logique du système politique libéral dans lequel nous vivons, et qu’elle emporte certaines conséquences.
    L’inconvénient de prétendre rechercher un consensus “qui ne blesserait personne” c’est qu’un tel consensus est introuvable (et si j’énonçais moi-même ce qui me semble devoir être réformé dans la société il ne resterait plus grand chose du monde actuel, à un point que vous ne pouvez probablement pas même imaginer…).
    – regardant la polygamie : est-ce que son interdiction en a jamais réduit l’ampleur ? A contrario, dans nombre de pays musulmans où elle est autorisée la plupart des hommes sont monogame. Celle-ci est vivace en Afrique noire, mais il faut avouer qu’elle y rencontre le plus souvent l’assentiment des femmes elles-mêmes. (Pour des raisons culturelles sur lesquelles je ne m’étends pas.)
    – la laïcité : je ne la pose pas comme “référent”, je me borne à constater qu’elle est une réalité sociale. Nos contemporains sont majoritairement athées ou agnostiques.
    – je ne crois pas qu’il faille “respecter les sentiments de tous” car le sentiment est du domaine du subjectif, il n’a aucune valeur universelle. Ce qu’il faut respecter c’est la raison qui se trouve dans les choses que nous examinons (autrement dit leur vérité). La raison devant finalement faire taire le sentiment.
    – vous dite qu’autoriser l’adoption chez des personnes non hétérosexuelles ferait de l’enfant un objet (celui du désir [caprice ?] de ses parents). Mais nous nous trouvons déjà dans un tel cadre depuis bien longtemps ! Depuis que le MLF a demandé (et obtenu !) : « un enfant quand je veux, si je veux ! » on a réifié l’enfant. N’hésitant pas à le tuer lorsque l’on en veut pas, justement. Et il y a une grande hypocrisie à faire mine de découvrir le problème seulement lorsque se pose la question de l’adoption homoparentale…
    – quelle différence faites-vous entre un couple « hétérosexuel » stérilisé volontaire et un couple homosexuel ? Le couple “hétérosexuel” serait plus ordonné aux desseins du Créateur ?
    – nous sommes au moins d’accord sur un point : les cours dits d’éducation sexuelle n’ont jamais été autre chose que de la “propagande” et de la manipulation pour orienter la jeunesse vers une sexualité normative (considérée comme souhaitable, ou du moins acceptable, socialement). A ceci près que cela ne semblait pas déranger grand-monde tant que la norme prônée restait rigoureusement hétérosexuelle… aussi corrompue et décadente fut-elle.

  15. Je me suis mal exprimée en parlant de “sentiment” mettons alors convictions qui serait l’alliance du seniment et de la raison. c’est à vouloir constament separer les deux que l’on arrive à un non-sens.
    Je pense que le consensus dont je parlais est la perennisation de la société et le respect des convictions de chacun. Accepter les couples hétéro sterilisés et les couples homo est possible même pour ceux qui croit en Dieu. Ils regretterons que le couple hetero ne souhaite pas d’enfants et se disent que le couple homo a un “pb”. Cela est du domaine de la sphère privé mais légaliser le mariage homo remet en cause les convictions de ceux qui croient en Dieu, il est donc hors du champ consensuel et ne pourrait être applicable.
    Je sais très bien que la reification de l’enfant ne date pas d’hier, nous arrivons d’ailleurs à l’aboutissement d’un demi-siècle de mesures ne favorisant pas le consensus mais les valeurs d’une minorité.ça a commencé par l’avortement puis par les fécondations in vitro …Aujourd’hui cette minorité nous pousse à l’exacerbation des communautarismes et au bord de la guerre civile!Parce que quand il n’y a plus rien a partager et les convictions de chacun sont trop malmenées, il ne peut y avoir que confrontation.
    [Il ne s’agit pas de conviction religieuse ; légaliser le mariage homosexuel remet en cause le fondement naturel de la société, basé sur la cellule familiale. MJ]

  16. [Vous vous trompez de blog. Ici, on ne considère pas l’homosexualité comme normale. La loi naturelle et l’enseignement de l’Eglise ne jettent pas un discrédit sur l’homosexualité mais affirment que l’homosexualité est contre-nature. MJ]

  17. Mon commentaire sur ce point est d’ordre historique et votre approche est dogmatique.
    Je ne la trouve pas illégitime pour un site catholique, mais ceci ne changera rien au fait que la société politique ne partage plus de telles préventions dogmatiques…
    [Vous racontez n’importe quoi à propos de l’Eglise et je vous mets au défi de prouver ce que vous avancez. Mon approche est naturelle, la votre est contre-nature. Notre société justifie l’homosexualité en cédant aux pressions d’un lobby organisé. Il n’empêche que l’homme est fait s’unir à une femme et que tous deux feront des enfants et c’est cela qui fonde toute société. Les sociétés qui l’ont nié par le passé ont disparu. MJ]

  18. J’ajoute que le jour où quelqu’un affirmerait que le catholicisme ou un certain Michel Janva sont “contre-nature” je ne doute pas que l’un et l’autre y voit (très légitimement) une forme claire de “discrédit” et même d’opprobre.
    A vous de juger si je me trompe sur ce point.
    [Il faudra le prouver.
    En attendant, l’homosexualité, comme la pédophilie, la polygamie, la zoophilie sont contraires à la nature de l’homme. Parce qu’avec votre raisonnement, on pourrait accepter toutes les pratiques scandaleuses. MJ]

  19. c’est bien le pb.C’est exactement ce qui ce passe. C’est pourquoi il faut trouver des raisons non dogmatiques à l’interdiction de ces pratiques.Vous parlez de loi naturelle et de fondement naturelle des sociétés, je suis personnellement d’accord bien sûr, mais comment le faire accepter par une société athée qui ne croit qu’en la science qui, aujourd’hui, permet de faire des choses contre nature ( depuis la fécondation in vitro et la légalisation de l’avortement, l’homme s’est affrnchi de la loil naturelle, il pretend même la soumettre à sa volonté). Il n’y a donc plus de limite à sa folie. Mais vous avez raison cela nous détruira.Depuis la chute de rome, lhomosexualité n’était plus un pb.
    [Il y a tout de même 350 députés qui se sont prononcés contre. D’ailleurs il est incompréhensible qu’ils soutiennent quasiment tous N. Sarkozy. MJ]

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