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Médias : Désinformation

Famille chrétienne : c’était mieux il y a 15 ans

En mai, Famille chrétienne a publié un article sur les problèmes posés aux enfants par les beaux-parents, intitulé "Beau-parent – « Tu n’as rien à me dire, tu n’es pas mon père »". Non pas les beaux-parents compris comme les parents de son conjoint, ni comme le nouveau conjoint d'un veuf, mais… comme le nouveau conjoint d'un divorcé. Nulle part il est précisé qu'il s'agit d'un adultère et que ces unions ne sont pas reconnues par l'Eglise. Des lecteurs choqués ont envoyé cette réaction :

"en début de lecture, nous nous rassurions en nous disant qu'il devait s'agir du beaux-parents lors d'un mariage d'un veuf ou d'une veuve… mais non il s'agissait clairement du rôle du beau-père ou de la belle-mère dans le cadre d'un remariage d'un divorcé ! Loin de nous le jugement de ces personnes et de toutes les souffrances qu'elles ont pu porter dans leur solitude "post-divorce", mais l'acte posé du remariage du vivant du "vrai" conjoint ne peut être reconnu par l'Eglise et ne peut donc pas être mis dans les états de vie admis de vos lecteurs. Nous comprenons bien que de tels questionnements puissent faire l'objet de courriers ou d'entretiens avec des prêtres et/ou conseillers conjugaux personnalisés, mais vous ne pouvez pas les proposer à la lecture de Famille chrétienne (à laquelle nos jeunes ont accès) comme un cas parmi d'autres. […] Que FC, notre hebdo préférée ouvert à toute la famille, ne soit pas l'occasion d'une confusion entre la charité que l'on doit à chacun et la tolérance de certains actes posés, pourtant réprouvés par l'Eglise, car ils (les actes et non les personnes toujours rappelés au repentir par la miséricorde de Dieu) abîment la communion au Christ. Nous avons tous nos péchés et nos conversions quotidiennes à vivre, mais ce n'est pas pour cela que ces péchés doivent être tempérés par leur fréquence ou autres…"

Ce à quoi Bénédicte Drouin la rédactrice en chef de ces pages famille et pratique, répond :

"Nous-mêmes avons pesé notre choix qui n’aurait sans doute pas été le même voici quinze ans. Le lectorat de Famille Chrétienne compte notamment des personnes mariées civilement et religieusement après une vie maritale ou une première union conclue uniquement à la mairie, des personnes dont le mariage a été déclaré nul par l’Église, des jeunes adultes dont les parents se sont séparés et remariés, et aussi des divorcés-remariés. Toutes ces personnes ont un vrai désir de suivre le Christ. Il ne s’agit pas de banaliser les séparations mais d’être plus ancrés dans la vie des chrétiens. Ils ne sont pas épargnés par les maux de l’époque. Rares sont les familles qui, de près ou de loin, ne soient touchées. C’est plus facile de ne pas aborder ces sujets. Mais on risque d’être à côté de la réalité. Et si les remariages n’existent pas dans nos familles, les camarades de nos enfants ou des collègues de travail peuvent être concernés. Mieux comprendre ce qu’ils vivent nous aide à mieux les rejoindre."

Il ne s'agit pas de ne pas aborder ces sujets, il s'agit, conformément à la charité, de ne pas cacher la vérité sur le mariage. Sinon, à quand l'article : "je ne m'entends pas bien avec un de mes deux papas" ? "La copine de maman n'est pas cool avec moi" ? Croire que c'est en ne rappelant pas l'enseignement de l'Eglise que l'on répondra au "vrai désir de suivre le Christ" est étonnant. Le plus étonnant, c'est que Bénédicte Drouin confirme le virage éditorial pris par FC il y a 15 ans. Que s'est-il passé vers 1995 ?

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31 commentaires

  1. “mieux comprendre ce qu’ils vivent nous aide à mieux les rejoindre”
    Pour ma part, je n’ai aucune envie de les rejoindre, je compte rester avec ma femme légitime, et je trouve étonnant que FC se propose de le faire.

