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Europe : politique

Euro et chômage

Sortir de l'euro coûterait un million d'emplois à moyen terme, selon une étude prospective de l'Institut Montaigne, relayée par le Figaro. Petite devinette : lequel des pays du graphique (montrant leur taux de chômage) ci-dessous n'est pas dans la zone euro ? :

Chômage en Europe

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11 commentaires

  1. Le Royaume Uni et en plus les chiffres ne sont pas ceux de 2011.
    Et qui achètent du granit chinois pour paver les rues d’une ville bretonne et mettre au chômage la filière d’extraction du granit breton?

  2. “Les chiffrages de l’institut Montaigne sont toutefois sujets à caution. La qualité de ces prévisions est estimée à 1 sur 5 par le think tank lui-même.”
    Un élève pense avoir 4/20 à un contrôle, et il peut prétendre pérorer sur le sujet dudit contrôle?
    Selon les uns, la perte serait de l’ordre de 4% du P.I.B., pour les autres de 16 à 19%; des variations de 400%, excusez du peu!

  3. 1- Tous ces pays sont dans l’UE
    2- La Grande-Bretagne n’utilise pas l’Euro.
    3- Aucun pays n’est sorti de l’euro. Soient ils y sont encore, soient il n’y a jamais été.
    Donc ça ne démontre rien sur les effets d’une sortie de l’euro.
    Je ne comprend pas bien en quoi sortir de l’euro nous aiderait à quoi que ce soit. Par contre les banquiers se remettraient à nous facturer des opérations de change à chaque passage de frontière et le commerce à l’intérieur de la zone euro serait soumis à des variations de taux de change qui rendrais les échanges plus compliqués.

  4. Bel exemple de lobbying intelligent. L’Institut Montaigne, que Le Figaro qualifie de ”libéral” et qui ne l’est nullement, étant eurofédéraliste acharné, dit lui même dit de sa propre étude que ses chiffrages ont une qualité médiocre, estimée à 1 sur 5 par le think tank lui-même.
    Le Figaro croit pouvoir commenter : “Reste que les équipes spécialisées des grandes banques européennes qui se sont penchées sur la question arrivent plus ou moins aux mêmes conclusions. Les travaux d’UBS sont encore plus inquiétants. La banque suisse estime que la sortie de l’euro d’un grand pays comme l’Allemagne coûterait entre 3500 et 4500 euros par habitant et par an. Soit la disparition de près d’un quart de la richesse du pays.”
    Ce qui est un double mensonge : car si l’étude Montaigne est reconnue pour n’avoir qu’une probabilité sur 5, en quoi les autres études des banques européennes les plus intoxiquées en dettes €uro ont-elles plus de pertinence ?
    Il existe une autre question, inverse et qui mérite elle aussi d’être débattue : Combien d’emplois seront détruits si la France demeure dans l’€uro durant les 24 prochains mois ?
    Nul ne peut plus le dire précisément ?
    Certes :
    – 1/ faute d’étude envisageant l’avenir économique et de l’emploi dans la zone €uro en plein effondrement, car M. BEBEAR, qui finance l’Institut Montaigne et qui est un chaud partisan de l’€uro ne fera pas procéder à cette étude, pas plus que les banques européennes, gavées de dettes des états libellées en €uros et qui meurent de peur de voir la monnaie qu’elles ont contribué à affaiblir les détruire à leur tour.
    – 2/ simplement parce qu’actuellement, aucune étude ne peut sérieusement prétendre saisir la complexité actuelle et en tirer des lignes de force assurées.
    Mais l’explication de cette étude est donnée par le Figaro, et c’est dans le droit fil du livre de L. PARISOT : “Le retour au franc prôné par Marine le Pen coûterait très cher à la France, a calculé l’institut Montaigne. Cette étude va dans le sens des travaux effectués par de nombreuses banques européennes.”
    C’est là où on mesure l’indigence de pensée de notre famille politique : mis à part l’IFRAP, souvent très briseuse de consensus, elle ne possède aucun des Think Tanks Instituts et autres lieux regroupant des spécialistes et universitaires chercheurs, etc…. et qui pourraient publier des études partant d’hypothèses différentes du prêt à penser ou du lobbying.
    Les slogans qui nous sont chers et habituels, les tics de langage et les réflexes automatiques ne peuvent peser face à la propagande habillée d’expertises diverses. Et c’est tant pis pour nous.

  5. @PG
    Cfr le dernier paragraphe de votre post: très bien vu.

  6. Je rejoins Emmanuel : le diagnoctic final de PG est central. Je ne citerai pas de nom, mais des structures qui auraient pu devenir de vrais think tanks ont manque le virage.
    Ce fait repond au commentaire de Nicolas: non, le post de MJ ne “demontre” rien – le faire serait un travail de think tank. A defaut, on en est donc reduit a des presomptions et a du bon sens, mais ca ne remplace pas la bataille que livreraient de vrais think tanks conservateurs.
    Tout le monde sait que les etudes du type de celle de l’institut Montaigne sont des tigres de papier, mais les contrer, pied a pied et 365 jours par an, requiert de vrais moyens.

  7. @Nicolas,
    Sûr, le seul intérêt de l’euro est touristique… à part ça, je ne vois pas.

  8. J’ai pas bien compris, ils veulent prouver que sortir de l€ couterait moins cher que d’y rentrer ?
    L’€ : 2 millions d’emplois en moins pour y renter, 1 million pour en sortir ?
    Non je plaisante, il est inutile de prendre en compte la moindre étude d’un lobby conformiste : seule des voix dissidentes ont prévues la crise actuelle et les instituts qui nous saoulent avec leur propagande ont bien été incapables de fond et de forme d’envisager les événements actuels. Cet institut comme les autres ne fait que du suivisme.

  9. En tant qu’économiste j’ai été soufflé par cette “étude” complètement bidon… le coût de la sortie de l’euro ne peut être que légèrement inférieur au coût de l’entrée. La grande majorité de ce qu’ils comptent comme coûts de la sortie est en fait le coût d’une mauvaise politique fiscale/budgétaire/monétaire.
    Par contre, croire que simplement sortir de l’euro ferait gagner beaucoup est tout aussi stupide. La monnaie est d’abord et avant tout une unité de compte dans les systèmes actuels qui l’ont privé de sa réalité de bien échangé dont le prix est déterminé par l’offre et la demande. Changer d’unité de compte n’est que gênant (temporairement), pas franchement couteux, ni une solution à tout et rien.

  10. démonstration inepte.

  11. @ Franz
    je partage votre point de vue : changer de monnaie, quand on est en faillite, n’a d’utilité que son on peut dévaluer très fortement pour redonner un avantage compétitif à nos entreprises, et si on change de politique fiscale et abandonne l’étatisme réglementateur à tout va, les folies du Code du travail et….
    Les monnaies n’ont de force que quand les Etats (qu’il soit unique et européen ou national et dirigiste), ne les manipulent pas pour masquer leurs échecs ou leur démagogie.

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