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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : collusion entre les franc-maçons, la Libre pensée et l’ADMD

Il ne s'agit pas d'une théorie, mais d'une collusion publique, au travers d'un communiqué commun. Tout y est :  le rapprochement avec l'avortement, la PMA et la recherche sur l'embryon, la loi belge érigée comme modèle (malgré tous les abus), une demande de dépénalisation du meurtre (pas seulement un "droit" mais une "aide active")

"Les Associations soussignées : Fédération nationale de la Libre Pensée (FNLP), Conseil national des Associations Familiales (CNAFAL), Laïcité-LibertéAssociation pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), Grande Loge Mixte de France (GLMF), Ligue du Droit International des Femmes(L.D.I.F),

Bandeau

Entendent donner leur point de vue dans le débat qui va s’ouvrir préalablement à la révision de la loi de bioéthique à propos de la revendication du droit de mourir dans la dignité.

La loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 [mais pas de la séparation de la Franc-maçonnerie et de l'Etat, NDMJ] garantit la liberté de conscience à tous les citoyens et constitue la clé de voûte de l’ensemble des libertés individuelles conquises durant le dernier quart du dix-neuvième siècle pour achever le processus d’émancipation politique engagé pendant la Révolution française qui a notamment dépénalisé le suicide. Elle assure à chacun la faculté de croire ou de ne pas croire dans un cadre juridique où l’Etat est étranger à toute influence cléricale. Dans ces conditions, dans tous les domaines de la vie civile, la loi devrait permettre à chacun d’exercer pleinement cette liberté de conscience, notamment dans celui le plus intime de la disposition de son corps, en levant les interdits qui en limitent la portée réelle.

Or, l’interruption volontaire de grossesse n’a été légalisée qu’au terme d’une mobilisation sans précédent ; la procréation médicalement assistée est enserrée dans les strictes conditions du seul traitement de l’infertilité de couples hétérosexuels et reste encore inaccessible aux personnes engagées dans des formes familiales nouvelles ; la recherche sur l’embryon, désormais autorisée, est soumise à tant d’exigences que son plein essor paraît encore devant nous.

Dans le pays où le suicide a été dépénalisé, dans la République où l’Etat est séparé des cultes depuis cent-douze ans, dans la nation dont certains des représentants ont parfois su faire preuve, en vain, de courage – nous pensons naturellement aux membres de toutes formations politiques confondues, de la commission des affaires sociales du Sénat en 2011 qui ont adopté une proposition de loi tendant à apporter une aide à mourir aux malades atteints d’une maladie incurable en phase terminale -, le législateur français est également resté sourd jusqu’à présent à la demande de la quasi-totalité des citoyens de disposer d’un droit à l’aide médicale à mourir. La loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie et instituant une « sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie et à l’arrêt de l’ensemble des traitements de maintien en vie » ne répond pas à cette exigence : elle ignore la liberté de conscience de l’individu en ce qu’elle lui laisse simplement le droit de demander l’interruption des soins.

La revendication d’une simple dépénalisation de l’acte d’euthanasie ne saurait davantage répondre à l’exigence démocratique de laisser à chacun le choix de sa fin de vie. A titre de comparaison, l’histoire de la répression de l’interruption volontaire de grossesse est éclairante. L’article 317 du Code pénal de 1810 condamnait à la réclusion ceux qui pratiquaient l’avortement et aux travaux forcés les praticiens y ayant concouru. Néanmoins, de 1897 à 1908, plus de 100 000 avortements sont pratiqués chaque année à Paris et les jurés populaires acquittent largement les prévenus: le taux de relaxe est alors de 72%. Pour le faire baisser, la Chambre « bleu horizon » adopte la loi du 27 mars 1923, qui complète celle de juillet 1920 réprimant toute incitation à l’avortement et à la contraception, correctionnalise l’avortement. C’est l’objet de la loi du 27 mars 1923. Elle complète celle de juillet 1920 qui réprime toute incitation à l’avortement et à la contraception. Entre 1925 et 1934, le taux de relaxe tombe à 19%. Les magistrats professionnels se sont montrés moins cléments que les jurés populaires. La loi du 15 février 1942 (sous le Régime de Vichy) fait de l’avortement un crime contre la sureté de l’Etat passible de la peine capitale. Il faut attendre la loi Simone Veil du 17 janvier 1975 pour donner aux femmes la liberté de disposer de son corps : aux termes de l’article L. 2212-1 du Code de la santé publique « La femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin ou à une sage-femme l'interruption de sa grossesse »

La simple dépénalisation de l’acte d’euthanasie ne peut offrir les garanties nécessaires à la liberté de conscience. Il convient donc d’ouvrir en faveur des individus un véritable droit à mourir dans la dignité, ce qui est le principe, ET de mettre en œuvre une aide active à mourir qui en serait l’outil.

C’est pourquoi les associations soussignées revendiquent qu’à l’occasion de la révision de la loi dite de « bioéthique », ce droit soit reconnu par le législateur. Celui-ci pourrait s’inspirer des législations étrangères comme la loi belge du 28 mai 2002 qui permet au médecin de pratiquer une aide médicale active à mourir à la demande volontaire, réfléchie et réitérée des personnes majeures ou émancipées en fin de vie en proie à des souffrances psychiques et/ou physiques qu’elles considèrent comme étant insupportables."

