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Sciences

Forte croissance des dépressions chez les femmes en 40 ans

D C'est l'un des résultats d'une étude de l'European College of Neuropsychopharmacology. Reste à connaître les causes :

"On nous explique que cela est lié aux évolutions du rôle de la femme dans notre société : le fait qu'elle travaille et doive laisser ses enfants à d'autres, peut-être ? La période sur laquelle cette aggravation a été constatée oblige aussi à poser la question de l'avortement, légal dans bien des pays européens depuis les années 1970 : quel rôle a-t-il joué chez les femmes qui l'ont subi ?"

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9 commentaires

  1. “le fait qu’elle travaille et doive laisser ses enfants à d’autres”
    Mais oui bien sûr! une mère au foyer se tourne les pouces à longueur de journée: elle doit sûrement sombrer dans la dépression à très brève échéance!
    N’acceptons pas ces formulations mensongères: non, il n’y a pas que le travail rémunéré par un (ou des) tiers qui soit valorisant pour le travailleur et fécond pour la société. Sinon, pourquoi tant vanter le bénévolat?

  2. @CB
    Bien sûr qu’une femme au foyer travaille autant qu’une autre.Le problème n’est pas là.
    Mais objectivement, il est certains que le travail extérieur des femmes est statistiquement lié: au enfants élevés par des mercenaires, à un taux d’avortement plus élevé (enfant gênant pour la carrière), aux stress professionnels, mais aussi à la multiplication des occasions d’adultère et à l’indépendance financière (deux facteurs favorisant le divorce).
    Je ne dis pas que les femmes ne doivent pas travailler, ce peut-être aussi pour elles un facteur légitime de valorisation et d’épanouissement. Mais à côté des conséquences positives du travail féminin, il y a aussi des facteurs délétères, causes potentielle de dépression, il faut les regarder en face.
    Choix cornélien…

  3. lebourg
    Pour les tenants de la médecine psychosomatique le cancer est la somatisation d’une émotion trés forte. Le cancer du sein, dont le nombre explose, serait alors l’aggravation de l’émotion de l’avortement qui passerait de la dépression à cette pathologie lourde. Il faut noter que certaines pilules , presque toutes parait-il d’aprés le Vidal, seraient abortives comme les stérilets, et qu’en tout état de cause, l’augmentation des cancers du sein a suivit la diffusion des méthodes de contraception.

  4. et le rôle de la contraception? toujours présentée comme une source d’épanouissement et de liberté, n’est-elle pas un obstacle à la communication intime et au dynamisme créatif du couple, à l’origine de tant de solitudes non choisies?

  5. Désolée, Exupéry, vous vous faites avoir quand vous écrivez “Je ne dis pas que les femmes ne doivent pas travailler”. C’est de la même farine que “interruption de grossesse”, que “bonne mort” … Ces formulations polluent la pensée et empêchent de réfléchir sainement.
    Appelons un chat un chat et un travail un travail, qu’il soit rémunéré par un tiers ou non. Le problème est là: à force d’adopter le langage des tordus, on ne peut plus penser droit.

