Partager cet article

Culture de mort : Euthanasie / Pays : Angleterre

Euthanasié à 13 mois

La Cour suprême de Grande-Bretagne a autorisé qu'il soit mis fin aux jours de "Baby RB", un petit garçon de 13 mois. La maman et les médecins estimaient qu'il serait dans l'intérêt du bébé qu'on interrompe les soins d'assistance vitale. Son père, en revanche, luttait pour qu'on le laisse en vie.

Des vidéos montraient que Baby RB s'amusait avec ses jouets, écoutait de la musique et interagissait avec ses parents.

Le respirateur de "Baby RB" sera donc débranché.

Partager cet article

7 commentaires

  1. Arrêtons d’utiliser le vocabulaire des ennemis de la vie: euthanasie signifie belle mort, je ne suis pas sûr que la mort par suffocation avec l’arrêt du respirateur soit une belle mort, j’en suis même certain.
    Parlons donc d’assassinat et non d’euthanasie car l’assassinat est le meurtre avec préméditation: ce qui est le cas, ici.

  2. Des infos bien plus complètes ici :
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2009/11/qualite-de-la-vie-rb-13-mois-sera.html
    et ici :
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2009/11/qualite-de-la-vie-faut-il-debrancher-rb.html.
    Selon les sources, on parle de “soins palliatfs lors du “débranchement”, ou de “sédation profonde” ce qui paraît plus plausible si “RB” doit mourir de suffocation…

  3. Soins palliatifs: “soins qui ont la vertu de calmer, de soulager momentanément.”
    Pour les plus sensibles, regardez ce qui se passe dans Tintin quand Dupont et Dupond arrêtent de tourner la roue qui alimente en oxygène le journaliste à houppette sous l’eau… et dites moi si l’on peut parler de soins palliatifs.
    Un débranchement, ce n’est pas momentanée, c’est définitif.

  4. Quelle horreur! Quand on voit un nouveau-né et qu’on sait qu’il attend tout de nous, amour, protection, affection, pour vivre dans ce monde tout nouveau pour lui, quand on voit sa faiblesse et son désir d’être aimé, quelle horreur! Ne peut-on proposer aux parents que leur enfant soit adopté par d’autres parents plus courageux?? Pourquoi, dans le cas d’abandon des parents, la société humaine ne peut-elle pas se substituer à eux pour entourer de soins le plus petit d’entre ses membres?
    Dans l’article, on comprend mal les “raisons” qui ont conduit à cette décision, on parle juste de POSSIBLE FRUSTRATION de l’enfant, non??? C’est une raison pour le tuer ça maintenant???
    Quelle atteinte à la liberté de cet enfant!à l’infinité des possibles de la vie, à l’infinie possibilité des miracles, quelle gifle pour ce qu’il reste en nous de simple humanité!
    Comment peut-on décider, pour un enfant de 13 mois (!) s’il sera heureux ou malheureux? Qui décide des critère du bonheur?

  5. A quoi cela sert-il que les scientifiques se battent ?
    La nouvelle thérapie : la mort. Et pour combler le trou de la sécu et des caisses de retraite, flinguons les vieux.

  6. Jeanne Smits a très bien cerné les enjeux posés par ce cas.
    En tant que réanimateur je ne considère pas l’alimentation artificielle ou la simple ventilation mécanique comme étant à eux seuls des soins disproportionnés, mais la loi française le permet, et je pense que nous avons déjà les mêmes décisions en France, mais ca ne passe pas par les tribunaux.
    Je me remémore ce jeune devenu tétraplégique lors d’un match de rugby qu’on a gardé deux ans en réanimation car aucun centre n’avait de place pour l’accueillir avec son respirateur. Que serait-il devenu avec la loi d’aujourd’hui ?
    Oui on retrouve vraiment dans ce jugement l’argumentaire des partisans de l’euthanasie et les mots, pathétiques, du juge en font parti. Je pari qu’il n’aurait fait aucun hommage aux parents s’ils avaient laissé vivre l’enfant.
    C’est un peu le même phénomène dans les maternités.
    En cas de mort fœtale in utero naturelle c’est le silence complet, tout le monde se cache, à cause sûrement d’un sentiment de honte devant l’échec, et la mère accouche dans la plus grande solitude.
    En cas d’avortement dit thérapeutique (j’y ai assisté jusqu’au 9eme mois) c’est le contraire. Tout est fait pour déculpabiliser, la psychologue reste des heures, voire la nuit près de la femme, on réinvente tout un cérémonial de deuil, et on fait tout pour occulter la vrai nature du geste de mort. Cela est souvent suivi de l’envoie d’un faire part très “soft” qui dit que le bébé “est parti” nous a “quitté”…

  7. il faut prier pour lui !!! espérance !
    tenez nous au courant merci

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services