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13 commentaires

  1. La Révolution française qui a “dépénalisé le suicide”…quelle rigolade! Ils ne se rendent même plus compte de ce qu’ils écrivent…

  2. Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) chargé de l’organisation des états généraux de la bioéthique, dit clairement ce que tous ces gens pensent : “Entre les innovations de la science et celles de la société, il n’y a pas de bien et de mal. Il y a un équilibre à trouver qui doit s’inscrire dans la notion de progrès.”
    Et cette notion de progrès n’est aucunement liée à la réalité mais à la volonté humaine. L’homme peut très bien aller à l’encontre de la nature et décider par exemple qu’il n’y aura plus besoin de mère pour un petit. Le bien serait çà, et le mal d’en avoir une. L’Homme est son propre dieu.

  3. En fait c’est la synergie de différentes ramifications et facettes du même mal à l’oeuvre,
    multiface et multiforme pour être plus discret et donc efficace.

  4. Grande Pentecôte du Progrès, avec diffusion d’Esprit malsain à la clé. Diabolos lâche les chiens. Normal, on est en plein Carême.

  5. Petite info en passant:
    Le parti Italien 5 étoiles refuse dans ses rangs les cadres “francs-maçons ” et exclu ceux qui se seraient dissimulés en taisant leur appartenance !!!
    La France ,clef de voûte du “nouvel ordre mondial ” !!!
    http://florilege2613.over-blog.fr/article-la-france-est-la-cle-de-voute-du-nouvel-ordre-mondial-122551790.html

  6. Je ne suis pas d’accord avec tout chez les “5 étoiles”, mais sur ce coup là, ils font très fort, et j’applaudis des deux mains !
    C’est l’exemple à suivre ! Quelqu’un ici sur le SB avait une fois écrit dans son commentaire qu’il fallait procéder à la séparation de la Franc-maçonnerie et de l’Etat…
    Il faut diffuser partout cette très bonne idée !

  7. “devrait permettre à chacun d’exercer pleinement cette liberté de conscience, notamment dans celui le plus intime de la disposition de son corps”
    Mais tout le monde est d’accord avec ça, les cathos en premier! JUSTE UNE VÉRIFICATION: seuls sont autorisés* les avortements pour lesquels il a été prouvé (test ADN à l’appui, vive le progrès) que le patrimoine génétique de “l’amas de cellules” dont la femme veut se débarrasser -ou dont on veut la débarrasser- est IDENTIQUE à son propre patrimoine génétique.
    C’est une clause objective, non stigmatisante. Et si ce n’est pas le même patrimoine génétique, c’est que l’amas de cellules en question n’est PAS une partie de son corps, donc ne relève pas de “mon corps mon choix”. Et que nous serons au côté de ce plus faible, pour faire respecter SES droits.
    *et donc seuls sont remboursés; en revanche, on pourrait rembourser le test ADN, actuellement de l’ordre de 150 €, les prix vont certainement baisser. Par comparaison, une IVG coûte entre 190 et 680 €.

  8. “droit à l’aide médicale à mourir”
    Cette aide DEVRA nécessairement être assurée par un ROBOT, pour éviter qu’un médecin puisse voir bafoué son droit à l’objection de conscience.

  9. en revenir à la loi de séparation de 1905 montre combien ces FM sont dépassés par la portée de leurs actes!
    avortement, euthanasie, suicide n’apportent que mauvaises consciences et détruisent des familles! il faut des états généraux de cette politique mortifère !
    dans tous les milieux on constate de plus en plus de violence, ne faut-il pas faire des parallèles?

  10. J’ai lu.
    En publiant de telles déclarations, le Salon Beige devrait fournir des antiémétiques à ses lecteurs.

  11. suicide simple (en tête à tête avec sois-même) ne suffit plus : il faut que quelqu’un, en blouse blanche si possible (comme dans une certaine expérience où il fallait punir) doive tenir la main, et même, y palier
    des petits garçons… ou filles!
    mais que ne plantons-nous pas les maisons de retraite de lauriers-tains ou roses!

  12. Cette collusion d’imbéciles finira en eau de boudin devant la mort, Voltaire ne faisait plus le malin au moment où icelle se présenta, il hurlait de désespoir, ils seront pareils à lui.
    Convertissez-vous pauvres orgueilleux.

  13. Le problème de cette “liberté de conscience”, c’est qu’elle débouche nécessairement sur la coercition pour faire appliquer ses avis.
    Par exemple les médecins se voient de plus en plus dénier le droit de NE PAS donner la mort. Les sages-femmes, les infirmières, les pharmaciens n’ont pas le droit de prononcer le serment d’Hippocrate et subissent des rétorsions.
    Ce point – la coercition – a été concédé, même si du bout des lèvres, lors du “débat” du 1er mars à Lyon.
    La loi envisagée n’a donc plus pour but d’empêcher de nuire à d’autres humains, mais bien de contraindre de nuire activement au profit d’un tiers.

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