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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : “sédation forte” en vue

Lu dans Le Monde :

C"Le député (PS, Vienne) Alain Claeys, chargé avec le député (UMP, Alpes-Maritimes) Jean Leonetti de remettre au premier ministre, Manuel Valls, des propositions pour faire évoluer la loi de 2005 sur la fin de vie, s'est prononcé, jeudi 27  novembre dans Libération, en faveur d'une sédation forte. Une mesure qui vise à "aider à mourir" et "dans un délai non déraisonnable". Il s'est dit également favorable à ce que les directives anticipées soient rendues contraignantes."

La "sédation" ou comment endormir les Français en leur faisant croire qu'on ne légalise pas l'euthanasie tout en la légalisant. Dans l'entretien donné à Libération, Alain Claeys avoue qu'avec sa proposition, le cas de Vincent Lambert aurait pu être abrégé… :

"Pour la première fois, nous parlons d’une sédation forte dans le but d’aider à mourir, et nous précisons que cela ne doit pas durer trop longtemps, car ce temps de l’agonie – les études nous le montrent- devient insupportable s’il se prolonge trop. Avec ce dispositif, nous avons le sentiment de régler la quasi-totalité des cas, comme celui de Vincent Lambert".

"Nous écrivons, aussi, très clairement, que l’alimentation et l’hydratation artificielles sont des traitements, et peuvent être arrêtées."

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15 commentaires

  1. Attention à ne pas tout mélanger… La sédation – pas forte, ça n’a pas de sens – consiste à endormir un malade comme lorsqu’on le fait lors d’une anesthésie pour ne pas souffrir…
    Il s’agit dans le cadre d’un malade en fin de vie de le faire dans ses dernières heures si ses souffrances sont trop importantes et non soulageables (cela arrive hélas… cf. les douleurs neurologiques que l’on ne sait pas traiter).
    Il s’agit bien d’un traitement, au même titre qu’une injection de morphine (mais qui ne serait pas efficace dans ce cas). Le malade s’éteint non par l’injection mais de sa propre mort en ne souffrant plus (du moins, on l’espère).
    Il n’y a dans ce geste aucune tentative de contrefaire la fin d’un malade : juste de l’accompagner au mieux dans ses tous derniers instants. Je ne crois pas que l’Église puisse y trouver à redire : on est vraiment en plein dans les soins palliatifs… c’est le dernier acte que l’on peut faire pour soulager un patient qui respecte totalement son intégrité physique…
    Je veux bien une étude de l’Église qui prouverait le contraire !
    Après, que l’on trouve des « médecins » pour passer d’une dose anesthésiante à une dose létale est une autre affaire…
    [C’est la perversité du vocabulaire employé… pour nous endormir. Il s’agit bien d’une “aide active à mourir”.
    Voir : http://www.liberation.fr/societe/2014/11/26/pour-la-premiere-fois-nous-parlons-d-une-aide-a-mourir_1151360
    MJ]

  2. Puisque les “cas” seront “réglés”, tout va pour le mieux. Barbarie technocratique.

  3. “dans le but d’aider à mourir” : c’est le langage des Franc-Maçons pour dire : “dans le but d’assassiner”

  4. C’est exactement ce qu’on fait quand on “pique” un animal (ou un condamné à mort aux USA): on injecte un anesthésique à forte dose. L’agonie n’est pas d’une durée “insupportable”: quelques minutes, quelques secondes parfois, mais on pourrait la faire durer sur quelques heures avec le produit et le dosage adaptés.
    “Sédation forte” est tout à fait le genre de termes qu’on emploie dans cette situation, pour décrire l’acte euthanasique aux propriétaires de l’animal. M. Claeys est en train de vous la proposer pour vos parents âgés! On est bien ici dans l’euthanasie dans le pire des sens vétérinaires du terme, avec le “régler un cas” au sens de “se débarrasser d’un cas”. Même pas de trace de fausse pitié ici, M. Claeys explique bien qu’il s’agit de “soulager” l’entourage, et aucunement le malade. Car par définition l’agonie est toujours insupportable pour le mourant, puisqu’il finit par en mourir, quelle qu’en soit la durée!
    Maintenant on va pouvoir tuer sur rendez-vous, comme ça on pourra choisir à l’avance la date de l’enterrement en fonction de ses vacances, on ne risquera pas d’être appelé par l’hôpital en pleine nuit… C’est comme la césarienne programmée, tellement plus confortable!

  5. Ce type est dangereux .

  6. Il n’aurait donc rien contre le fait que l’on supprime ses “traitements” : arrêter de boire et de manger.

  7. Deux “frères” :. ?

  8. Quels salauds!

  9. Est-ce que par le fait que manger soit un traitement les repas de l’hôpital seront remboursés par la sécurité sociale ?

  10. hitler n’est pas mort!
    Bx Van Gallen revient,
    nos eveques se taisent

  11. Le seul intérêt des nouvelles lois dites sociétales est que les salauds sont obligés de montrer leur visage. Hitler était dans la même démarche mais agissait en secret, il avait honte, eux non!

  12. Et on veut nous vendre qu’alimenter et hydrater serait artificiel ! donc tout les handicapés et les nourrissons, sans parler des malades, incapables de boire et de manger par eux-mêmes sont susceptibles rapidement où dans les années qui viennent (la politique du grignotage) de subir la “sédation profonde” chez le vétérinaire du coin, car après tout pourquoi confier la “fin” d’un vieux parent ou d’un bébé dont finalement on ne veut plus, aux médecins hospitaliers déjà surchargés de travail.

  13. “Nous écrivons, aussi, très clairement, que l’alimentation et l’hydratation artificielles sont des traitements, et peuvent être arrêtées.”
    A la libération il faudra juger ce type sur cette phrase pour crime contre l’humanité.

  14. Dire que nous chretiens sont souvent traités de moyenâgeux, cet état assassine sans vergogne et donne le coup de grâce en déclarant qu il faille arrêter de nourir et d hydrater ; bande de sauvages et ça joue les humanistes. Voilà ce que peut donner une société sans Dieu : on tue avec banalité !

  15. C’est le terme qui est rassurant ” sédation” , mais plutôt que forte on pourrait ajouter définitive , un repos éternel en quelque sorte.
    Que ne le teste pas lui-même pour mieux convaincre.
    Qui s’en plaindrait ?

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