  2. Bof… je ne parviens même plus à être surpris. Je préfère presque lire Golias, car au moins Golias ne cherche pas à faire le grand écart, il déteste l’Eglise romaine et le revendique.
    Que l’on puisse encore accorder une quelconque confiance à FC relève de l’utopie ou de l’angélisme lorsque l’on sait qui tient le journal, et lorsque l’on sait que la volonté de plus en plus affichée est de ratisser large.
    Préférez l’Homme Nouveau ou la Nef, là au moins les surprises sont bonnes.

  3. Est-ce qu’une femme remariée a une idée de ce que vit son, ses garçons quand ils voient la porte de la chambre à coucher se refermer sur leur maman et son “nouveau conjoint” ?
    Est-ce qu’un homme remarié a une idée de ce que vit sa, ses filles quand elles voient la porte de la chambre à coucher se refermer sur leur Papa et sa “nouvelle femme” ?
    Pourquoi les jeunes se perdent-ils dans le monde ?
    Mais parce qu’ils n’ont plus rien, ils sont tout simplement perdus.
    Où est le sens de la croix et du sacrifice de la personne ?
    MOI dabord, les autres, y compris mes enfants, derrière.

  4. Je ne peux qu’appouver la réponse de Jacques et dire qu’ il faut mieux lire
    L’Homme Nouveau et la Nef

  5. M’enfin… on va pas non plus dire aux divorcés remariés qu’ils sentent mauvais et qu’on ne veut absolument pas en entendre parler…
    Ce genre de réactions puériles me font penser à cette phrase “cachez ce sein que je ne saurais voir”.
    C’est un peu dommage de considérer que des gens sont ostracisés, sans même appréhender leurs difficultés de vie. De plus, quid des “beau-parents” pour une personne veuve pour qui le remariage est parfaitement possible ?
    Bref je trouve ce rigorisme absurde et traduit un grave manque de charité.
    [Il ne s’agit pas d’ostracisme ni de rigorisme mais, en toute charité, de rappeler l’enseignement de l’Eglise : non le divorce/remariage n’est pas “normal”. L’article ne parle pas des veufs remariés, ce qui aurait été bien différent.
    MJ]

  6. lisez plutôt l’Homme Nouveau: pas de dérapage , des articles de fond , des articles variés et de très bonnes chroniques.

  7. Ah qu’il est difficile de concilier charité et vérité (Caritas in Veritate !). C’est quelque chose qui m’étonnera toujours. Mais cela traduit notre condition de pécheur.
    FC fait clairement parfois des compromis avec la vérité au nom de la charité.
    Il faut avouer que le SB fait parfois des compromis avec la charité.

  8. Abonné à Famille Chrétienne depuis de très nombreuses années je dois simplement dire que je m’y retrouve de noins en moins.
    Les prises de position politiques pro UMP, le passage dans le sens du poil de Mme BOUTIN après ses FAUTES FINANCIERES et MORALES, le coté de plus en plus superficiel des articles… tout cela me pousse à ne plus prendre le temps de le lire. Je précise que je suis aussi abonné à OMBRE ET LUMIERE (Office Chrétien des Handicapés), IL EST VIVANT (Communauté de L’Emmanuel) et à L’HOMME NOUVEAU…
    J’y trouve vraiement des articles charpentés, fouillés, éttayés et vraiement CATHOLIQUES… qui poussent à la réflexion, à la prière…
    Famille Chrétienne a eu une place adaptée à une prenière approche de la Foi Catholique au sein de Toute la Famille. C’est un bon créneau qui premet une sorte de vularisation (au sens noble du terme) de la FOI.
    Famille Chrétienne peut-elle et VEUT ELLE encore retrouver sa place dans la PRESSE CATHOLIQUE?
    Cette décision sera celle de son équipe dirigeante, à défaut elle sera prochainement celle de ses abonnés qui ne veulent continuer indéfiniment demander et attendre une RENOVATION EN PROFONDEUR DES ORIENTATION FONDAMENTALES DE FAMILLE CHRETIENNE.

