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France : L'Islam en France

Fort développement de la finance islamique

Unknown-49Noorassur, groupe de courtage en assurances, spécialisé dans la finance islamique, a ouvert sa première succursale fin août à Chelles (est de Paris). Les prochaines devraient ouvrir à Lyon, Rouen, Bordeaux ou encore Toulouse.

"Au départ, nous visions 4 ou 5 agences fin 2015. Mais nous avons reçu beaucoup plus de sollicitations que prévu et nous avons déjà 20 pré-réservations d'agences pour cette année".

Noorassur espère atteindre la barre des 100 agences en 2016.

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8 commentaires

  1. Ça nous rassure pas du tout.

  2. Il va falloir vérifier tout sérieusement avant de contracter une assurance ou tout autre projet financier, sur l’origine de la banque ou de l’organisme financier…
    Existe t-il une ou des banques estampillées catho ?

  3. Pendant ce temps là, la société Générale ferme 20% de ses agences, une façon de laisser le terrain libre.

  4. A Bordeaux, Juppé finance “la quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté” (5-23 nov). Au programme :Arnaud Alessandrin , coordonnateur de l’Observatoire bordelais de l’égalité, et grand promoteur de la « transexualité ». Issam Boukadida, responsable des jeunes musulmans de la Gironde (proches des frères musulmans), ainsi que Clothilde Chapuis, la très médiatique présidente de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).
    Tarik Abou Nour viendra présenter les bienfaits de la FINANCE ISLAMIQUE ,et dont voici les états de service :
    Chercheur en jurisprudence islamique et en finance, Hâfiz, diplômé de l’école pratique des hautes études en science religieuse (EPHE)/Paris, doctorant en droit musulman, il est l’auteur de livres sur la jurisprudence islamique, de la finance et de plusieurs recherches au sujet de la Shari’a. Militant associatif, membre de l’association VSMF (Valeurs et Spiritualité Musulmane de France) et d’Artisans de Paix (dialogue inter-religieux). Il est le secrétaire général et le porte parole du CIFIE.
    Tarik ABOU NOUR est aussi ingénieur et diplômé de l’EMI, de l’ENPC et de l’IAE Paris (Mastère Finance).
    Il est également, consultant Senior Risque/Notation pour différents établissements bancaires, ex- professeur à l’institut internationale de la pensée islamique (IIIT)/Paris (droit musulman et finance islamique), enseignant de finance islamique à l’EM de Strasbourg dans le cadre de l’EMBA de la finance islamique, il a encadré également des mémoires en finance islamique dans le cadre du diplôme de finance islamique à l’université Paris-Dauphine et dans le cadre de l’EMBA de la finance islamique à l’EM de Strasbourg. Il est enfin membre de la commission finance islamique Paris-Europlace notamment la commission de traduction et de la revue juridique des nomes standards de l’AAOIFI, la commission Takaful et la commission Sukuk.
    Principaux ouvrages et publications :
    o «Comprendre la Finance Islamique : Principes, Pratiques et Ethique» éditions Les 4 Sources, Paris, année 2009.
    o « Ibn ‘Ashir : L’essentiel de la religion musulmane, Tawhîd, Fiqh et spiritualité 2ème édition augmentée. » Ed Iqra,Paris, 2010.
    o « Muhammad l’intercesseur de la ‘Umma, l’élu de Dieu, le bien aimé des croyants, préface du Shaykh Abderrahmane Belmadi ». Ed. Centre Islamique de France (C.I.F),Paris, 2009.
    o «L’essentiel sur le dernier Messager (paix et salut sur lui)». Ed. Iqra, 2ème édition augmentée, Paris, 2013.
    o « Le guide du musulman, la voie du croyant selon le Coran et la Sunna (questions/réponses) », éditions Les 4 Sources, Paris, année 2011.
    o Contribution à l’ouvrage « Finance Islamique : Les Normes de conformité de L’AAOIFI, volume 1 », Paris Europlace, Editions ESKA , janvier 2013, dans le cadre de la commission «Finance islamique » de Paris Europlace.
    o Contribution à l’ouvrage : « L’assurance Takaful», éd. l’Argus de l’assurance, Paris, septembre 2015.
    o « Contribuer au bien vivre ensemble », mai 2012 chez l’Harmattan/Paris (compilation d’articles de conférences interreligieuses: sujet : l’apport de l’islam à la civilisation: l’exemple du comportement et de la spiritualité des valeurs qui transcendent le temps et l’espace)
    o « Convergence entre les valeurs de la république française et les valeurs des religions, réflexion autour de 20 valeurs dans une démocratie laïque » contribution au nom de l’islam, pour le compte de la LICRA – NLD, 2013.
    o « Finance islamique, un alternatif solide et durable» article publié dans la revue « Ethique et Economie » de la fraternité d’Abraham, hors-série, Paris, mars 2012.
    o « Eléments de réponses pour moraliser l’économie » article publié dans l’ouvrage : « Rapport moral sur l’argent dans le Monde 2013 », éditions, association d’économie financière.
    o Article sur les SUKUK « LE PREMIER SAK FRANÇAIS », paru dans les cahiers de la finance islamique de EM de Strasbourg:
    ( page 79)

  5. L’imam de la Grande Mosquée de Bordeaux a été invité à la matinale de France Inter, au même titre qu’un homme politique, c’est-à-dire au même titre qu’Alain Juppé.
    Il n’y a plus de différence entre les deux. C’est peut-être pour cela que Alain Juppé se fait réélire à Bordeaux.
    Ni les archevêques français ni les représentants des chrétiens d’Orient ne sont invités à cette matinale.

