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France : Politique en France

Entre Sarkozy et la France, le courant ne passe plus

Eric Branca estime qu’à l’Elysée, les plombs ont sauté :

"Le président voulait être tout à la fois : chef de l’Etat, chef de la majorité, chef de l’UMP (qui, fait révélateur, compte encore un vice-président, mais plus de président), et pourquoi pas ministre – le 13 mai, encore, c’est lui, et non Christine Lagarde, qui planchait devant les ouvriers de Yoplait sur la loi de modernisation de l’économie… Résultat des courses : la confusion est partout et l’autorité nulle part. Quant au prestige du chef, dont de Gaulle disait qu’il ne pouvait se concevoir sans distance, et même sans un certain mystère, qui aurait la cruauté d’en chercher la trace ?"

Michel Janva

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8 commentaires

  1. J’ai vraiment le sentiment que Sarkorak ne finira pas son mandat…

  2. Il y a un an nous avons tous cru que la France avait un nouveau Président de la Ripoublik. Nous nous trompions.
    La charge étant trop lourde, Sarcauserie a préféré rentrer dans les habits du Gouverneur du Land de France.
    Cependant, des informations récentes nous portent à croire qu’il serait intéressé par un poste de Super-prof d’histoire-géo.

  3. le signe d’une déroute honteuse.

  4. On peut ne pas aimer (politiquement et humainement) De Gaulle, mais manifestement le fait d’être un homme grand, et non un grand homme, lui donnait une allure et une présence que n’a pas Mr Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa.
    Quand on promet tout, comme le ferait un vulgaire représentant de commerce, il arrive toujours un moment ou on se retrouve au pied du mur.
    Gouverner, représente un mur, manifestement trop haut pour notre vrp-président.
    Il est du même acabit, qu’un de mes anciens patrons qui me disait que les promesses n’engageaient que ceux qui avait la bêtise de les écouter.
    Manifestement les mots honneur, fidélité, et honnêteté ne font pas partie du vocabulaire de ces gens-là !
    Perversité congénitale ou inculture crasse ?
    Les deux, peut-être !
    Qui tient les paris sur la durée de son mandat ?

  5. Je pense beaucoup à Sarkozy, notre Président
    Comme Jacques Chirac,il a été élu par la Droite et a aussitôt invité des gens de gôche au Pouvoir
    C’est ce qui explique la désaffection
    Mais en même temps , cela pose la question de “l’exception française”
    Qu’est-ce qui fait qu’en France la Droite n’a pas le droit de gouverner,même quand elle est élue
    Car je fais au Président Sarkozy le bénéfice du doute: je ne le crois pas foncièrement malhonnête
    Il ne peut pas l’être, étant, malgré qu’il en ait, héritier d’une longue tradition monarchique
    Mais il ne peut pas gouverner (Etat démocratique?)

  6. Xango : “Qu’est-ce qui fait qu’en France la Droite n’a pas le droit de gouverner,même quand elle est élue”
    La réponse est donnée par Yves-Marie Adeline dans son livre “La droite piégée” : effet de cliquet et mouvement sinistrogyre de la république (déportation continue vers la gauche). Ici (video Entretien à Vox Galliae) :
    http://www.dailymotion.com/video/xj4ey_adeline181006partie4
    “Nous sommes des gestionnaires de droite dans un régime de gauche. A chaque parti politique d’en entretenir le contenant; mais on n’a pas de prise sur le contenu. … Aucune. [L]a droite dans un régime comme celui-là ne peut être que locataire des institutions ; elle n’en est pas la propriétaire. Dans ce livre je donnais beaucoup d’exemple. Par ex. : l’éducation nationale.
    “La droite n’a pas l’inititative des changements; son rôle est juste pour faire tampon, par périodes, vis-à-vis de la gauche. C’est Lénine qui disait: ‘Deux pas en avant, un pas en arrière, puis deux pas en avant, un pas en arrière’. … Autrement dit, le pas en arrière qui est un peu le conservatisme de droite, est là en réalité pour consolider non pas les deux pas en avant, mais au moins le premier pas en avant. Puis ensuite, on repart en avant; la gauche récupère à chaque fois son témoin. …
    Phénomène de cliquet : toute avancée produite par la gauche se fait selon un mouvement non rétrogradable comme un filet de tennis que l’on élève; on ne peut pas revenir en arrière. Et la droite ne revient jamais en arrière. Quand elle est tentée de le faire, et encore, sur les moeurs, le social ou l’économique, la droite a du mal à revenir en arrière.”
    Donc on est vraiment dans un système de cliquet, ce qui fait que ce régime avance toujours vers la gauche, vers la Révolution, vers une sorte de Révolution permanente.”
    Cette brillante analyse d’Yves-Marie Adeline, également décrite par Pierre-André Taguieff (Les Contre-réactionnaires, 2007), semble avoir déjà été perçue en 1932 par Albert Thibaudet (Les Idées politiques de la France, Paris, Librairie Stock, 1932, p. 36) qui parlait de mouvement sinistrogyre (du latin sinister, qui est à gauche, s’oppose à dextrisme, du latin dexter, qui est à droite) pour décrire la démocratie, “une sorte, de création continuée qui “va globalement vers la gauche, la gauche étant comme attirée par l’extrême gauche, et la droite déportée vers la gauche. … [O]n ne saurait être de gauche, on ne peut que le rester en étant de plus en plus à gauche. On ne peut rester progressiste qu’en se montrant de plus en plus “progressiste”. Tout arrêt sur la voie de la gauchisation indéfinie est aussitôt stigmatisé comme indice de position “réactionnaire”. En témoigne le passage à droite du libéralisme, originellement situé à gauche” (Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires, Le progressisme entre illusion et imposture, Denoël, Mesnil-sur-l’Estrée 2007, p. 12).

  7. Comment voulez-vous croire Mr.Aslan que le Hongrois Sarkosy Nagy de Bosca fra-maçon de son état,(adoubé par Chirac) donc anti KTO romain(sauf au vatican),anti Front National(piqué le programme),anti France,pro immigration maghrébine et africaine,pro €uro,pro Turquie islamique puisse servir les intêrets de la France.
    La chute sera terrible,mais programmée.

  8. A JLA,
    Je n’ai jamais dit, écrit ou pensé que N. Sarkozy puisse servir les intérêts de la France !
    C’est pas parce que j’ai écrit que “nous avons tous cru que la France avait un nouveau Président de la Ripoublik” qu’il faut comprendre que je crois en la République ou en Sarkozy : mes propos semblent pourtant clairs.

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