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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : Jean-Louis Touraine publie sa tribune déjà dénoncée par Le Salon beige

Le 10 janvier, Le Salon beige évoquait la publication prochaine d'une tribune pro-euthanasie, qui serait signée par un certain nombre de députés. J'écrivais que cette tribune serait publiée "la semaine prochaine". Mea culpa, elle n'est publiée qu'aujourd'hui dans Le Monde. Est-ce parce que son initiateur Jean-Louis Touraine a du convaincre un à un les 156 députés qui ont signé ce texte ou parce que Le Salon beige ayant lâché le morceau, il fallait attendre un peu ? Je ne sais. Mais en attendant, revoici le décryptage de ce texte, qui n'a pas perdu une ride :

334768Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône et Vice-président de la commission des affaires sociales, fait actuellement tourner une tribune en faveur de l'euthanasie, intitulée "Pour une liberté républicaine : le choix de sa fin de vie", afin de la faire signer par un certain nombre de parlementaires, pour la publier la semaine prochaine, en vue d'influencer le débat sur la loi bioéthique. Nous nous la sommes procurée. Il y écrit :

"« On ne meurt pas bien en France ». Aujourd’hui, l’offre de soins palliatifs ne satisfait pas à la multiplicité des situations individuelles et des souffrances des personnes en fin de vie. Des souffrances accentuées par l’impossibilité pour chacun de « choisir sa fin de vie »."

Ce que ne précise pas la tribune : seulement 50des personnes nécessitant des soins palliatifs à l’hôpital en bénéficient intégralement. Les soins palliatifs mériteraient donc d'être développés. Or, depuis 2012, le budget dédié au plan national de développement des soins palliatifs s'est élevé à zéro (contre 230M€ le quinquennat précédent).

"Si quelques progrès ont été enregistrés, force est de constater que la loi Claeys-Leonetti n’a pas permis d’introduire d’innovations significatives. Il s’est essentiellement agi de transcrire dans la loi ce qui était déjà acquis par voie réglementaire. Le problème actuel est qu’il manque – et c’est crucial ! – une liberté, un droit au choix."

Ce que ne précise pas la tribune : Si certains veulent avoir le droit d'être tués, alors la loi doit obliger des médecins à tuer…Capture d’écran 2018-01-09 à 21.52.55

"Attendre une évaluation des textes législatifs antérieurs avant de créer un nouveau droit aux malades en fin de vie aurait-il dès lors un sens ? Non ! Quand une lacune est identifiée, elle doit être comblée sans délai. D’ailleurs, les Français apportent trois preuves de leur désir impatient de l’introduction de ce progrès humaniste.

Dans un très récent sondage, réalisé par IFOP pour La Croix et le Forum européen de bioéthique, 89% des Français considèrent important de légaliser l’euthanasie et/ou le suicide assisté. Seules 11% des personnes interrogées se satisfont de la législation actuelle. En ce domaine, comme généralement dans les diverses questions de bioéthique, nos concitoyens sont plus avancés et plus en phase avec le progrès que certains responsables, qui apparaissent plus conservateurs ou frileux."

Ce que ne précise pas la tribune : s'appuyer sur ce sondage IFOP, dont on a déjà vu qu'il était biaisé, est un peu léger. En quoi les personnes interrogées seraient favorables à l'euthanasie ? Parce qu'on leur a proposé cette solution (finale) ou la mort dans d'horribles souffrances (comme dans ce sondage orienté de l'ADMD) ? Mais qui veut souffrir ? A-t-on demandé et expliqué aux Français ce que sont les soins palliatifs ? Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale, visant à soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi à prendre en compte la souffrance psychologique, sociale ou spirituelle du patient et de ses proches.

"De nombreux Français en phase avancée d’une maladie incurable vont également chercher – et obtenir – la délivrance dans l’un ou l’autre des pays ayant déjà légiféré sur cette possibilité (Belgique, Suisse, Pays-Bas, Luxembourg, Canada, plusieurs Etats américains, etc.)"