  9. Je m’étais abonné à Famille Chrétienne pour sa ligne éditoriale moins progressiste que La Vie (ex catholique) que recevaient mes parents.
    Je me rends compte maintenant du relativisme de cette revue et je changerai pour mon prochain abonnement.
    Il est intéressant de constater que le modernisme dissout la religiosité qui finit par se perdre en une ou deux générations ou suscite une réaction (bien rarement d’ailleurs)

  10. Il y a dans tout cela de TRES GRAVES ERREURS.
    En effet, le remariage (après séparation ou divorce) n’est pas en soi interdit par la loi divine ni par l’Eglise LORSQUE LE PREMIER MARIAGE EST NUL (religieusement). Et les cas sont tout de même très nombreux.
    Dans ces cas, le remariage est une chose bonne, c’est un droit pour les “divorcés / annulés”.
    Dénoncer l’adultère dans ce cas-là est un très grave erreur.
    Il est en conséquence faux et injuste de dénoncer les “familles recomposées”. Dans le cas dont je parle, cette “recomposition” est une chose bonne. Ce qu’il faut dénoncer, c’est la séparation injuste, c’est le divorce etc. dans le cas des personnes vraiment mariées.
    En toutes choses il faut distinguer, sinon on dit n’importe quoi.
    [Cet article ne concerne pas les mariages annulés (auquel cas il n’y a pas de divorce), mais bien les familles recomposées. Il faut cesser de tout relativiser.
    MJ]

  11. [Il ne s’agit pas d’ostracisme ni de rigorisme mais, en toute charité, de rappeler l’enseignement de l’Eglise : non le divorce/remariage n’est pas “normal”. L’article ne parle pas des veufs remariés, ce qui aurait été bien différent.]
    Même s’il n’est pas “normal” il ne saurait non plus être dissimulé. Ne pensez vous pas qu’au contraire en ouvrant la porte à ces gens dans une situation indigente d’un point de vue de la foi Catholique nous montrons aussi les raisons de notre attachement à la famille traditionnelle ? En permettant de présenter (et d’accueillir) les difficultés pour ces nouvelles familles, il y a aussi une promotion implicite pour la fidélité dans le mariage.
    Après il faut aussi oser parler des choses telles qu’elles sont. Parler du divorce qui est une réalité à laquelle sont confrontés les jeunes. Comment en parler sans faux-fuyants ? Je crois qu’il est nécessaire de donner la parole à tous et peut être découvrir que l’autre n’est pas qu’un ennemi.
    Je serais très heureux qu’un débat s’engage avec des homosexuels par exemple pour les confronter avec la vérité que soutient l’Eglise catholique. Il y a des “chrétiens homosexuels” qui existent. Soit on nie leur existence, soit on essaie de voir comment ils essaient de concilier leur situation en contradiction avec l’Evangile.
    L’attitude du cardinal Barbarin avait été assez exemplaire de ce point de vue de même que celle de Jean-Paul II qui au Mexique, avait fait ouvrir les portes de l’église à la foule de manifestants homosexuels. La charité dans la vérité…
    [Mais personne ne leur ferme la porte. Toutefois, dans un journal familial, il est pour le moins étrange, sinon scandaleux, de présenter le divorce et le remariage comme étant des choses normales pour un chrétien.
    Il ne s’agit pas de nier l’existence de ces personnes, ni de refuser de parler avec elle, mais de rappeler l’enseignement de l’Eglise sur ces actes. Sinon, nous ne sommes plus dans la charité mais dans le sentimentalisme et le relativisme.
    MJ]

  12. effectivement Famille Chrétienne prend des cas particuliers pour des généraux en choisissant de “ratisser large” comme écrit précédemment. Je fais partie des cas particuliers (mariage reconnu nul, (re)mariage, beau père à domicile). Ne pas croire que les enfants sont troublés : si leurs parents sont réellement épanouis, et à fortiori celui avec lequel ils vivent quotidiennement, il n’en ressort que plus de joie. Les terribles moments occasionnés par un premier mariage désastreux sont pansés par un mariage heureux. Mais il s’agit d’un cas particulier, mais hélas de plus en plus fréquent au vu de l’incapacité répandue à contracter mariage chez les jeunes d’aujourd’hui, même dans le milieu catholique.

