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France : Société

Emeutes : l’analyse d’Yves Daoudal

Yves Daoudal s’insurge contre la désinformation sur les émeutes des banlieues :

"On aura donc vu un élu de la République, le maire de Clichy-sous-Bois, juger provoquante la présence de policiers dans les cités à feu et à sang. Et cela n’a… provoqué aucune réaction. Non seulement un tel jugement paraît donc légitime, mais il est manifestement partagé par beaucoup. C’est une légitimation des zones de non-droit. Dans ces quartiers les autorités publiques n’ont rien à faire, puisqu’ils sont hors du contrôle de l’Etat. Ils sont autonomes. Ils sont sous la coupe de gangs de trafiquants, et d’islamistes. Toute intrusion d’une autorité de l’Etat ou de ce qui y ressemble est une provocation. Cette légitimation des zones de non-droit est, par le fait même, une légitimation des violences.

Les deux jeunes qui se sont fait électrocuter dans un transformateur à haute tension sont donc des victimes de cette provocation. Les réactions des autres "jeunes" sont compréhensibles, voire normales. En revanche le Français de souche qui s’est fait massacrer à Epinay devant sa femme et sa fille n’est pas une victime : en prenant des photos dans une zone de non-droit, il faisait de la provocation. D’où la différence de traitement des deux affaires. Les médias respectent les catégories imposées par les voyous ethniques. Cela fait désormais partie de la pensée unique.

Puisque les deux jeunes électrocutés sont des victimes, il faut trouver des coupables. Le parquet, lui aussi formaté par cette pensée unique, a donc ouvert une information judiciaire pour "non-assistance à personnes en danger". Non-assistance de qui ? Mais de la police, bien sûr. Parce que des policiers ont vu deux jeunes escalader une clôture sur un terrain vague jouxtant le local, et qu’ils ont ensuite interpellé deux jeunes dans un cimetière voisin du local, sans savoir si c’était les mêmes. Et il sont alors rentrés au poste. Dans un premier temps, les jeunes sont morts parce qu’ils étaient poursuivis par la police. Maintenant ils sont morts parce qu’ils n’étaient pas surveillés par la police. Bref, de toute façon, c’est la faute de la police."

MJ

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