Ce que ne précise pas la tribune : au sein des Etats ayant légalisé l'euthanasie, on constate une dérive systématique :

  • En Belgique, on a désormais l'"interruption volontaire de vie sans demande du patient". La Commission de contrôle n’a, après délibération, rien trouvé à redire.
  • Des euthanasies sont pratiquées de plus en plus en cas de souffrances psychiques difficiles à mesurer, liées à la dépression, à Alzheimer… et non pas à la fin de vie.
  • L'euthanasie des enfants se répand : aux Pays-Bas à partir de 12 ans (loi 2001), en Belgique sans limite d’âge (loi mars 2014)
  • Le parlement hollandais subit maintenant des pressions pour élargir l’accès à l’euthanasie aux personnes invoquant la « fatigue de vivre ».

"Un malade en fin de vie, dans une « impasse thérapeutique », peut obtenir une aide active à mourir dans les hôpitaux français. Il faut pour cela connaître un médecin compatissant et courageux, ce qui crée des inégalités entre nos concitoyens. D’après l’INED, entre 2000 et 4000 personnes en phase terminale reçoivent cette aide chaque année dans notre pays. Reconnaissons que ces fins de vie organisées en catimini, du fait de l’absence d’encadrement légal, exposent à toutes les dérives, telles que des décisions par une équipe soignante sans sollicitation de l’avis du malade. A l’opposé, des malades implorent ce soulagement mais ne sont pas entendus. Il est des personnes qui, en raison de convictions personnelles, refusent pour elles-mêmes tout recours à l’aide à mourir. Cela est très respectable. Comme aussi doit être respectée la « clause de conscience » de certains médecins désirant se soustraire à cette activité, laissant ainsi un de leurs confrères opérer à leur place. Pour d’autres personnes et d’autres professionnels soignants, le choix souverain du malade, son désir de maîtriser son destin s’imposent. Ce choix est tout autant respectable et l’exercice de ce droit n’enlève rien à personne. C’est le type même de la liberté personnelle qui ne déborde pas sur la liberté d’autrui. Il n’est plus raisonnable d’attendre davantage, d’observer sans réagir les souffrances physiques et psychiques de nombre de ces Français, de compter les affaires judiciaires qui se multiplient mais n’aboutissent à rien, car on ne peut pas condamner la compassion et la solidarité. Anne Bert clame : « Il me reste une ultime liberté : celle de choisir la façon dont je vais mourir ». Elle a raison ! Elle a également raison d’affirmer que sa « liberté ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital ». Elle, comme les autres malades qui lui ressemblent, réclame la correction urgente de la loi française, perçue comme incomplète et non satisfaisante, voire liberticide et inégalitaire. Le choix de la personne doit pouvoir être respecté, quand il est libre, éclairé, soumis à nulle contrainte ou dépression, exprimé de façon réitérée, et que des médecins ont confirmé l’impasse thérapeutique."

6a00d83451619c69e201bb091617bd970dCe que ne précise pas la tribune : Le respect de la personne, de son choix libre, éclairé, soumis à nulle contrainte ou dépression, exprimé de façon réitérée, est un pieux mensonge, comme nous l'avons vu plus haut. Jean-Luc Roméro, président de l'ADMD, l'avait avoué à propos du Pacs, qui ne devait pas aboutir à la dénaturation du mariage, qui ne devait pas aboutir à la fabrication d'enfants pour les LGBT, par PMA ni par GPA… Ces gens passent leur temps à mentir pour arriver à leurs fins. Outre les dérives que nous avons cité plus haut, on constate également dans les Etats qui ont légalisé l'euthanasie, que la liberté des patients et des médecins s'amenuise :

  • Au Canada, une infirmière a été contrainte à la démission dans l’Ontario pour la simple raison qu’elle refuse toute participation à l’euthanasie, devenue légale dans le pays l’an dernier.
  • Des assurances santé dans l’Etat du Nevada, où le suicide assisté est légal, ont récemment refusé des traitements onéreux et nécessaires à la survie de leurs clients, proposant de les aider plutôt à mettre fin à leurs jours.

"Il en va aujourd’hui de cette question comme il en allait de l’IVG au début des années 1970 : des femmes y recouraient en sollicitant les services de la Suisse ou de la Grande-Bretagne, tandis que d’autres trouvaient des médecins complaisants en France. Malheureusement, celles qui n’avaient pas accès à ces solutions étaient contraintes de faire appel à des « faiseuses d’anges » et s’exposaient alors à des risques considérables. Les décès de jeunes femmes se comptaient par centaines. Il était temps, en 1975, de sortir de l’hypocrisie des avortements clandestins et d’offrir aux femmes la possibilité de disposer librement de leur corps. De même, il est temps maintenant de sortir de l’hypocrisie qui prive certains d’une aide souhaitée et qui impose à tous une agonie pénible. Il convient de donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps et, c’est essentiel, de leur destin."