  13. Il se confirme que FC – par souci d’être entendue du monde – s’aligne de plus en plus sur les idéologies “de ce monde”.
    Éternelle tentation de l’efficacité justifiée par une conception biaisée de la Charité ; pente dangereuse, qui mena “La Vie catholique” à devenir “La Vie”…
    Ne voient-il pas qu’à que l’on ne peut convertir “ce monde” profané avec un message de plus en plus pollué par sa propre image profane?

  14. cher Michel, je ne veux pas me lancer dans une discussion avec vous … Mais lorsque vous dites que lorsque le mariage est annulé (= reconnu nul) il n’y a pas de divorce, c’est un peu gros, non ?
    La nullité concerne le mariage religieux, le divorce le mariage civil.
    Pour demander la nullité religieuse, il faut (au moins en France, car cela est imposé par la conférence des évêques, qu’il y ait déjà divorce civil.
    Quant aux familles recomposées, souvenez-vous que vous adorez une personne née dans une famille recomposée … En effet, selon la tradition constante des Eglises, saint Joseph était veuf. C’est complètement stupide de dénoncer les familles recomposées. C’est tout aussi stupide de dire que le remariage implique l’adultère.
    [On parle de Famille chrétienne et donc on se situe sur le plan religieux. Sur le plan civil, le divorce et le remariages sont permis autant de fois que vous le désirez.
    Pour obtenir l’annulation, il faut certes le divorce civil. Mais à ma connaissance, il ne faut pas de remariage civil…, ni de vie en concubinage.
    Quant à la suite, encore une fois, le cas du remariage suite à veuvage n’est pas abordé dans l’article de FC. Il s’agit explicitement de séparation et divorce puis de recomposition avec un tiers. Sans réserve aucune. Et c’est bien le problème. Problème que reconnaît même B. Drouin en affirmant qu’il y a 15 ans, FC n’aurait pas abordé ainsi ce sujet.
    MJ]

  15. Continuons à nous chercher la petite bête entre nous et les poux dans la tête, c’est ultra constructif, et celà renforce l’église…
    L’Islam a conquis l’égypte en moins de 60 ans pour une simple et bonne raison : les disputes systématiques entre les chrétiens. Entre la recherche de la Vérité, et la recherche de l’Unité…

  16. Le souci de palire à tout le monde plutôt que de défendre les valeurs de la famille catholique…
    Il serait peut-être temps de changer le titre cette revue.

  17. Je ne suis plus étonnée par ce que peut publier par FC qui depuis, à présent plsuieurs années, a clairement fait le choix de plaire aux plus grand nombre de lecteurs au prix d’une certaine clarté et surtout de la Vérité. Lorsque la peur de déplaire, la peur de choquer, la peur de soit disant faire souffrir l’autre ( la compassion pourraitelle tout justifier?)occupe le devant de la scène etd es esprits alors inéxorablement il n’y a plus de place pour la Vérité!
    Abonnez vous effectivement à l’Homme Nouveau ou la Nef…vous y verrez plus clair!

  18. Je voudrais répondre à ceux qui s’étonne de ce post de MJ, et de la prise de position claire sur le sujet.
    Le divorce est une réalité sociale, et il nous faut effectivement l’appréhender. Mais pour cela il faut être très clair et ne jamais laisser planer un seul doute. La position de l’Eglise est très claire, et je crois qu’à ce sujet elle n’est pas avarde de doctrine sans cesse réaffirmée, sans cesse expliquée, prouvant qu’elle est faite pour notre temps, sans que l’on ait à basculer dans le faux confort du relativisme.
    Finalement ce qui est reproché à FC c’est de partir du constat des familles recomposées, et de s’interroger sur leur fonctionnement. C’est sans doute intéressant comme étude, mais cela ne me parait absolument pas le rôle de ce type de journal qui se veut famillial. Il est tout de même étonnant qu’avec ce titre de journal on puisse pondre ce genre d’article.
    Dans une période trouble, il n’y a guère de place à faire aux compromis. Toutes nos petites lâchetées contribuent à faire reculer la Vérité.

