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Culture de mort : Avortement

Explosion de l’IVG médicamenteuse

Pierre-Olivier Arduin sur Liberté Politique :

"(…) L’IVG médicamenteuse constitue désormais la moitié des avortements en France. Un effet de l’engrenage mortifère de la contraception promue et encouragée sans discernement par les pouvoirs publics.

En 2007, le nombre d’IVG pour la France métropolitaine est évalué à 213 380 contre 215 390 en 2006 (…) la France est l’un des rares pays de l’UE des 27 (…) à enregistrer une progression du recours à l’IVG sur les cinq dernières années (…) S’il en était encore besoin, la preuve est faite de l’absence d’effet de la contraception d’urgence sur le nombre de "grossesses non désirées" alors que la barre du million de pilules du lendemain délivrées en 2006 et 2007 par les pharmacies et les infirmeries scolaires a été franchie (…)

L’information capitale fournie par la DREES est ailleurs. L’IVG par voie médicamenteuse représente désormais la moitié des avortements dans notre pays (…)  Précision importante, il faudrait parler stricto sensu d’avortement à domicile plutôt qu’en cabinet libéral (…) c’est bien à la maison, le plus souvent dans ses toilettes ou sa salle de bain, que la femme avortera dans la solitude la plus complète. Il s’agit donc à proprement parler d’un avortement auto-administré, le professionnel de santé jouant un rôle minimal dans le dispositif (…)

En réalité, nous assistons à l’instauration d’une « emprise chimique » sensée régir la sexualité et la procréation des Françaises avec la bénédiction des autorités politiques (…) Contraceptifs oraux, pilule du lendemain, IVG médicamenteuse, trois temps dessinant les contours d’une santé reproductive du futur, où la fonction des professionnels de santé est réduite au minimum, simple d’accès et aisée à mettre en œuvre. Jean-Paul II avait encore une fois parfaitement décrypté les intentions cachées de cette politique : "Pour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel, sans qu’il ne soit nécessaire de recourir au service du médecin" (EV, n. 13) (…)"   

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5 commentaires

  1. Cela glace le sang… Quelle civilisation !

  2. Tout cela est monstrueux.
    Non seulement est promu le meurtre de masse d’êtres humains innocents, car l’avortement n’est rien d’autre, mais aussi l’empoisonnement qui en résulte inéluctablement, notamment aux plans biologique, psychique…
    Et je vous le demande, qui avorte? Les souchiennes!

  3. Et pour les jeunes femmes, connaît-on les suites de leur avortement médicamenteux ?
    Il doit bien y avoir des problèmes d’hémoragies ou autres… mais évidemment c’est moins traumatisant, du moins le pense t-on !

  4. Mais l’avortement même médicamenteux n’empêche en rien la propagation du sida. Au contraire, dans un mode de vie de vagabondage sexuel, recourir à l’avortement cela implique des rapports sans préservatif ou avec des préservatifs qui n’ont pas fonctionné (cela arrive beaucoup plus souvent qu’on ne le croit), et donc le champ libre aux virus du sida dont aujourd’hui on ne guérit pas.
    La trithérapie permet de vivre avec le virus au prix d’efforts et de souffrances parfois difficilement soutenables.
    À ce titre la “liberté sexuelle”, nom donné à l’esclavage de ses hormones, favorise la transmission du sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles dont on ne parle jamais, comme les hépatites.
    Bilan : morts à tous les étages

  5. @ me,
    Vous trouverez de nombreux témoignages à ce sujet sur Doctissimo ( âmes sensibles s’abstenir) qui vous confirmeront que cela est assez traumatisant , psychologiquement notamment. Peut être plus qu’un avortement à l’hôpital .

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