Ce que ne précise pas la tribune : le rapprochement avec l'avortement est intéressant, au regard de ce que la tribune dit plus haut sur la liberté des médecins et le choix éclairé des patients. L'avortement est aujourd'hui un tabou qui ne peut plus être discuté dans notre société. Les infirmières ne peuvent pas s'y opposer, elles n'ont pas de clause de conscience et les femmes en détresse sont bien souvent poussées à avorter. Comment croire qu'une personne en détresse, par définition en situation de fragilité, pourra poser un acte libre et éclairé, soumis à nulle contrainte ? Elle sera bien au contraire soumise aux désirs de son entourage et/ou du corps médical…

Par ailleurs ce rapprochement avec l'avortement permet de considérer que les gardes-fous évoqués sur l'euthanasie sont des foutaises. L'avortement, légalisé pour des cas extrêmes, des femmes violées, etc., représente aujourd'hui un enfant sur 5. Plus de 200 000 bébés sont avortés chaque année, tous les gardes-fous sont tombés les uns après les autres et ce sont les opposants à l'avortement qui sont poursuivis devant les tribunaux. En effectuant ce rapprochement, le député Touraine indique donc que, comme l'avortement, l'euthanasie deviendra massive.

"C’est pourquoi, nous, députés issus d’horizons différents, proposons de légiférer en ce sens au cours de l’année 2018."

Ce que ne précise pas la tribune : le 29 novembre, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a chargé Jean-Louis Touraine d’une mission sur le prélèvement d’organes. Il devra « comprendre pourquoi le taux de refus varie selon les régions » et identifier les « circonstances dans lesquelles se produisent ces refus ». Les refus sont de 43 % en Ile-de-France contre 22 % dans les Pays de la Loire. Depuis le 1er janvier 2017 la possibilité pour la famille d’un défunt de s’opposer à un prélèvement d’organes a été considérablement réduite. Or 60% des refus venaient de la famille. Jean-Louis Touraine (franc-maçon militant de la culture de mort, qui vient de déposer une nouvelle proposition de loi d’euthanasie), est professeur de médecine au département de transplantation de l'université Claude-Bernard de Lyon, et président de l’association France Transplant… De là à voir un lien entre euthanasie forcée et prélèvement d'organes…

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19 commentaires

  1. “Pour une liberté républicaine : le choix de sa fin de vie” me semble éminemment respectable: je ne vois pas comment on peut empêcher quelqu’un de se suicider.
    En revanche, le candidat au suicide doit SE suicider, par imposer à un tiers de LE suicider!!!
    Le paragraphe “« On ne meurt pas bien en France ». Aujourd’hui, l’offre de soins palliatifs ne satisfait pas à la multiplicité des situations individuelles et des souffrances des personnes en fin de vie.” est d’un illogisme absolu: si “l’offre de soins palliatifs” est insuffisante, en quantité ou en qualité, c’est cette “offre de soins palliatifs” qu’il faut développer, au lieu de suggérer qu’on résoudra mieux le problème en tuant ceux pour qui “l’offre de soins palliatifs ne satisfait pas à la multiplicité des situations individuelles et des souffrances”.
    Soyons logique: l’offre de soins pour les malades du sida, très probablement “ne satisfait pas à la multiplicité des situations individuelles et des souffrances”; pour autant, je n’ai jamais lu la moindre proposition qu’il serait éminemment souhaitable d’euthanasier vite fait bien fait ces malades?

  2. À propos des prélèvements d’organe “Les refus sont de 43 % en Ile-de-France contre 22 % dans les Pays de la Loire.”. Corrélation à rechercher avec le pourcentage de population se réclamant de la religion musulmane, très probablement, me semble-t-il, nettement plus important en Ile-de-France qu’en Pays de la Loire?

