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Europe : politique

Euro : l’histoire est jonchée d’unions monétaires qui ont éclaté

Une tribune publiée par The Economist met les pieds dans le plat :

E"Les Irlandais ont quitté la zone sterling. Les Baltes ont échappé au rouble. Les Tchèques et les Slovaques se sont séparés. L'histoire est jonchée d'unions monétaires qui ont éclaté. Pourquoi pas l'euro? Si ses pères avaient prévu la tourmente, ils n'auraient jamais entrepris l'union monétaire, du moins pas avec la conception erronée d'aujourd'hui.

[…] Jonathan Tepper répertorie 69 devises qui ont été rompues au cours du siècle passé. Dans presque tous les cas, la transition a été douce, dit-il. En fait, quitter la zone euro aiderait les pays en difficulté à récupérer rapidement. S'appuyant sur la chute de l'empire austro-hongrois, entre autres, M. Tepper esquisse un scénario pour le départ de la Grèce. […]

Roger Bootle […] dit qu'il pourrait être préférable de commencer avec le départ de l'Allemagne et d'autres pays forts. Mais, quoi qu'il arrive, toute fragmentation créera des gagnants et des perdants, avec de nombreuses faillites et des cauchemars juridiques. […]

Donc, les gouvernements de la zone euro doivent penser à l'impensable."

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5 commentaires

  1. C’est l’évidence même!

  2. L’économie française se portait déjà mal sous le franc, avec la dette qui augmente en 1974, pour accélérer à partir de 1981.
    L’euro devrait nous forcer à faire les réformes nécessaires pour notre pays. Mais les politiciens préfèrent la démagogie.
    Revenir au franc et aux cycles inflation dévaluation, la dévaluation étant un impôt ainsi qu’une baisse déguisée des revenus (salaires, retraite, allocations…), permettra aux politiciens français de ne rien faire en rattrapant leurs fautes sur les budgets des Français.
    Cela dit, la politique inflationniste de la classe dirigeante française ne tenant absolument pas compte du fait que nous sommes dans l’euro finira par tuer l’euro toute seule, et nous continuerons avec nos mauvaises habitudes de pays du tiers-monde qui nous détruisent chaque jour un peu plus.
    Le franc, c’est le paradis du politicien français incompétent démagogue et irresponsable.
    Toutes les guerres que nous avons perdues depuis deux siècles, nous les avons perdus tous seuls, en pleine souveraineté. Comme lorsque nous avons voté la loi pour l’avortement : personne ne nous l’a imposée

  3. @SD Merci d’écrire cela. Cette course à la lâcheté où on confond une monnaie et les politiques à tenir est fatigante. Faire l’apologie permanente de la dévaluation compétitive c’est peu glorieux. Une économie se tient lorsqu’elle fait de bons produits, donc lorsqu’elle a de bons concepteurs et de bons travailleurs et lorsque les entreprises connaissent bien les marchés notamment à l’exportation.
    Tricher par un bidouillage sur la monnaie est affligeant.
    On cite ici souvent la Suisse pour ses supposées vertus démocratiques, mais sait-on que c’est aussi une nation dont les entreprises gagnent des marchés en dépit d’une monnaie astronomiquement surévaluée?
    Il est un peu triste sur ce blog exigeant sur les questions de morale, devoir qu’en ce qui concerne l’économie on n’a plus les mêmes exigences.

  4. @SD-vintage :
    la sortie de l’euro n’est pas une garantie de vertu, c’est la possibilité de devenir vertueux. On peut préférer rester vicieux avec l’euro que prendre le risque de devenir vertueux avec le retour au franc. Ce n’est pas mon choix.

  5. Mais enfin peut-on me dire ce que l’euro a apporté de positif aux Français? L’euro n’est autre que le Deutsch Mark, une monnaie qui convient aux Allemands, mais ni aux Grecs ni aux Français, ni aux Anglais d’ailleurs qui se sont tenus à l’écart de cette chimère comme d’autres pays qui généralement sont plus prospères que nous. Il y a dix ans que les économistes nous disent qu’une monnaie unique ne peut convenir à des pays n’ayant pas les mêmes pratiques économiques, mais on ne les a pas plus écoutés alors que maintenant. L’euro est devenu dans les médias et dans la bouche des politiques une incantation, une religion! “Il faut sauver l’euro”! Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire??
    Nous sommes endettés jusqu’au cou mais on augmente la dette pour “sauver” la Grèce en augmentant la leur car l’argent qu’on leur prête devient pour eux une dette supplémentaire qu’ils ne rembourseront d’ailleurs pas! Bravo père Ubu!
    Gardons l’euro comme monnaie commune et revenons aux monnaies nationales, plus proche des hommes, pour le reste.
    Je pense que la monnaie est au service des hommes, et non l’homme au service d’une monnaie quelle qu’elle soit.

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