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Culture de mort : Euthanasie

Euthanazie ? On ne croit pas si bien dire

Lu dans Daoudal Hebdo :

D "Soraya Wernli est infirmière, spécialisée dans les soins aux personnes âgées. Son mari était (parce qu’il ne l’est plus) un ami de Ludwig Minelli, ancien journaliste qui en 1998 a fondé Dignitas, entreprise d’«aide au suicide» en Suisse, à Zurich. La devise de Dignitas est "Vivre dignement, mourir dignement". Pour Minelli, l’euthanasie est un droit de l’homme, et il permet d’appliquer ce droit. Théoriquement dans la légalité, puisque la loi suisse permet l’aide au suicide, à la seule condition que ce soit «sans motifs égoïstes». Soraya Wernli baigne elle aussi dans l’idéologie du « droit de mourir dans la dignité ». […]

Soraya Wernli fut engagée pour accomplir des tâches administratives, et pour tenir la main des candidats au suicide dans leurs derniers instants, pour un salaire de 5000 euros par mois. Mais, quelques jours après sa prise de fonctions, Minelli lui a demandé de trier ce qu’il y avait dans de gros sacs poubelle qui encombraient l’escalier.

"Minelli m’a demandé de vider les sacs sur une longue table – ils étaient énormes – et tout trier. J’en ai ouvert un et je fus horrifiée en voyant ce qu’il contenait: des téléphones portables, des sacs à main, des collants de femme, des chaussures, des lunettes, de l’argent, des porte-monnaie, des portefeuilles, des bijoux…

J’ai compris que cela était les biens laissés derrière elles par les personnes qui étaient mortes. Ils n’avaient jamais été renvoyés à leurs familles. Minelli faisait signer à ses “patients” des formulaires disant que leurs biens étaient désormais la propriété de Dignitas, et il vendait tout dans des boutiques d’occasion.

J’étais dégoûtée. Vous voyez ces photos de personnes, dans les camps de la mort nazis, triant ce qui avait appartenu à ceux qui avaient été gazés. Eh bien j’avais l’impression de faire exactement la même chose."

MJ

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1 commentaire

  1. Il est bien évident que le sentimentalisme des officines type Dignitas ou ADMD dissimule fort mal des préoccupations sensiblement plus utilitaristes élaborées dans le droit fil des obscures “Lumières ” qu’il paraît bien spécieusement si difficile de dénoncer dans la chapelle très open de la bien-pensance.

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