  19. La critique est facile, l’art est difficile.
    1- L’adultère ni le mariage ne sont les objets de cet article.
    2- Les divorcés, même remariés, font partie de l’Église. Il y a d’ailleurs une pastorale bien spécifique à leur égard, même s’il ne peuvent participer à la sainte communion.
    3- Ces divorcés remariés ont des difficultés spécifiques, et il n’est aberrant de les traiter dans un journal Chrétien. Même l’Homme Nouveau que je connais bien pourrait les traiter.
    4- Concernant vos enfants, rassurez vous, ils en savent déjà bien plus que vous ne voulez le coire. Et ce peut être un opportunité pour “éduquer” au sens plein et grand à la grandeur et à l’appel à la sainteté qu’est le mariage.
    Paul

  20. Je n’apprécie pas votre sélection qui est partiale et la malhonnêté intelectuellement. Pourquoi avoir supprimé de votre commentaire une phrase essentielle du billet du médiateur dans lequel mes propos étaient repris et à laquelle je tenais beaucoup. “La rédaction publie régulièrement des articles sur l’indissolubilité du mariage chrétien ou sur les divorcés fidèles à leur sacrement.” Et nous continuerons à le faire ! Ces articles paraissent d’ailleurs dans les pages dont j’ai la responsabilité. J’espère que l’on peut écouter les difficultés de nos contemporains sans renier le Christ et la Vérité qu’Il nous enseigne et appelle à vivre. Bénédicte Drouin.
    [Voici l’intégralité de la réponse du médiateur :
    “Réponse du Médiateur Emmanuel Bourceret
    Remariage et beau-parent
    Ils ne sont pas d’accord Emmanuel et Anne-Sophie avec la publication de la chronique d’une thérapeute familiale intitulée « Tu n’as rien à me dire, tu n’es pas mon père » (n°1687). Ils le disent dans le courriel ci-contre. En substance : parler dans Famille Chrétienne du positionnement du beau-parent après un veuvage, oui. Non quand il s’agit « du rôle du beau-père ou de la belle-mère dans le cadre d’un remariage d’un divorcé ».
    « Je comprends leur interrogation, explique Bénédicte Drouin la rédactrice en chef de ces pages famille et pratique. Nous-mêmes avons pesé notre choix qui n’aurait sans doute pas été le même voici quinze ans. Le lectorat de Famille Chrétienne compte notamment des personnes mariées civilement et religieusement après une vie maritale ou une première union conclue uniquement à la mairie, des personnes dont le mariage a été déclaré nul par l’Église, des jeunes adultes dont les parents se sont séparés et remariés, et aussi des divorcés-remariés. Toutes ces personnes ont un vrai désir de suivre le Christ. »
    La Rédaction publie régulièrement sur l’indissolubilité du mariage chrétien ou les divorcés fidèles à leur sacrement, souligne-t-elle encore. « Il ne s’agit pas de banaliser les séparations mais d’être plus ancrés dans la vie des chrétiens. Ils ne sont pas épargnés par les maux de l’époque. Rares sont les familles qui, de près ou de loin, ne soient touchées. »
    Le magazine aurait-il pu quand même se passer de cette publication ? « C’est plus facile de ne pas aborder ces sujets, constate Bénédicte Drouin. Mais on risque d’être à côté de la réalité. Et si les remariages n’existent pas dans nos familles, les camarades de nos enfants ou des collègues de travail peuvent être concernés. Mieux comprendre ce qu’ils vivent nous aide à mieux les rejoindre. »”
    Merci de votre réponse. Cependant, plusieurs problèmes demeurent :
    – ce rappel n’est pas explicite dans l’article qui a déclenché l’ire de vos lecteurs.
    – le terme de “remariage” est employé sans nuance (sans guillemet ni réserve) par E. Bourceret et vous-même : est-ce bien normal ?
    – Enfin : qu’est ce que c’est que cette ligne éditoriale qui n’aurait pas été la même il y a 15 ans ? Est-ce que FC subit la tyrannie du lectorat ?… Est-ce un changement de fond ? En 1995, les “remariages” existaient déjà et depuis longtemps : FC était donc dans l’erreur à cette époque ?
    MJ]

