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Immigration

Elèves étrangers : “nous avons pris en compte la nationalité et le prénom de l’enfant”

Non ce n'est pas une déclaration de Robert Ménard. Mais du sociologue Georges Felouzis… en 2006 :

"Pourquoi avoir choisi le thème de la ségrégation ethnique comme sujet d’étude ?

C’est un sujet encore assez tabou dans l’Éducation nationale. Or, on constate un fort décalage sur ce thème entre la vision officielle de l’école et la perception que les acteurs sociaux du système éducatif ont sur le terrain.

Comment avez-vous travaillé ?

Nous avons étudié l’ensemble des enfants scolarisés au collège dans l’académie de Bordeaux, soit 144 000 élèves, en partant des données du rectorat. Pour construire un indicateur nous permettant d’accéder aux élèves étrangers et issus de l’immigration, nous avons pris en compte deux éléments significatifs : la nationalité et le prénom de l’enfant.

Avez-vous constaté une ségrégation ethnique ?

Oui. Elle est même plus forte que la ségrégation scolaire ou sociale. Dans certaines zones urbaines, il faudrait que 80 % des élèves issus de l’immigration changent d’établissement pour que la situation corresponde à une répartition moyenne. Autre observation : 10 % des établissements scolarisent 40 % des élèves originaires d’Afrique noire, du Maghreb et de Turquie. Le fait que l’académie de Bordeaux ne soit pas l’une de celles où l’on trouve le plus d’enfants issus de l’immigration montre en outre la force de ce phénomène."

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3 commentaires

  1. Robert Ménard s’est contenté d’exploiter les données nominatives collectées et rassemblées dans le fichier Base Élèves de l’Education nationale !
    Le fichier Base Élèves est très contesté et ne serait pas conforme aux recommandations de la CNIL et aux principes de la Convention de protection des Droits de l’enfant.
    https://retraitbaseeleves.wordpress.com

  2. On les voit venir avec leurs gros sabots : leurs statistiques ethniques n’ont pas exactement le même but que celles de Ménard ; ce qu’ils veulent, c’est faire de la discrimination positive. Autrement dit, bientôt, à Henri IV, pour prendre une exemple emblématique, ils se verront imposer un quota de blacks-beurs. Et quand ils auront massacré par ce truchement les derniers bastions studieux de l’EN, ils détruiront par le même moyen l’école privée.
    A chaque fois, on se demande : “Mais pourquoi détruisent-ils tout ? A quoi ça sert ? Quelle est la logique ?”
    Et à chaque fois, on peut trouver qu’une seule explication : le prince de ce monde est derrière.

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