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Pays : Etats-Unis

Etats-Unis : victoires pour la gauche

Hier ont eu lieu une série de scrutins locaux dans de nombreux états des Etats-Unis. Les résultats sont favorables aux Démocrates : ils ont conservé les postes de gouverneur au New-Jersey et en Virginie, et ont défait lors de référendums des propositions réformistes du gouverneur de la Californie Arnold Schwartzenegger. La maigre consolation des Républicains est d’avoir conservé le poste de maire de New-York – mais leur candidat était le sortant Michael Bloomberg, Républicain qui penche à gauche dans le domaine des valeurs.

Plus grave, certains référendums ont vu la victoire de la culture de mort : en Californie, une mesure proposait d’obliger les médecins à notifier les parents d’une mineure sur laquelle ils pratiquaient un avortement – et 53% des électeurs l’ont rejeté. Ce rejet pose d’ailleurs une question tactique aux pro-vie : l’amendement qu’ils avaient proposé définissait l’avortement comme "causant la mort d’un enfant-à-naître". Est-ce qu’un langage plus "neutre" aurait permis de faire passer la mesure ?

Dans le Maine, en Nouvelle-Angleterre, 57 % des électeurs ont décidé de conserver une loi interdisant la discrimination non seulement  à l’encontre des homosexuels, mais aussi des des travestis et des transsexuels…

En revanche, au Texas, un amendement prévoyant d’inscrire dans la constitution de l’état que ce dernier ne reconnaîtrait que les mariages entre un homme et une femme a été approuvé avec 76 % des voix.

HV

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7 commentaires

  1. Je ne savais pas que la non-discrimination appartenait à la “culture de mort”, mais je suis ravi de l’apprendre!

  2. Les termes de “culture de vie” et “culture de mort” viennent de l’Encyclique de Jean-Paul II Evangelium Vitae. L’expression désigne d’abord les deux maux terribles dont traite l’encylique : l’avortement et l’euthanasie.
    Mais l’encyclique montre également la cohérence, dans la culture de mort, d’une mentalité sous-jacente : “une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté” (EV ch.13).
    Voir cette cohérence d’une “culture de mort”, incluant d’après moi, oui, la protection privilègiée accordés à des groupes en raison de leurs pratiques sexuelles antinaturelles, ne veut pas dire mettre au même niveau de gravité toutes ses composantes. EV insiste sur le fait que, si contraception et avortement participent de la culture de mort, ils ont un “poids moral” différent. Il en est va même pour la promotion de l’homosexualité, partie prenante à la culture de mort, mais avec un poids moral différent des pratiques directement homicides.

  3. L’avortement et l’euthanasie sont, pour des raisons différentes, des actes qui favorisent la vie ; le premier, en tuant un enfant non désiré, laisse la place à une vie qui sera au coeur d’un projet véritable. Le deuxième, en accord avec la volonté de celui qui souhaite mourir, est un acte de volonté des vivants, une victoire sur la mort qui peut soulager une communauté d’un poids et lui permettre de tourner son énergie vers la vie.

  4. Vous nous exposez deux raisons de tuer en utilisant vous même le mot! Vous y allez trop fort. Ne me dites pas que vous croyez un seul instant à ce que vous écrivez ou plutôt à ce qu’a écrit bien avant vous d’autres “penseurs” peu recommandables que, sans les citer, je vous invite à découvrir sur ces pages sur l’idéologie qui sévit entre 1933 et 1945…
    L’eugénisme pour favoriser l’accueil d’autres vies dans d’autrs projets : http://infodoc.inserm.fr/ethique/Ethique.nsf/0/0dac4197028072bfc12567c80048267d?OpenDocument
    L’euthanasie pour soulager une société d’un poids : http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/euthanasie.htm
    Constatant cette collusion d’idées entre eux et moi, je crois que votre commentaire était une boutade…

  5. Cher Gromit,
    tu écris “le premier, en tuant un enfant non désiré, laisse la place à une vie qui sera au coeur d’un projet véritable”.
    Je trouve bien que tu utilise le verbe tuer, c’est le bon. Peux-tu me dire à partir de quand un handicap devient inacceptable au point qu’il faille supprimer le foetus? Peux-tu me dire à partir de quel moment un embryon devient un être humain? Je te demande bien évidement de motiver ta réponse par des faits, des explications physiologiques…
    Le problème est que dès l’instant de la conception, la vie est un développement continu… Il n’y a pas un moment où avant c’est un amas de cellules et après un être humain… Dès la conception tout est là ! Pas encore développé, mais bel et bien là !!
    Mais alors, puisque dès le départ c’est un être humain, qui a le droit de disposer de sa vie (jusqu’à la détruire) comme cela? Les enfants, sont ils propriétaires de leurs enfants ou seulement les responsables?
    Nous en arrivons à l’euthanasie : tu dis que c’est un acte de la volonté des vivants…
    Sauf que nos décisions ne sont pas si claires que cela : un malade avec une maladie grave engageant le pronostic vital a très, très souvent une dépression associée, c’est-à-dire qu’il ne plus juger les choses qu’à travers le spectre réducteur de ses angoisses et de sa chute de moral. Est-ce alors une décision réellement libre et éclairée?
    Sans dépression associée qu’aurait-il fait?
    Qui (en dehors du trouble dépressif grave ou du suicide philosophique )veut réellement mourir : personne .
    Nous voulons tous vivre mais dans de meilleurs conditions. Alors dans ce cas, tuer cette personne n’est plus la respecter mais la profaner sous prétexte d’humanité.
    Il vaut mieux l’accompagner, soulager son angoisse, ses douleurs, sa dépression, etc… pour que les choses se passent de la meilleur manière possible. Nous en avons les moyens techniques.
    Enfin, nous ne vivons ni seuls, ni pour nous même : l’homme n’est pas un fait isolé, mais un être social, vivant en société (famille, amis, liens en tous genres): il ne s’appartient donc pas tout à fait à lui tout seul…. C’est à prendre en compte.

  6. Milles pardon pour cette faute de frappe, il fallait lire :
    “Mais alors, puisque dès le départ c’est un être humain, qui a le droit de disposer de sa vie (jusqu’à la détruire) comme cela? Les parents, sont ils propriétaires de leurs enfants ou seulement les responsables?”

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