  21. étant moi-même divorcé remarié et enfin au bout de plus de dix ans mariage déclaré nul, je trouve certains commentaires plutôt pas très charitables. D’abord ce genre de problèmes peut arriver à n’importe qui parce que malheureusement la préparation au mariage est dans la plupart des cas une véritable mascarade, et le mariage à l’Eglise une affaire à revoir. Croyez que quand la séparation vous arrive sur le coin de la figure, même si vous vous y attendiez, ça fait mal et même très mal et les premières personnes à qui j’ai pensé ont été mes enfants, quel déchirement! je trouve que FC aborde le sujet comme il faut, malheureusement c’est une réalité de tous les jours et même des familles bien cathos même tradis sont touchées. Je n’en veut pas à ceux qui ont un jugement très rapide mais ils ne savent pas ce que c’est que d’être divorcé remarié, de ne pas aller à la communion,même le jour de Paques par fidélité à l’enseignement de l’Eglise alors que vous voyez certains qui ne pratiquent qu’à Pâques aller communier, alors que vous voyez certains prêtres vivre maritalement et dire la messe tranquillement comme si de rien n’était, être regardé un peu comme des parias, heureusement il y a des amis très cathos qui ne jugent pas et qui accueillent et cette nullité qui n’arrive pas!!!!!
    Alors un peu d’indulgence pour FC. quant à celui qui préfère lire le torchon Golias,il n’a pas dû souvent l’avoir entre les mains, car c’est du venin de la première à la dernière page et ça se prétend catho!!!!!!

  22. Au-delà de l’article de FC, je trouve la façon dont est abordée la question des “divorcés-annulés-remariés” très complexe, et j’ai été confrontée tant dans ma famille que chez des connaissances à ce problème.. Il est clair que la préparation au mariage est le plus souvent quasi inexistante, de même que le suivi spirituel du couple en crise….
    Mais au delà des motivations personnelles des couples qui se séparent, divorcent et font annuler leur mariage, j’ai remarqué une tendance qui me choque profondément, à savoir le fait que les conjoints séparés “refont leur vie” sans attendre la reconnaissance de nullité, et se marient triomphalement à l’église enceinte jusqu’aux yeux..(j’ai vu cela à de nombreuses reprises,outre la cohabitation avant “re”mariage..)
    Pourquoi dans ce cas entamer une procédure de nullité pour “être en règle “avec l’Eglise puisque visiblement ils se fichent pas mal de suivre certains commandements ?? un “simple” divorce suffirait !!
    (je ne parle évidemment pas des cas où l’un des conjoints a abandonné l’autre, et où le conjoint restant vit en conformité avec l’Eglise et ne se “remarie” pas civilement en attendant la déclaration de nullité.. ceux là ont toute mon admiration pour vivre une situation éprouvante et difficile..)
    Et malheureusement cet état d’esprit (“je divorce civilement, me remarie civilement ou cohabite, PUIS attend la nullité pour “officialiser” à l’église”) est devenu extrêmement fréquent dans mon entourage..et même chez des “super tradis”…

  23. Parfaitement d’accord avec chouan 12.
    Je rajoute :
    1. que les divorcés remariés ne sont pas excommuniés.
    2. qu’ils sont autorisés, invités et même encouragés à aller à la messe dominicale, ne serait-ce que pour l’éducation religieuse de leurs enfants. Il suffit juste qu’ils s’abstiennent de communier.
    Personnellement je connais deux couples de divorcés remariés catholiques pratiquants. Je souhaite que mes enfants tournent aussi bien que ceux de l’un de ces deux couples.

  24. Pastorale des divorcés remariés?
    Ce qui me choque c’est que par respect humain, on incite pas les victimes de cette situation à sortir de cet état de péché mortel.
    Ce n’est pas l’homme qui a indiqué les voies du Salut c’est Dieu par le Verbe incarné et son épouse l’Eglise.
    un de vos amis aime rouler vite en moto. Il est irascible quand on lui fait le reproche de rouler dangereusement. Allez vous lui dire que ce n’est pas grave qu’il s’en tirera toujours. Que ferez vous quand il mourra sous un camion? …
    Eh bien ce qui est vrai pour la nature l’est infiniment plus pour la surnature.

