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Valeurs chrétiennes : Education

Ecole : noter tue !

Il y a vraiment des enseignants qui feraient mieux de changer de métier :

"La note tue! Tous les enseignants le savent, ou devraient le savoir. […] Ce pouvoir au bout du stylo tue, sans détonation assourdissante, sans bruit, sinon ce crissement sur le papier. Sait-on, alors, ce que ce chiffre, cette note, mauvaise bien sûr, ce crissement, vient de tuer en l’enfant noté ?"

Le ridicule ne tue pas. Mais la fabrication d’illettrés, d’analphabètes et d’ignares par les pédagogos de l’Education nationale tue à petit feu l’ensemble de la société.

Michel Janva

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6 commentaires

  1. On va de plus en plus vers la suppression des notes.
    On remplace par acquisition ou pas de telle notion.
    Cela se produit DEJA, dès cette année, avec le B2I (informatique) en collège où on demande à TOUS les enseignants (et non pas uniquement les profs de technologie) d’évaluer les élèves sur un certain nombre de notions en informatique (acquis, pas acquis). Tous les enseignants sont ainsi obligés de se mettre à ce nouveau type d’évaluation.
    Si un élève n’obtient pas le B2I (n’a pas la “moyenne” au B2I), il n’a pas son brevet des collèges. Ce qui n’est pas le cas pour les autres matières ! Un élève peut ne pas avoir la moyenne en maths à l’examen et avoir le brevet en se rattrappant avec les autres matières à l’examen ou au contrôle continu sur l’ensemble des matières.
    Idem, dès cette année, avec l’évaluation des langues au Brevet : ce n’est pas évalué par un examen avec note mais le prof au cours de l’année regarde si oui ou non telle et telle notion est acquise.

  2. “L’intelligence et la science des enseignés de ces enseignants étant infinies,il est effectivement,tout à fait déplacé, voir indigne, de les mesurer et de comparer les efforts et les mérites de chacun.Il en est de même pour l’âge, le poids, la taille,etc… toutes notions “discriminatoires”.
    Après une longue “évolution”, l’Humanité doit retourner au plus vite, à la “Soupe Primitive”,à l’indifférentiation béate,pour se préparer au Big-Crunch dans un “trou noir”.Ce sont nos savants qui le disent “au poste”.Alors …

  3. Je me souviens du début de cette hypocrisie, lorsque après Mai-68, dans les universités parisiennes, on envisageait de supprimer les notes…pour les remplacer par des lettres! ( la succession alphabétique paraissant moins “fascisante et raciste” que celle des nombres !! )
    J’avais dit : d’accord pour A,B,C,D,E, à condition de bien préciser que: A = admirable, B = bien, C = convenable, D = déplorable, E = exécrable !
    Quelle débilité organisée.

  4. Si noter tue, je lui mets un zéro pointé en espérant que ce soit très efficace.
    Ceci dit, j’avoue ne pas avoir pu aller au bout de sa prose lourde pontifiante ennuyeuse au possible.
    On dit que le ridicule ne tue pas: Dommage!
    Vive l’école vraiment libre, hors contrat.

  5. Le pire c’est qu’ils ont l’air sérieux !
    Et à lire les commentaires ici, ils essayent déjà.
    Mais il faut voir les choses en face : plus de notes = plus de mauvaises.
    Plus de mauvaises notes = plus de questions à se poser sur la cause des mauvaises notes !
    Mon père m’a toujours dit, la moyenne de la classe dans une matière est la note du professeur de cette matière : plus moyenne est basse, pire est le professeur car il ne sait pas enseigner sa matière.
    Autre cause : la lecture. Plus de mauvaises notes, plus d’indice pour montrer que les élèves ne savent pas lire à la sortie du primaire !

  6. à Boris, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous sur ce que la note d’un élève révèle du niveau du professeur. Dans les résultats de l’élève il y a aussi 1/ son niveau d’intelligence ( au sens large, mémoire comprise) et 2/ le travail qu’il fournit. En tant que déléguée PEEP j’entends cette remarque très souvent et je pense qu’elle porte préjudice aux élèves. En discréditant ainsi les professeurs on encourage les élèves à remettre en question leur enseignement et donc à ne plus apprendre (je ne travaille pas car “de toutes façons ce prof il est nul” ou bien “ce prof m’ennuie”) . On conforte d’autre part ces derniers dans l’idée qu’ils ne sont pas responsables de leurs échecs même quand ceux-ci sont dûs à un manque de travail. Pas de remise en question personnelle, mentalité de consommateur… ce qui donnera plus tard “c’est la faute à la société”.

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