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Médias : Désinformation

Eric Fottorino n’est pas “un lumière”

Jean Madiran s'insurge contre la féminisation des noms communs largement utilisée dans Le Monde :

F "Cet attentat a pour premier responsable Eric Fottorino, le directeur du Monde. Il est en effet devenu obligatoire, dans ce journal, d’écrire « auteure » quand l’auteur est une femme, et de même « professeure », et ainsi de suite, conformément au décret arbitraire d’un gouvernement Jospin, Chirac étant président. Il leur parut qu’une femme devait se sentir offensée quand elle recevait un titre énoncé au masculin (selon l’usage, par exemple, des tribunaux, où l’on s’adresse à « Madame le Président »). Une telle méconnaissance de la langue française est au niveau de l’analphabétisme. Avec un tel principe, un homme devrait alors se sentir offensé d’être appelé une star, une lumière, une éminence ou une majesté, une sentinelle, une forte tête, une vedette ? Eric Fottorino ne serait plus une personnalité, mais un personnalit, un vedet, un vrai sentinel de l’actualité ; son journal, qu’il tient pour un merveil, serait dirigé par un vrai star, le têt du combat pour l’éminente dignité du person humain."

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12 commentaires

  1. Ses filles ont-elles féminisé leur patronyme en Fottorina, au moins ?

  2. Mais dans le même journal vous lirez que telle blonde est UN top model, UN manequin !
    C’est vrai pour la sentinelle, mais quid d’une femme plan(c)ton ?

  3. Bien vu !

  4. Dernièrement Madame le recteur de l’université de Besançon a repris vertement des Professeurs qui lui donnaient du Madame la rectrice, mot leur a-t-elle dit qui faisait plutot penser à des sources de subtances malodorantes…(pour les ignares voir le Littré)

  5. On peut ajouter que le “e” n’est pas la marque du féminin : un pétale, un armistice, un manipule,un mobile, un modèle, un moine, un môle, un herbicide, un monde, un molosse etc.
    Tout cela est puéril ; ou bien semble destiné à rompre la chaîne des générations dans la transmission de la culture. Ici de la langue française.

  6. Merci infiniment au Salon Beige pour cet article. Ceci dit, je regrette que Jean Madiran n’ait pas expliqué la raison de cette faute de français qu’est la féminisation des mots, mais qu’explique Jean Dutourd dans la revue de “Défense de la langue française” ; je vous renvoie à mon forum pour ceci http://lafrancecouronnee.xooit.fr/t776-La-carte-forcee-Jean-Dutourd.htm afin d’y lire son article sur le sujet.
    “Professeur”, “auteur”, sont des noms épicènes masculins, comme “souris” est un nom épicène féminin. “Professeur”, “auteur”, ne doivent donc pas être féminisés.
    Je suis une femme, et je ne me sens pas du tout offensée par la non-féminisation d’un mot. Si j’étais écrivain, je ne me sentirais offensée que par la féminisation du mot, abominable d’ailleurs, car cela prouve que les Français ne moquent éperdument de leur langue, si belle, et dont Léopold Sédar Senghor disait qu’elle est la langue des dieux.

  7. Allez donc féminiser les grades, un femme colonel va devenir la colonelle et l’on sait que cela correspond à la femme du colonel avec tout la connotation d’autoritarisme et de femme qui porte la culotte dans le couple: Ah, le bon temps de Courteline! Et que dire des grades de la marine où il pourrait y avoir dans l’absolu des secondes maîtresses, des premières maîtresses et même des maîtresses principales. Mais non va t’on me dire on dit la + le grade au masculin, comme on dit la docteur, la maire, au lieu de la doctoresse, la mairesse, mots féminins qui n’ont plus cours aujourd’hui, sans que l’on sache vraiment pourquoi (enfin j’ai ma petite idée malgré tout!) C’est vrai que les jeans sont unisexes!
    Hormis le soucis constant de tout détruire y compris au niveau de la langue (et la tournure à la française de la novlangue orwellienne qui n’avait pas le soucis du genre, of course!.
    Cela montre le niveau où en sont arrivés nos dites élites…On pourrait penser qu’il y a des choses plus importantes aujourd’hui que ce genre de combat à la Fottorino, qui en bon élève reprend les directives jospin-Chirac. Consternant.

  8. On dit d’un homme politique qu’il est un homme public, doit-on dire d’une femme qui fait de la politique qu’elle est une “femme publique”…?

  9. Et un maître-queux ? C’est une maîtresse-queue ?

  10. Et l’absence de “e” n’est pas la marque du masculin : une jument, une iris, tous les mots abstrait en “é”, le foie et la foi, une perdrix…
    Voici ce que dit le Trésor de la langue française sur le mot “épicène” :
    ÉPICÈNE, adj.
    GRAMM., rare.
    A. [En parlant d’un nom d’être animé] (Terme générique) qui sert à désigner une espèce, sans préciser le sexe. Les mots Enfant, perdrix sont des noms épicènes (Ac. 1932).
    B. [En parlant d’un subst., d’un adj., d’un pron.] Qui a la même forme au masculin et au féminin (cf. DUPRÉ Lex. 1972).

  11. Lien vers “épicène” dans le Trésor de la langue française.
    http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/affart.exe?19;s=518079675;?b=0;

  12. C’est une chance que vous ne viviez pas au Québec ! Ici, il y a longtemps que les féministes ont instrumentalisé la langue. Maintenant, la question de la féminisation des noms communs ne se pose même plus. Comme bien d’autres questions ici…

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