  25. Le Salon Beige a raison d’épingler cette revue sur le sujet.
    On peut toujours se défendre a posteriori en disant que l’on parle du mariage indissoluble ou des divorcés fidèles au sacrement, il n’empêche que ce genre d’article n’a rien à voir avec une “Famille Chrétienne” et qu’à vouloir présenter bénignement des unions qui sont condamnables et condamnées par l’Eglise, on instille et on distille paisiblement une manière de vivre non chrétienne, particulièrement auprès des jeunes.
    Cela ressemble bougrement aux reportages sur les femmes qui étaient obligés d’aller se faire avorter aux quatre coins de l’Europe avant 1974. “Oh ! les pauvres…” mais bien sûr, on n’approuve pas l’avortement, mais bon…quand même. A la fin, tout cela suit son petit bonhomme de chemin.
    Si vous vous appelez “famille chrétienne”, parlez donc des familles chrétiennes au lieu de brouiller le message de l’Eglise.

  26. Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard on finit par penser comme on a vécu.
    Bourget (Paul)

  27. @ Louise, vous n’avez sans doute pas du bcp souffrir de séparation. Quand on se retrouve en tant qu’homme avec des enfants “sur les bras” parce que la conjointe a “mis les voiles” qu’il faut assurer en plus de son travail,les repas le ménage, le linge etc etc, je ne suis pas là pour me plaindre mais pour faire prendre conscience que dire c’est facile, faire c’est plus difficile, que la demande de nullité n’aboutit pas forcément tout de suite parce que malheureusement il y a des prêtres qui sont official et qui se conduisent comme des fonctionnaires et quand ils ont quelqu’un en face se conduisent comme tels et d’autres au contraire qui parfois sous un air revêche sont humains et approfondissent vraiment la question pour savoir si le mariage est
    nul, ce n’est pas de tout repos d’obtenir la nullité et parfois cela prend bien des années. Alors c’est vrai que quand vous rencontrez une personne avec qui vous avez des affinités , qui a vécu la même chose avec son mari qui est parti lui aussi et bien il y a une sorte de connivence qui s’installe et puis le pas est franchi. Mais pourquoi ne parle-t-on pas de ces personnes qui font cocu leur mari ou leur femme et vont allègrement à la communion, de ces prêtres et évêques qui vous disent que puisque vous pratiquez tous les dimanches vous pouvez aller communier? de ces prêtres qui vivent ouvertement en concubinage?et n’ont apparemment aucun souci pour la messe du dimanche et prêchent à tour de bras! Je pense que nous devons être très attentifs à ces personnes car le divorce est un échec cuisant, que c’est une grave blessure pour les enfants, je me demande s’ils s’en remettent! et qu’il est quand même nécessaire d’en parler ailleurs que dans la vie ou le pèlerin. Et @ Justin, est-ce qu’une famille où il y a eu un mariage après une nullité n’est-elle pas une famille chrétienne. Avec mon épouse, avant de nous marier à l’Eglise, nous faisions tout comme une véritable famille chrétienne sauf que nous ne communions pas, est-ce que nous étions une famille chrétienne? et est-ce que parmi les familles dont parle FC n’y en a-t’il pas qui sont d’authentiques familles chrétienne. Ce qui se passe dans les familles personne ne le sait et parfois ils e passe de très belle chose mais elles ne se voient pas et les gens jugent très vite!

  28. @chouan et autres adeptes du remariage
    Je trouve un peu aberrant, de demander la nullité d’un mariage quand il y a des enfants. Ils doivent se dire « qu’ils ne sont pas le fruit de l’amour de leurs parents et qu’ils pourraient aussi bien provenir d’une fécondation artificiel, cela revient au même !!! »
    Ceci démontre bien l’égoïsme et non la charité pour ses propres enfants, qui doivent être guidés suivant la parole du Christ et non suivant son évangile à soi.
    Et vous pensez au conjoint qui lui reste seul après le divorce (civile) pour rester fidèle à l’enseignement de Christ, qui doit surmonter toutes les difficultés de la vie et de la vie de ses enfants qui sont tentés chaque seconde dans ce monde pourrit par les médias et autres idolâtries (et cela SEUL) quand l’autre conjoint s’est remarié qui lui vit avec le monde permette (par souci de culpabilité) tous (ou beaucoup) à ses enfants, et je ne parle pas des différences d’éducations et de l’influences, si il y a des nouveaux frères et sœurs plus âgés dû remariage. (Bonjour les dégâts)
    Je suis d’accord que la préparation au mariage est une TRES grande lacune, mais personne ne vous à obligé à vous marier et les enfants n’ont pas demandés à être là et quand on a pris ces responsabilités on en tire les conséquences.
    C’est un peu comme dans un match de foot, quand l’arbitre n’est pas à la hauteur et qu’il ne siffle pas les fautes et bien le match tourne à la débauche et à la tricherie et après on est fière d’avoir gagné (en trichant), du coup tricher devient normal et plus personne ne bronche !!!
    Ici on remplace le match par l’Eglise Catholique, l’arbitre par le curé (évêque,…) et gagné par remariage.