  3. Tuer pour sortir, ou faire sortir les autres des misères de l’existence, cela ressemble beaucoup et rappelle les exterminations des nazis dans les camps et les hôpitaux spi…

  4. Les affirmations du dr. Touraine sont un tissu de mensonges et de contre-vérités et il le sait. Sous couvert d’un discours rationnel c’est un appel à l’émotion. Sous l’apparence de tolérance c’est l’intolérance la plus radicale qui se cache, véritable taquyia. La liberté qu’il revendique est totalitaire et liberticide.

  5. Médecin en Belgique, je puis vous dire que dans les services qui pratiquent soit des avortements soit des euthanasies il n’y a de facto absolument aucune liberté de choix. C’est marche ou crève, fait ce qu’on te dit ou fou le camp. Et si tu ne comprends pas on trouvera bien le moyen de te faire partir. La liberté de conscience est une affirmation hypocrite, elle n’existe ni pour les médecins ni pour les infirmières (ni pour les patients qui pâtissent de la politique du service)

  6. Votre insinuation « de là à voir un lien .. » est absolument fondée.
    En Belgique (et en Hollande) en suggérant ou en proposant (quand on le demande) l’euthanasie on propose en même temps le don d’organe, peut-être pour déculpabiliser celui qui le demande.
    Comme pour que le prélèvement d’organe soit rentable il est préférable de le faire « à cœur battant » on est amené à modifier la définition de la mort.
    Non seulement on vend la mort mais on vend le mort ou plutôt le vivant.

  7. Ce qui me semble le plus inacceptable c’est la négation de la liberté sous couvert de liberté, c’est la pression que l’on met de facto, par le simple fait que le faire mourir existe, sur les patients les plus fragiles, les plus coûteux que l’on culpabilisera de continuer à vouloir vivre.

  8. La demande d’organes est forte. A partir du moment où pour une élite, certains êtres humains ne sont qu’une “marchandise”, il est compréhensible qu’ils soient poussés à être euthanasiés.
    Grâce à cette inégalité entre une race supérieure et une inférieure, comme déjà nous le faisait sentir le franc-maçon Jules Ferry ( « Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.») l’élite peut se permettre plusieurs changements d’organes.
    Le milliardaire américain David Rockefeller par exemple, doyen de la famille décédé le 20 mars 2017 à l’âge de 101 ans dans sa maison à Pocantico Hills était pour le changement d’organes afin de vivre le plus longtemps possible. Trouver des donneurs n’était pas son problème. Quand on est riche, on passe avant tous les autres. C’est ainsi que sa première greffe de coeur eut lieu en 1976 après un accident de voiture. « A chaque fois que j’obtiens un nouveau cœur, c’est comme si le souffle de la vie se répandait partout en moi. Je me sens vivant et plein d’énergie, » disait-il aux journalistes. Six autres suivirent après. Il a également subi deux greffes de rein en 1988 et en 2004.
    http://www.newspedia.it/sesto-trapianto-di-cuore-a-99-anni-e-david-rockefeller/
    Pour qu’un puisse vivre plus longtemps, il faut qu’un autre se sacrifie. Pas très catholique tout çà, mais la France officielle ne l’est plus.

  9. Effectivement C.B. (9:30) c’est une aberration parce qu’il y a trop peu de possibilités de soins palliatifs de proposer de tuer les gens. Les personnes qui bénéficient de soins palliatifs meurent sans souffrir le plus souvent.

  10. A C.B. (09:41)
    Effectivement le don d’organe est certainement lié à une vision de l’homme et de son destin, et donc aussi certainement influencée par des conceptions religieuses.
    La religion maçonnique n’est pas homogène ni unique, mais les maçons considèrent souvent le corps comme un matériau qui est la propriété d’un esprit (prisonnier dans la matière?) dont il peut faire ce qu’il veut. La « conscience » disparaissant, l’humain disparaît. Un humain inconscient ou moins conscient n’est plus un homme ; il est à la disposition des plus conscient et c’est là un honneur pour lui.

  11. Dans les camps c est bien l euthanasie
    Qui était pratiquée….
    C ‘est un crime….
    Bien mourir en république?
    C était donc bien mourir dans les camps?