  6. Question : y a t il des femmes parmi les internautes qui ont commenté ce message ?
    Autre question : y a t il des femmes “qui travaillent” (=qui ont un emploi rémunéré, devrais-je dire) parmi les commentateurs ?
    Pour ma part, je suis une Maman, et qui a aussi un emploi rémunéré. Et une catholique.
    Il faudrait que certains catholiques réalisent qu’il est bien difficile à une famille de vivre avec un seul salaire…
    Certes, on pourrait peut-être aller habiter au fin fond d’une zone rurale, loin de toute “tentation” matérialiste, se meubler, s’équiper et se vêtir chez Emmaüs, vivre des légumes du potager familial, dans un misérabilisme ascétique…
    Il faut je crois, se montrer réaliste et pragmatique. Nous ne sommes pas “du monde” mais “dans le monde”.
    Que certains cathos cessent de considérer qu’une femme “qui travaille à l’extérieur” est une pestiférée, et une malfaisante créature en perdition.
    La plupart des mères qui ont un emploi rémunéré n’ont pas vraiment le choix. Ouvrez les yeux, Messieurs qui regardez cela avec la plus grande condescendance.
    Oui, c’est très dur de cumuler les 2 rôles. Oui, une maternité est toujours perçue comme un désinvestissement professionnel. Oui le fait d’être mère rend moins disponible en termes d’horaires, mais sans doute sommes-nous bien plus efficaces et plus organisées. (nous y sommes bien obligées).
    Oui les réunions après 17 h (et même après 16h) sont inacceptables.
    Certains hommes sont-ils déstabilisés par le fait de ne plus se retrouver “entre hommes” ? plus de plaisanteries douteuses, plus de beuveries tardives ? rentrant tard à leur domicile, jouant les professionnels très occupés, épuisés auprès d’une épouse qui a tout assuré en leur absence ? Arrivant à la maison après la douche, le dîner, les devoirs et le coucher des enfants, dont Madame s’est occupée pendant qu’ils travaillaient ?
    N’est-ce pas plutôt cela Messieurs, qui vous pose problème ? ne plus pouvoir se pavanner devant une épouse béate d’admiration, qui assure toute l’intendance (et surtout les corvées…) et jouer au matamore surbooké arrivant après 21 h 30 ???
    Ne faites pas semblant d’être stupéfaits, cela existe.
    Et même chez de bons cathos.
    Il faut savoir être lucide et conscient.
    [Il me semble que le problème n’est pas là. Personne ne fustige les mères qui ont un emploi en plus de leurs enfants. Et d’ailleurs, l’auteur de l’article en lien est une femme, mère de 3 enfants et directrice d’un journal.
    Non, ce qui est dit ici c’est que ce n’est pas une situation facile…
    MJ]

  7. A l’attention de Sixtine,
    Même si “C.B.” n’est pas transparent, je le concède, je suis moi-même une mère qui exerce une profession rémunérée, et qui persiste à trouver saumâtre que
    -seul le travail rémunéré soit présenté comme un “vrai” travail;
    -soient si peu considérées la mise au monde et l’éducation des enfants (deux pour ce qui nous concerne, nous étions ouverts à plus, mais contrairement à ce que d’aucuns -et d’aucunes- imaginent, ça ne marche pas à “quand je veux, dès que je le veux, parce que je le veux”), alors que c’est l’avenir de tous qui se joue
    -si peu soit fait pour faciliter une vraie vie familiale (concilier les besoins des enfants et ce qui est attendu par le monde du travail oblige à faire continuellement des prouesses)
    -les “solutions” officiellement mises en, place consistent principalement à faire faire par un tiers rémunéré ce que les parents feraient au moins aussi bien si on leur en donnait les moyens: pourquoi “j’élève mes enfants” = pas bien, pas reconnu, pas pris en compte pour la retraite, alors que “j’élève les enfants d’une autre famille” = bien (un peu), reconnu financièrement (pas énorme, mais un chouilla tout de même), pris en compte pour la retraite.
    Pour faire vivre une famille avec un seul salaire, actuellement, il faut soit que ce salaire soit particulièrement conséquent, soit avoir une confiance remarquable (hors norme?) en la Providence, voire les deux.
    D’ailleurs, pourquoi serait-ce si évident que ce soit nécessairement Monsieur qui sorte quotidiennement “gagner la croûte”, si la famille pouvait s’offrir le luxe qu’un seul des deux parents ait une activité professionnelle rémunérée? Parce que “tu gagneras ton pain à la sueur de ton front” s’adressait à Adam et non à Ève? Parce que Monsieur aurait trop peur d’être bien moins performant que Madame pour gérer la maison (un métier à plein temps… pour lequel aucun diplôme n’a été mis en place)? Parce que Monsieur se sentirait dévalorisé par “la vie simple aux travaux ennuyeux et faciles” (pas si faciles d’ailleurs) dont le poète précisait qu’elle “est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d’amour”?

  8. Chère Madame CB,
    Merci pour ce message : nous sommes du même avis. Je partage votre analyse, très pertinente.
    Cela étant, réfléchissons aussi (ce n’est pas interdit) aux raisons pour lesquelles en France, nous en sommes arrivés à la situation que je décrivais…
    Il faut sans doute “rescanner” et revoir totalement tout cela. Vaste programme.
    (Votre citation de Verlaine est très bien adaptée)

  9. @CB
    Votre long plaidoyer confirme bien que l’on ne peut pas dire “les femmes ne doivent pas travailler” (en plus de l’intendance familiale). Si c’est à domicile, tant mieux, mais ce n’est pas toujours possible.

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