  29. @chouan et autres adeptes du remariage
    Je trouve un peu aberrant, de demander la nullité d’un mariage quand il y a des enfants. Ils doivent se dire « qu’ils ne sont pas le fruit de l’amour de leurs parents et qu’ils pourraient aussi bien provenir d’une fécondation artificiel, cela revient au même !!! »
    Ceci démontre bien l’égoïsme et non la charité pour ses propres enfants, qui doivent être guidés suivant la parole du Christ et non suivant son évangile à soi.
    Et vous pensez au conjoint qui lui reste seul après le divorce (civile) pour rester fidèle à l’enseignement de Christ, qui doit surmonter toutes les difficultés de la vie et de la vie de ses enfants qui sont tentés chaque seconde dans ce monde pourrit par les médias et autres idolâtries (et cela SEUL) quand l’autre conjoint s’est remarié qui lui vit avec le monde permette (par souci de culpabilité) tous (ou beaucoup) à ses enfants, et je ne parle pas des différences d’éducations et de l’influences, si il y a des nouveaux frères et sœurs plus âgés dû remariage. (Bonjour les dégâts)
    Je suis d’accord que la préparation au mariage est une TRES grande lacune, mais personne ne vous à obligé à vous marier et les enfants n’ont pas demandés à être là et quand on a pris ces responsabilités on en tire les conséquences.
    C’est un peu comme dans un match de foot, quand l’arbitre n’est pas à la hauteur et qu’il ne siffle pas les fautes et bien le match tourne à la débauche et à la tricherie et après on est fière d’avoir gagné (en trichant), du coup tricher devient normal et plus personne ne bronche !!!
    Ici on remplace le match par l’Eglise Catholique, l’arbitre par le curé (évêque,…) et gagné par remariage.

  30. Tout à fait d’accord avec les derniers commentaires contre le “re”-mariage.
    Mes parents sont “divorcés” parce que mon père voulait se remarier – ce qu’il a fait – et ça a causé énormément de mal et en cause toujours à nous les enfants, et à notre maman. Alors par pitié : fermez-là quand vous ne connaissez rien à cette situation. Chouan 12 et Frégate, vous ne comprenez visiblement strictement rien à la charité, et ça fait beaucoup de mal de lire ce que vous écrivez. Levez un peu le nez de vos oeillères et imaginer les ravages que peuvent faire vos paroles ou vos actes…

  31. Pardon, mais je ne comprends pas, dans ce débat, la confusion entre deux choses.
    – la condamnation des personnes, qui est un abus
    – la condamnation d’un comportement, qui est devoir catholique.
    Les deux, certes, ne sont pas indissociables. Mais la charité chrétienne nous est demandée pour des personnes, pas pour la déformation de règles éternelles de l’Eglise qu’il faudrait admettre de voir foulées aux pieds.
    Famille Chrétienne a un rôle de guide pour les foules. S’il commence à se vouloir “dans le vent” (ce qui est un idéal de feuille morte) il va trottiner derrière le troupeau. Un guide doit marcher devant, dans la direction qu’il sait être la bonne car elle est enseignée, à travers son Eglise, par Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper (cf. le bon vieil Acte de Foi, beau et simple, mais qui demande une modestie devenue rare).
    Certains chrétiens défendent la lettre et pratiquent l’adultère ? Oui. Mais en pêchant, ce qui est mon cas, ils ne menacent que leur propre salut. Alors qu’en déformant les commandements de Dieu, ils vouent à l’impasse les générations suivantes. “Malheur à celui par qui le scandale arrive…”

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