Alors que leurs relations sont plutôt habituellement tendues et distantes, la réalisation du Brexit a rassemblé de manière assez inattendue quelques souverainistes :
Souverainistes de toutes chapelles ont saisi la main tendue de François Asselineau pour célébrer ensemble vendredi 31 janvier l’exécution du Brexit, le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Les gestes d’ouverture du tempétueux président de l’UPR sont suffisamment rares pour que celui-ci ait attiré l’attention. Ces dernières semaines, il avait envoyé une invitation personnelle à chaque président de parti. «Lui qui pratique habituellement un splendide isolement, s’est résolu à en sortir», lâche, encore surpris (…) Dominique Jamet (…)
Ils étaient (presque) tous là : de l’ancien conseiller de Jean-Luc Mélenchon, Djordje Kuzmanovic, au représentant du comte de Paris. De Jacques Cheminade à Florian Philippot. Du leader du parti Chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson à celui de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.
Il n’est pas inutile de revoir le débat ayant opposé François Asselineau à Eric Zemmour pour bien comprendre les enjeux et surtout le vide identitaire des partisans d’un Frexit pour le Frexit :
Ludo72
On peut ne pas apprécier telle ou telle personnalité pour toutes les raisons possibles, pourtant ce type d’union sacrée devra nécessairement un jour se traduire politiquement par une nouvelle offre autrement plus sérieuse et crédible que celle proposée par le RN dans sa configuration actuelle, dont on sait qu’il ne peut pas gagner malgré toute l’intoxication médiatique “favorable” en ce moment autour de sa présidente… Le RN en réalité se contente de régner sur le vide, mais le vide ne fait pas une politique et cela commence à vraiment se voir, d’autant plus si le parti venait à disparaître de lui-même dans ses turpitudes internes…
Quant à ce fameux débat Zemmour/Asselineau on s’en serait bien passé ; si d’un côté Zemmour, dont on sait qu’il est trop intelligent au fond pour ne pas opposer identité et souveraineté, ils ont pourtant dans ce débat l’un et l’autre offert une image caricaturale et grotesque des sensibilités que chacun d’eux représente, alors qu’en réalité il n’y a (ou devrait y avoir) que peu de désaccords de fond…
Il ne s’agit pas de vouloir le Frexit pour le Frexit, mais il s’agit quand même bel et bien de vouloir la liberté (ou la souveraineté) pour elle même ; car sans elle, plus de politique possible, plus de renaissance ni d’élan vital possible… Alors au choix, soit devenir un pion, une petite nation dominée comme la Hongrie, la Croatie ou l’Albanie, qui sont certes des nations respectables à identité sympathique mais qui ne sont rien d’autre que des pions dans le jeu d’autres puissances, soit redevenir, comme le Royaume-Uni, la grande nation que la France n’aurait jamais dut cesser d’être… Comme dans les années 40, la France vaut beaucoup mieux que d’être une simple colonie Boche… Et encore une fois, la bourgeoisie compradore collabo devra l’apprendre à ses dépends… Malheur à ceux qui n’ont “rien appris ni rien oublié”…
philippe paternot
ils nous promettent tous de réformer l’UE, mais en réalité ce sont toujours des lois les plus idiotes et les plus liberticides qu’ils nous imposent!
lorsque les politiques comprendront qu’ils doivent être au service des gens, qu’il cessent de nous emmerder (comme disaient pompidou puis fillon)