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Ecole : mauvais résultats ? Supprimons les notes

0Alors que le ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem visitait il y a 15 jours un collège du Gers ayant remplacé la note pour les points verts et rouges, le président du Conseil supérieur des programmes, Michel Lussault, a proposé de supprimer les notes.

Un document de 11 pages préconise l'abandon des moyennes, ces «calculs artificiels»,et suggère la mise en place d'une nouvelle échelle comportant quatre à six «niveaux de maîtrise». La note chiffrée deviendrait un élément d'évaluation parmi d'autres. Elle serait «indicative», et non «perçue exclusivement comme un moyen de récompense ou de sanction et un instrument de tri et de hiérarchisation sociale des élèves».

Le Snalc, syndicat d'enseignants, défend la traditionnelle notation et dénonce «une démarche purement démagogique». «Focaliser l'attention du public sur l'évaluation permet d'évacuer les vraies difficultés, liées aux apprentissages», poursuit le syndicat, qui pointe «le mythe du collège unique» et «l'illusion d'un succès uniforme».

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19 commentaires

  1. Espérons que, dans un même élan, on va supprimer la notation des enseignants par des inspecteurs totalement déconnectés des réalités et aussi les scores des compétitions sportives ainsi que les classements des équipes de foot.

  2. objectif : une société parfaitement égalitaire. Il faut donc éliminer tout élément de comparaison entre tous les individus. Ainsi il n’y aura plus de mauvais élèves , ni de bons élèves . Tout le monde aura le meme QI

  3. Magnifique, supprimons donc les notes pour ne pas établir de “discrimination” entre bons et mauvais résultats scolaires ! Mais cela ne va pas assez loin : supprimons aussi les examens, sinon nous serons rattrapés au tournant.
    De fait, il semblerait plus simple de demander aux gens : quel diplôme désirez-vous avoir ?
    Reste à savoir si, en cas d’hospitalisation, la ministre serait d’accord pour être opérée par un chirurgien qui rate toutes ses interventions.

  4. C’est sûr que si on devait noter les ministres et leurs prouesses… Ce serait nez rouge pour tous ! Et pour l’économie, de belles courbes aux couleurs LGBT…

  5. Normalien, agrégé, docteur es sciences, je dois confesser une évidence que je remercie d’Educ Nat d’avoir pointé du doigt: je suis un vieux c…
    C’est que je ne suis pas assez malin pour comprendre la différence élémentaire et l’acquis considérable pour les élèves que représentent une notation par lettre et non plus par chiffre…
    Je suis trop bête pour comprendre que cela va “tout changer”…
    En effet le système de notation par lettre comporterait traditionnellement, dit-on, 6 niveaux de A (excellence) à F (nullité)…
    Cette idée est fausse d’emblée dans sa mise en pratique: en effet, aux USA notamment, la notation littérale se double d’un indice: “+”, “-” et évidemment “rien”…
    Pour les très bonnes copies, nous aurons ainsi des A+, des A et des A-…
    Trois niveaux…
    Autrement dit, si on multiplie cela par 6, l’évaluation littérale va comporter 18 niveaux…
    Ainsi donc, on ne note plus de 0 à 20 mais de 1 à 19…
    On voit immédiatement combien cela change tout!
    Comme on ne met en pratique jamais 20 (sauf au bac, quand les copies sont notées sur 22 quand ce n’est pas 26) car ce n’est jamais “parfait” et qu’on ne met que très exceptionnellement un zéro (il y a toujours quelques bribes à distribuer pour l’encre et le papier) on voit tout de suite combien ce système littéral est révolutionnaire: il ne va strictement rien changer!
    (C’est cela le sens de toute réforme bien menée…Et en ce sens ce sera un grand succès n’en doutons pas!)
    La seule difficulté sera bien alors de calculer des moyennes!…
    Mais de toutes façons, l’important est l’appréciation qui en résulte…
    Et aussi bête que soit l’enseignant, qu’il s’appuie sur une séquence chiffrée ou littérale étagée, cela ne changera pas grand chose!
    La vraie question est que des tas d’élèves ne sont pas aptes à des études de longue durée…
    Supprimer les “notes” ne va rien changer: le collège restera bien souvent un lieu de garderie où l’on traînera des élèves jusqu’à l’entrée au lycée…
    Mais pour quelle perspective?
    Le “bac pour tous” que nous vivons déjà aujourd’hui se traduit par une chute globale vertigineuse de niveau et conduit à un diplôme qui n’a plus ni sens ni valeur…
    Ce n’est certainement pas un service à rendre à nos enfants…
    (C’est ainsi qu’aujourd’hui sur le simple chapitre des fonctions, par exemple, je mets au défi 80% des élèves de Terminale S de traiter convenablement un sujet de bac de maths de série philo des années 70!!!)
    Et cela, ce n’est pas lié à l’évaluation par lettres…
    Démagogie quand tu nous tiens…

  6. En cette période d’élection syndicale pour les fonctionnaires, 2 articles à connaitre pour faire son choix :
    http://enseignants-pour-enfance.org/spip.php?article292
    http://enseignants-pour-enfance.org/spip.php?
    article289
    Le SNALC serait genderocompatible. Privilégier la CFTC et SYNEP-CGE

  7. Pas besoin d’école :vingt maux…pardon… 20 mots… suffisent à nos “petits hollandistes”.

  8. C’est déjà expérimenté dans de nombreux endroits dont le collège de ma fille en sixième… “On” nous avait promis que ce système serait compensé par des commentaires plus personnalisés des correcteurs pour “accompagner” l’enfant ( pardon le jeune )…
    Résultat : le néant absolu.
    Aujourd’hui, pour recruter un prof, on va bientôt lui demander s’il sait se servir d’une boite de crayons de couleur…

  9. supprimons les enseignants. C’est mieux. Ils sont de Gauche, comme les journaleux : et dès qu’on sera au pouvoir, il faudra faire une “chasse aux sorcières” .
    Surtout ne pas avoir peur de ce terrorisme des gauchistes qui prétend toujours “rassembler”, bla-bla-bla… NON : faire une chasse aux sorcières de tous ces Gauchistes !
    https://www.youtube.com/watch?v=zVhpT9tZa9A

  10. La question de bon sens qu’il y aurait à se poser est: Comment amener désormais un enfant ou adolescent posant des problèmes de bonne volonté de travail et de comportement à changer s’il n’est même plus possible de lui faire savoir par une mauvaise note, qu’il est un mauvais élève?