  6. Je deviens VERT de rage et j ai honte de ce pays , qui s abandonné une culture qui n est pas la sienne ! il faut que de jure Louis XX prenne les reines de ce pays et vite au cours de circonstances qui lui seront favorables , je n en doute pas.
    Vive NSJC , vive la France, vive le Roy !

  7. A signaler qu’il fut un temps, faire payer un intérêt était qualifié d’usure et lourdement sanctionné, aussi bien chez les musulmans que les chrétiens !
    Gagner de l’argent avec de l’argent était un vol. Aujourd’hui c’est un idéal. Pourquoi donc travailler quand on peut gagner de l’argent en n’en faisant le moins possible ? L’une des raisons de la Révolution française n’était-elle pas de mettre en place ce système usuraire à grande échelle ? Le roi guillotiné, sans héritier, stoppait l’influence chrétienne du royaume français et son mépris de l’usure. De même avait-on supprimé les corporations (les syndicats de l’époque), néfastes aux financiers. Il n’est pas étonnant de voir qu’aucune banque ne fut attaquée durant la terreur ! Mais l’usure n’est pas qu’un problème moral, il est aussi pratique. Une société ne doit elle pas vivre selon les limites de ses ressources non renouvelables ? Mais avec le système avec intérêt, il faut continuellement qu’il y ait de la croissance. Et à la fin, ceux qui prêtent, seront propriétaires de tous les biens de la terre. C’est mathématique. Pourquoi ne distribue-t-on pas par exemple ces intérêts équitablement à la population ? Car une banque ne devrait-elle pas travailler au service de la société plutôt que contre elle ?
    Dans l’antiquité, la pratique du taux d’intérêt n’était pas interdite. Le créancier avait d’ailleurs la possibilité, à la mort du débiteur, de réduire en esclavage ses enfants. Face à une telle situation la législation juive a introduit les interdictions au prêt à intérêt dans le Pentateuque de l’Ancien Testament. Dans l’Exode (chapitre 22, verset 25) et le Lévitique (chapitre 25, versets 34 à 46), la pratique de l’usure est condamnée sous la notion de tarbit. Le tarbit était interdit entre juifs mais permis entre juifs et non-juifs. Ils pratiquaient donc le prêt à intérêt en vertu du verset 23-20 du Deutéronome : « Tu peux charger intérêt à un étranger, mais pas un frère israélite»(23-20).
    Dès les débuts de la chrétienté, la pratique du prêt à intérêt était défendue. S’appuyant sur les écrits d’Aristote le droit canon répugnait l’idée que l’argent puisse « faire des petits ». Ainsi, l’évangile selon Saint-Luc formule à son chapitre 6, verset 34 : « Si vous ne prêtez qu’à ceux dont vous espérez restitution, quel mérite ? Car les pêcheurs prêtent aux pêcheurs afin de recevoir l’équivalent… Prêtez sans rien espérer en retour. » L’utilisation de l’argent n’est pas condamnée, à condition que cela ne soit pas une fin, mais seulement un moyen, ce qui rejoint la conception islamique.
    L’obligation de l’aumône, un des cinq piliers de l’Islam, se rapproche ainsi de la conception chrétienne du renoncement et du don sans contrepartie. Il s’agit, par ce biais, de remplir plusieurs objectifs sociaux pour les deux religions : purifier l’âme humaine de l’avarice, de l’avidité et de la convoitise, aider les pauvres afin de favoriser une véritable entraide sociale. La prohibition du riba interdit toute rémunération fixée en fonction du seul écoulement du temps. L’ordre moral islamique n’autorise pas la spéculation et les situations d’incertitudes. Il prohibe à ce titre le gharar (l’aléa ou l’incertitude) et le maysir (jeu de hasard).
    L’interdiction de l’usure par l’Eglise catholique et par les prescriptions du Prophète va conduire à l’essor de la banque juive dans les pays chrétiens et musulmans du Moyen Âge. En Occident, l’interdiction du prêt à intérêt est intégrée au droit laïc sous Charlemagne et perdure pendant tout le Moyen Âge. Le Concile de Latran en 1179 rend l’interdiction de l’usure absolue et universelle. Dans la chrétienté, des polémiques interminables tournèrent autour de la pratique de l’intérêt et de la sévérité avec laquelle il fallait appliquer son interdiction : entre, d’une part, les thomistes et les jésuites, de tendance rigoriste, et, d’autre part, les jansénistes, aux vues plus modérées. La Réforme protestante a contribué à la levée progressive de l’interdit du prêt à intérêt dans les pays européens. L’interdiction du prêt à intérêt fut finalement abolie du droit canon en 1830.
    Bref, pour un musulman et un chrétien, demander un intérêt n’est pas une bonne chose ! Et ils ont d’autant plus raison aujourd’hui que l’argent n’est plus adossé à l’or mais à rien ! Tous les jours, les grandes puissances (USA, Japon, GB, U.E.) font marcher la photocopieuse ! C’est de la fausse monnaie mais étatique ! Le comble, on fait payer un intérêt à ceux qui en veulent ! Ceux-là même qui donnent à ce papier sa valeur ! Comme quoi les rênes en occident sont tenus par de véritables escrocs !

  8. Les banques islamiques ne pratiquent pas l’usure , mais ne se gênent pas pour pratiquer la ségrégation .
    Ces banques ne vont prêter qu’aux seuls musulmans ( comme le croissant rouge ne vient en aide qu’à eux seuls ) . Des prêts et des assurances pour ceux qui vont pouvoir acheter les terrains et les maisons des français qui sont subtilement expulsés par la voie illégale des augmentations d’impôts …

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