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Culture de mort : Euthanasie / France : Politique en France

François Fillon : “Vouloir définir par la loi les conditions précises dans lesquelles on donnerait la mort, cela heurte mes convictions”

Dans un entretien à paraître jeudi dans l'hebdomadaire La Vie, François Fillon développe ses positions sur l'euthanasie. extraits :

220px-Francois_Fillon_IMG_3405"(…) Je me suis prononcé contre l'euthanasie (…) Quand on dit que l'immense majorité des Français est favorable à l'euthanasie, en réalité, on pose mal la question. Si on demande aux gens : Etes-vous favorable à ce qu'on abrège les souffrances d'une personne en fin de vie ? Ils répondent oui, évidemment. La vraie question, c'est : qui décide ? A quel moment ?  Sur quels critères ?

Je reproche à François Hollande d'aller dans le sens du sentiment général de l'opinion. Mais il ne définit en aucun cas ce qu'est l'euthanasie pour lui. Ceux qui se sont penchés sur le sujet -et notamment les médecins qui y sont confrontés- vous disent qu'il y a une zone grise, qu'il faut un dialogue entre l'équipe médicale et la famille. Vouloir définir par la loi les conditions précises dans lesquelles on donnerait la mort, cela heurte mes convictions et reste difficile à définir. La position la plus raisonnable est de progresser sur les soins palliatifs, dans l'esprit de la loi Leonetti (…)"

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2 commentaires

  1. très bien !

  2. l’Etat n’a pas plus à instituer l’euthanasie , fût-ce celle-ci appliquée de manière collective, si ce n’est collectiviste et prétendument passive comme dans “l’esprit de la Loi Léonetti” , “qu’active” que de redéfinir l’essence même de la famille, quand bien même , depuis la révolution le sport politique national consiste à dénaturer le sens des mots.Avec le résultat social et sociétal que l’on sait.
    Si la Loi Léonetti prétend mettre en effet en avant les soins palliatifs , elle dissimule bien mal l’esprit de “progrès” radical qui la nourrit.
    Si l’on en doutait , il suffirait de se reporter aux débats parlementaires auxquels elle a donné lieu , ou plus récemment à ceux concernant des les “dérogations” non précisée( technique révolutionnaire dite “du cliquet”) autorisant l’expérimentation des embryons, et l’on s’apercevrait sans peine que leurs thuriféraires se réclament inlassablement , au besoin en vociférant et insultant, voire menaçant leurs contradicteurs(sans doute selon la loi de la “tolérance” et de la “fraternité”) , de “l’avancée “, aux termes de la langue de bois, qu’est censée être la Loi autorisant l’avortement, et ce toujours dans la “droite” ligne de la révolution désormais aboutie.
    Je doute fort que l’argument , comme son support modérément catholique soit suffisant ,sur ce point essentiel, pour convaincre les hommes de bonne volonté attachés au respect de l’ordre naturel.
    Cette loi, “inutile” selon les propres termes du député UMP de ma circonscription, n’apporte strictement rien à l’irremplaçable serment d’Hippocrate
    De toute manière sauf à regretter les méthodes du tristement célèbre Napoléon,
    l’Etat ,quelque soit sa coloration politique, doit en ces matières, rendre à Dieu ce qui est à Dieu, d’ autant que l’inverse du principe est aujourd’hui plus que respecté.

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