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Culture de mort : Euthanasie

Faire évoluer les mentalités en faveur des soins palliatifs

L'Homme nouveau consacre un numéro spécial aux soins palliatifs :

H"Les élections présidentielles ont fait de la légalisation de l'euthanasie une question brûlante et rendu d'autant plus nécessaire une réflexion de fond en même temps qu'un engagement toujours grandissant auprès des mourants. Si les lobbies proeuthanasie ont pu faire évoluer les mentalités, pourquoi les tenants du respect de la vie jusqu'à sa mort naturelle ne pourraient-ils pas faire entendre leurs voix ?

Les soins palliatifs permettent assurément d’offrir aux malades une mort véritablement digne de leur condition humaine, mais trop peu de mourants en bénéficient dès lors que ces soins sont, au mieux, méconnus, au pire délaissés car trop exigeants. Le personnel médical est mal formé à l’accompagnement de fin de vie, tiraillé entre l’interdit de donner la mort et l’obligation de soulager les souffrances. Soigner sans pouvoir guérir parfois pendant de longs mois demeure un vrai défi humain. Il nous paraissait urgent de connaître, comprendre, être à même de répondre de notre choix d’une culture de vie sans seulement s’opposer mais en proposant une approche plus juste de la fin de vie.

Nous publions donc dans un nouveau hors-série une enquête sur les soins palliatifs. De réflexions en témoignages, ces 64 pages veulent montrer comment on ne soigne pas la souffrance en supprimant le malade et comment la vulnérabilité et la dépendance ne sont pas moins dignes de l’homme que l’autonomie et la puissance. La réflexion y est organisée en trois volets qui veulent faire un état des lieux de la question de la mort et de la fin de vie, spécialement dans le cadre de la revendication de l’euthanasie avant de définir la nature des soins palliatifs et de livrer les témoignages de prêtres, personnels soignants et bénévoles confrontés à la fin de vie. 

[…] Le suicide a toujours existé, expression de l’usage radical que l’homme peut faire de sa liberté. On voudrait en faire un droit. Et qui dit droit dit aussi devoir. À qui incombera-t-il ? Y aura-t-il un devoir d’assistance au suicide ? Devrons-nous cesser de réanimer les 150 000 personnes qui tentent de se suicider chaque année en France ? Enfin, au nom de quoi le suicide assisté serait-il réservé aux malades incurables ? […]"

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1 commentaire

  1. Qui se soucie de l’état désastreux de la psychiatrie publique en France ?C’est pourtant un réseau où se dévouent beaucoup de personnel qualifié pour prendre en charge les tentatives de suicide et les cas lourds.Mais les moyens fondent chaque jour.La sécurité publique est en danger.Rien ne laisse présager des amèliorations dans ces domaines et l’on parle d’ouvrir les prisons qui débordent.

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