  11. Il faudrait aussi supprimer les sondages pour ne pas démoraliser Hollande.

  12. La caste socialiste ne veut aucune concurrence des sans-dents et / ou des “fascistes de droite ” qui mettrait en péril ses privilèges et leur transmission à ses rejetons.
    Le combat des socialistes est un combat de préservation des privilèges.

  13. Mauvais élève : plus de notes.
    Tu as de la température : cassons le thermomètre.
    Même principe.

  14. La moyenne serait donc un calcul artificiel, selon le Conseil supérieur des programmes.
    Je vois que le niveau baisse. Même chez les hauts fonctionnaires, les fondamentaux de l’arithmétique ne sont pas acquis, comme on dit dans le jargon de l’Educ’ Naze.
    Tout calcul est par définition artificiel. Les mathématiques ne sont ni naturelles, ni garanties bio. Elles sont une création entièrement artificielle de l’esprit humain.
    Donc, à en croire le ministère, une moyenne, c’est artificiel, mais les tripatouillages de notes au bac, sur instructions de l’administration, pour améliorer les statistiques de réussite, ça c’est tout à fait “naturel” et conforme aux “valeurs républicaines”.
    Bande d’escrocs !

  15. Un excellent moyen de camoufler leur incompétence et leur échec patent à enseigner les élèves.
    On ne pourra pas juger aux notes de l’effondrement de la qualité de l’enseignement…

  16. amusant de voir à quel point les sacro saintes notes font encore couler autant d’encre chez les “tradis”
    Non, les notes ne servent pas à grand chose, il existe bien d’autres façons de faire apprendre aux élèves, seulement ça demande bien plus d’investissement et de savoir au profs, donc exit !
    d’ailleurs, le système de notes généralisé est très récent, 19e si je ne m’abuse. Désolé, mais les bâtisseurs du moyen âge n’étaient pas des idiots, peu s’en faut !
    Aujourd’hui encore, les compagnons sont les meilleurs artisans du monde : pas de notes, mais des chefs d’oeuvre, des traditions, des savoir faire, des savoir être transmis. Les notions de bien, et surtout de mieux.
    On pourrait paraphraser un conte connu :
    “toi, pourquoi travailles-tu ?
    Moi, pour avoir une bonne note
    Et toi, pourquoi travailles-tu ?
    Moi, pour construire une Cathédrale”
    chacun choisit, moi c’est déjà fait…
    Quand à cette pauvre éducation nationale, Saint Plaix a bien raison, ce n’est pas un problème de notes : le néant n’engendre rien d’autre que le néant. ou encore, 0*qque chose = 0. cqfd.

  17. Le pb n’est pas tant de supprimer les notes et de les remplacer par autre chose, c’est surtout que, pour leurs promoteurs, supprimer les notes en les remplaçant par une évaluation des compétences feraient réussir tous les élèves. Raison: ce n’est pas parce que l’élève est nul en orthographe que l’élève ne serait pas doué en rhétorique… Mais qui dit cela ? Le 0 en orthographe n’a toujours jugé que le niveau en orthographe. Il y a beau temps que la moyenne ne joue plus sur le passage dans la classe supérieure et c’est pourquoi nous avons des bacheliers, voire des ingénieurs, avec une orthographe épouvantable… ce qui les pénalise quand il faut trouver du boulot alors qu’un peu d’apprentissage systématique dans les petites classes aurait pu limiter les dégâts.
    Ce que je reproche à cette “réforme”, c’est une fois de plus renoncer à apprendre aux élèves des savoirs nécessaires (langue, calcul, histoire, culture) ce qui leur demande efforts et rigueur pour ne rechercher qu’à dégager des “compétences” (donc simplement une capacité à faire quelque chose plutôt que le fait d’avoir fait quelque chose) ce qui fragilise les faibles et les moyens incapables de suivre correctement au fur et à mesure des classe faute de travail réel, nécessaire ET évalué.
    Cette façon d’évaluer (la capacité mais pas les résultats) trompe les parents (qui considèrent au tout va bien puisqu’on leur dit) et surtout les enfants pour qui tous les travaux se valent finalement qu’on y passe 5 mn ou 2h puisqu’on lui dit qu’il a les compétences (“Il peut le faire” plutôt que “il sait le faire” ou “il l’a fait”).
    Cela pose aussi un pb aux enseignants qui, pour la plupart, face au maquis des compétences à évaluer, préfèrent cocher “en cours d’acquisition” plutôt que “acquis” (rien n’est vraiment totalement acquis) ou “non acquis” (vraiment trop stigmatisant et qui risque de leur retomber dessus) laissant la responsabilité de cocher “acquis” à leurs collègues de CM2 (pour passer au collège) ou de 3è (pour valider le brevet). Ce qui ne les empêchera pas de savoir que tel ou tel élève qui passe en 2nde générale malgré des fortes incitations à “s’orienter” va au casse-pipe…

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