  12. Pour éviter d’être découpé precipitamment :
    https://www.registrenationaldesrefus.fr/#etape-1

  13. La République a ses sacrements: Pilule contraceptive, IVG, bientôt PMA, GPA et euthanasie pour tous remboursés.

  14. Les vieux, cela coûte cher et cela ne rapporte rien ou si peu. Il faut donc les supprimer ou en diminuer le nombre et rapidement car il n’est pas question de garder autant de vieillards sur notre sol.
    Fini les déficits des caisses de retraite, de la Sécu. Fini l’épargne qui dort.
    Avec l’euthanasie vive les successions qui rapportent, l’argent qui crée de la consommation et de la croissance.
    Le vieux monde doit disparaitre et vite. Vive la révolution !

  15. A LE ROY HENRI
    Effectivement, « la république a ses sacrements », mais plutôt que de sacrements je parlerais de dogmes, c’est à dire des postulats qu’il est interdit de remettre en cause (ou même simplement d’interroger) sans prendre le risque d’effondrement du système.
    Ces dogmes sont des dogmes maçonniques, transplantés dans un état fondamentalement chrétien. (bien que la maçonnerie clame haut et fort qu’elle est adogmatique).
    La contraception (contre la conception), l’euthanasie et les autres maltraitances de la vie ne sont qu’une application de ces croyances (erronées).
    Le postulat de base est que l’homme s’est fait lui-même, qu’il n’y a pas de Dieu transcendant personnel et vivant. L’idée même d’un tel Dieu est vécu comme attentatoire à la sacro-sainte liberté libertarienne. Et pour que la liberté soit absolue il faut non seulement nier Dieu mais aussi toute réalité objective qui doit céder la place au subjectivisme relativiste.
    Si vous n’êtes pas dans cette optique la seule solution est de réaffirmer non seulement la transcendance du Dieu créateur qui s’incarne mais aussi la réalité objective qui nous est imposée, volens nolens. Nul ne s’est fait lui-même.

  16. Bien vu Paul (28 fév 2018)
    C’est juste la même démarche.
    C’est pour cela que en Belgique l’un des « médecins(?) » promoteur actif de l’euthanasie et président de la commission de contrôle (a posteriori), le dr. Distelmans, a organisé un séminaire de formation et réflexion à Auschwitz pour y apprendre l’humanité.
    Le dr. Distelmans exerce sa pratique dans la seule université maçonnique de Belgique, ce qui ne peut être qu’un hasard fortuit.

  17. Tous ces beaux esprits pro-euthanasie, n’ont vu aucun de leur parent expédié ad patres, en toute lucidité, sans qu’il l’est demandé, non pas pour mettre fin à des souffrances mais simplement parce qu’à la maison de retraite on l’avait assez vu pendant 5 ans.
    A la vue du traitement infligé, les enfants visiteurs sont sidérés et quand ils comprennent enfin, il est trop tard. Je pourrais raconter dans le détail comment maman est partie à Orléans comme tant d’autres dans les hôpitaux de France (Ce que l’on de découvre qu’après coup). Je doute que beaucoup des pro-euthanasie acceptent ce genre de traitement pour eux-mêmes.
    Cette leçon m’a mise en garde. J’ai 75 ans et maintenant je préfère me priver de soins et en mourir s’il le faut, plutôt que suivre le chemin que ma mère a dû suivre malgré elle. A quoi bon d’ailleurs se soigner pour finalement être expédié grossièrement comme on ne le ferait pas pour un chien, par des gens sans scrupules et sans coeur. 18 jours pour mourir après un traitement infâme. Les pro pensent partir simplement après une gentille piqûre létale. Mais non, ce n’est pas cela qui se pratique. Ce ne sont pas les médecins qui interviennent. Vous finissez votre vie entre les mains des aide-soignantes qui acceptent de faire ce sale boulot.

  18. merci de publier la liste des députés signataires ;

  19. Pourquoi tant de hate ?
    Ne serait il pas judicieux de commencer par regarder les effets de la loi votée en 2016 avant de se précipiter à en voter une nouvelle ?
    Le principe de précaution inscrit dans la Constitution s’applique à ces lois
    Regardons en les effets sur un temps minimum puis modifions si cela est nécessaire
    Actuellement les lobbies pro mort sont à l’action et c’est extrêmement malsain et préoccupant car le temps et le respect des Autres est fondamental dans ces actions

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