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Election présidentielle : quelques leçons

Comme de tradition, Le Salon Beige vous propose son analyse sur ces présidentielles, sur la page Libres Réflexions :

  • Cela faisait longtemps qu’une élection présidentielle n’avait pas donné lieu a une réflexion aussi intense des catholiques sur leur vote
  • Malgré cela, 85% des catholiques ont voté pour des candidats pro-avortement au premier tour
  • Pour la première fois, le candidat de l’UMP a fait une campagne en rupture avec les points non négociables
  • Après le vote vient l’action

Bonne lecture.

Le Salon Beige

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10 commentaires

  1. Seulement 8% ont voté pour Jean-Marie Le Pen et 7% pour Philippe de Villiers – soit 15% pour des candidats pro-vie, contre un total de 25% en 2002 (Le Pen + Mégret + Boutin).
    1cas: vous oubliez peut-être que les 10% restante ont voté “pour bayrou”.
    2cas: vous devez aussi calculer en fonction du nombre des electeurs et non des % entre 2002 et 2007.
    [1. Bayrou ne soutient aucun PNN
    2. Il ne s’agit pas du nombre d’électeurs, mais du nombre de catholiques.
    MJ]

  2. “Pour la première fois” vraiment ?
    Mais comment qualifiez-vous alors l’attitude de Chirac face à l’IVG : signature en tant que premier ministre de la loi sur l’avortement, grand copain de la mère Veil et j’en passe.
    Ce n’est pas parce que sa femme – et son ambition – lui ont apporté les apparences de l’éducation que ce monsieur est pour autant devenu gentilhomme. Et le moins que l’on puisse dire, dans le domaine qui nous concerne, c’est qu’il a toujours eu de très mauvaises manières… Saurait-on se contenter qu’il ait su y mettre les formes?
    [On ne s’en contente pas, mais force est de constater que même Chirac, qui a pourtant soutenu des lois pro-mort, n’a jamais fait campagne dessus. MJ]

  3. Sur le site sarkozy.fr, ils n’ont pas perdu de temps ! Tout a disparu : la bio, les discours, les photos… Il ne reste plus qu’un message laconique : ” Restons en contact, inscrivez-vous à la lettre d’information de l’UMP “.
    Il fallait avoir pris ses précautions pour archiver les promesses du candidat !
    La page est tournée, comment va-t-il faire pour que les Français oublient tout ça !

  4. Mais après le vote…il y a encore le vote! Et très bientôt puisque les législatives démarrent dès le 10 juin, soit dans 4 semaines!
    Là, on peut espérer que le réflexe “vote utile” n’illusionnera plus nos compatriotes puisqu’il n’y auar pas de challenge entre 2 présidentiables, mais un combat dans 577 circonscriptions de France. De quoi enfin pouvoir voter…pour ses idées!

  5. Je pense qu’il y a eu plus de 85 % de catholiques, mais on ne va pas se battre sur les chiffres.
    Les catholiques ont tous fait le choix de voter pour le “moins mauvais”, tant pis pour l’avortement, la recherche sur les embryons.
    Les catholiques ont fait le choix du libéralisme, dont on sait qu’il peut faire des dégâts, tout comme le socialisme.
    Seule une politique basé sur la royauté sociale du Christ peut changer véritablement les choses (à mon avis, même si certains, parmi des cathos, me disent : “mon pauvre, tu rêves, c’est dépassé”. Cela a au moins un avantage :
    aller vers la vertu de l’espérance.

  6. Les leçons , les leçons…..
    ça fait 30 ans qu’on ne les tire pas les leçons : Sarkozy et ses congénères savent que les catholiques voteront de toutes façons à droite donc il n’a aucun compromis à faire…..à part des beaux discours au côté de Macias,Arthur et Faudel ( que des bons pratiquants..)
    Que doivent en conclure les catholiques qui ont voté Sarkozy , comme ils avaient voté Giscard , Chirac ?…..Qu’ils seront encore cocus cette fois ci , mais ils doivent aimer ça. (on se revoit dans 5 ans , l’argumentaire sera la même car le conditionnement social des catholiques en fait des moutons de Panurge)
    Allez ,au travail maintenant , qu’on rigole un peu…

  7. Quand on est catholique, il faut savoir choisir entre ses complexes de classe (pour faire marxiste), de milieux (pour faire sociologique) ou de juste milieu (pour faire BCBG), qui paralysent tout jugement objectivé moralement, ou ses complexes personnels qui rendent difficile la simple affirmation de ses convictions ET sa FOI catholique : le martyre n’est pas de mourir mangé par les lions, mais parfois simplement d’affronter le regard l’étonnement ou l’incompréhension immédiate de son entourage social ou professionnel, particulièrement dans les environnements dits ”bourgeois”.
    C’est pourtant moins sanglant, mais un peu difficile, encore que…. si on affirme des convictions, il est rare de n’être pas respecté voire même secrètement admiré. Et j’ai remarqué qu’ensuite des gens viennent à vous pour apprendre ou prendre conseil sur des sujets importants ceux qui sont essentiels.
    C’est aussi cela la politique et les élections : faire découvrir la Vérité à nos proches, qui sont notre prochain.
    Et faire ainsi reculer la facilité du vote utile dès le premier tour. Pour le second ce fut plus complexe, il est vrai.

  8. DES AUJOURD’HUI il faut écrire à nos candidats aux législatives pour leur demander leur position sur les points non-négociables. C’est MAINTENANT qu’ils sont à l’écoute de l’attente de leurs électeurs, se proposent d’organiser des réunions publiques ou privées pour débattre, etc… Il ne faut pas hésiter à écrire à plusieurs candidats, pas seulement à celui pour lequel vous pensez voter : plus largement nos attentes seront connues, mieux ce sera. Innonder leur boite à lettre de pétitions et de protestations demain ne sera pas aussi efficace qu’un belle lettre écrite aujourd’hui où ils cherchent à “ratisser” le plus largement possible. Et même s’ils de donnent pas satisfaction aujourd’hui, ils partiront à l’assemblée sans ignorer les nécessités du bien commun. Les pétitions ultérieurs ne viendront que comme “piqûre de rappel”, ce qui est toujours plus efficace.

  9. Le Christ-Roi est certainement le principal promoteur des droits de l’homme, de la justice et de la vraie liberté.
    D’accord avec Paul pour promouvoir cette royauté sociale.

  10. Prôner l’abstention, ce n’était pas motivant du tout – surtout après tant d’années où c’était quasiment le péché !
    Il fallait prôner le vote nul, avec un papier confectionné par l’électeur, de même taille qu’un bulletin, portant un slogan court et percutant.

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