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France : Laïcité à la française

En 2011, retrouver le sens de la laïcité

Pour 2011, Renaissance catholique nous souhaite de déjouer les pièges de la laïcité. Extraits :

L "Un siècle après la séparation de l’Église et de l’État, la laïcité est à nouveau sur toutes les lèvres et, comme l’écrit Le Monde, «revient au centre du débat politique . Les intellectuels et les hommes politiques, d’Olivier Besancenot à Marine Le Pen, redécouvrent un idéal qui paraissait exténué. Le chef de l’État la célèbre comme une valeur fondatrice de notre identité. Les évêques s’émerveillent de ce qu’elle soit désormais “apaisée”. Cent ans après avoir été instituée pour déposséder l’Église catholique de son influence sociale, elle est désormais présentée comme la martingale qui doit permettre de résoudre toutes les difficultés liées à la présence de nombreux musulmans sur notre territoire national. […]

Le premier piège de la laïcité est que ce mot unique recouvre, en fait, trois réalités différentes. Il y eut d’abord la laïcité de combat, le laïcisme, arme de guerre contre l’Église […] Aujourd’hui la mode est à la laïcité «ouverte, apaisée, positive» dont le chantre est, avec le soutien des évêques de France, l’actuel président de la République. […] L’existence des religions est ainsi considérée comme légitime, voire nécessaire, à condition que les convictions religieuses restent du domaine de la croyance privée sans aucune influence sur la vie sociale et politique, la sphère publique devant rester neutre. […] Enfin Pie XII, dès le 23 mars 1958, faisant référence à la Tradition de l’Église et à la parole du Christ, «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu», avait défini la «saine et légitime» laïcité comme la volonté de maintenir «distincts mais aussi toujours unis selon de justes principes les deux Pouvoirs (spirituels et temporels)». Ce texte doit être compris à la lumière de la déclaration du même Pontife, le 7 décembre 1955, traitant de la nécessaire «unité d’action entre l’Église et l’État». Il s’agit de distinguer et non de séparer le spirituel et le temporel, l’Église et l’État, chacun étant souverain dans son ordre."

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5 commentaires

  1. Il serait peut-être intéressant de rappeler (car beaucoup de Français l’ignorent) que la séparation de l’Eglise et de l’Etat ne s’applique pas partout : les deux département d’Alsace (Haut-Rhin et Bas-Rhin) ainsi que la Moselle sont concordataires et ont, en plus, un droit local souvent plus avantageux que le droit “français”.

  2. Il faut rappeler surtout que L’État même distingué a le devoir de rendre un culte au seul vrai Dieu et de seconder l’Église catholique dans sa mission, car la fin des citoyens est surnaturelle, c’est la béatitude.

  3. En France à vue humaine, tout est foutu. Seul le courage des chrétiens à affirmer leur foi et leur prière incessante pour notre pays pourra changer le cours de l’Histoire. Pourquoi l’Eglise a supprimé les prières pour les infidèles. Evêques, du courage et la France sera sauvée…Reprenez en public votre mître et votre crosse…

  4. Une faute sur la petite “icône” ; il faudrait y lire “Allahïcité”.

  5. Ce qi fait le lien entre les deux pouvoirs est la loi naturelle, et les disciplines spirituelles et morales collectives qui en découlent.

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