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Valeurs chrétiennes : Education

Education : le Conseil général décide du choix des manuels à la place des professeurs

Une lectrice m'écrit :

"Professeur certifiée depuis 15 ans, affectée dans un collège des Landes,  je découvre ce que signifie liberté pédagogique dans l’Education Nationale.

Les programmes au collège changent depuis 3 ans (en 6° en 2009, 5° en 2010, 4° en 2011), c’est autour de la 3ème cette année. Quand un programme change, habituellement les éditeurs (en général entre 7 et 10, il y a donc un réel choix quand même) nous envoient leurs manuels pour que nous en prenions connaissance et que nous décidions avec lequel nous souhaitons travailler à la rentrée. En concertation, nous essayons de choisir le meilleur (ou le moins mauvais) que nous commandons pour nos élèves. Pour la rentrée 2012-2013 pour les 3°, nous avons appris que nous n’avons pas à choisir, car il n’y aura pas de budget pour les manuels papier en 4° et 3°, car le Conseil Général a choisi les manuels qui seront en version numérique sur les ordinateurs portables que le Conseil Général prête aux élèves de 4° et 3° et professeurs de collège. Les enseignants ne sont pas du tout consultés sur le choix du manuel, c’est le CG qui décide ! Si je prends deux matières : en Histoir-Géographie, le manuel choisi est d‘un niveau tout à fait acceptable, et il est bien fait (même si ce n’est pas forcément celui-là qui aurait été choisi), mais en mathématiques, les enseignants sont plutôt mécontents car ce serait un des plus mauvais (selon l’avis même de l’inspecteur de mathématiques et des enseignants)."

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9 commentaires

  1. L’Etat n’a pas de fonction d’enseignement. Seuls les parents ont “par priorité” un droit à l’éducation de leurs enfants (Déclaration universelle des droits de l’homme). Donc, l’Etat devrait respecter le choix des professeurs en accord avec les parents.

  2. Etrange procédé ! Dans d’autres académies, ce n’est pas le cas. Les professeurs ont encore la liberté de choisir le manuel qui leur convient le mieux.

  3. Depuis quand les parents sont-ils consultés sur le choix des manuels?
    Depuis quand les parents ont-ils droit de regard que les programmes?
    L’Educ Nat fait ce qu’elle veut, ou plutôt ce qu’impose l’idéologie des syndicats qui la dirigent de fait…
    Les manuels actuels, pondus par les suppots de l’Educ Nat, sont effarants de nullitude et de creusitude (comme dirait Ségolène).
    Alors arriver à en trouver un “moins mauvais” que les autres me parait une prouesse pour le moins étonnante!
    Je ne m’y attaquerai pas!
    Personnellement, pour que mes élèves de première arrivent à avoir un enseignement un peu structuré et avec un peu de contenu, j’ai rédigé plus de 300 pages de polycopiés divers cette année…
    Mais je suis conscient de ce qu’ aujourd’hui “apprendre” est devenu un gros mot…
    Quant à “savoir”, cela frise l’obscénité!
    Alors franchement, que les Conseils Généraux fassent l’économie de ces “manuels” débiles me paraît plutôt une bonne chose!
    Car visiblement les professeurs – et je ne parle pas des “inspecteurs” – jusqu’ici, cautionnent très largement ces publications très majoritairement totalement ineptes!
    Le seul préjudice de leur disparition sera financier, pour les scribes de ces ramassis de platitudes!
    Peut être même – on peut toujours rêver – que les Conseils Généraux finiront par contraindre les enseigants à refaire des documents où l’on puisse apprendre quelque chose…
    Comme je le dis: on peut se prendre à rêver!

  4. Je n’enseigne plus depuis quelques années.
    Saint-Plaix, ce que vous écrivez me réconforte.
    Mon expérience en langue vivante.
    Au collège on était “obligés” d’avoir un manuel.Le choix du “moins pire” incombait au groupe des professeurs d’une même matière et on s’adaptait.
    Au lycée,j’ai toujours travaillé avec des polycopiés.
    Les rédiger soi-même demande du temps, mais c’est efficace pour les élèves.

  5. “collège des Landes”
    Les syndicats, qui seraient dans leur rôle en “montant au créneau” pour contrer cette résurrection des commissions de censure qui existaient au tout début du XXème siècle, ne vont vraisemblablement pas aller à l’encontre d’une mesure qui montre “le sens du progrès”, “l’initiative numérique innovante”, compte tenu que le Conseil Général a certainement la bonne couleur.

  6. Les Landes ??? Du rose vif depuis bon nombre d’années ! Le fleuron ? Emmanuelli … (non, pas celui du Samu social, mais celui du doigt d’honneur à l’Assemblée).

  7. Les manuels scolaires ont certes de gros défaut mais bon, ils sont politiquement correct et historiquement correct. Il suffit d’utiliser uniquement les documents intéressants, pour ce qui est du contenu, il doit être revisité afin d’y enlever la couche de verni idéologique.

  8. Qu’en pense le “syndicat du livre”,”défenseur exclusif” depuis 1945 de la liberté de diffusion de tous les manuels inspirés par la bonne nouvelle marxiste.???
    Il y a de gros marchés bien juteux derrière ces affaires de manuels.
    C’est pareil dans l’église qui multiplie les “missels” qui sont jetés aussitot que lus…!Le veau d’or est toujours debout…

  9. Payer eux-mêmes les livres scolaires de leurs enfants était donc une garantie de liberté pour les parents. La “gratuité” prétendue reste un piège au service de la démagogie.

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