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Valeurs chrétiennes : Education

Echec scolaire : les méthodes pédagogiques mises en cause

A150 000 jeunes par an sortent du système scolaire «sans diplôme», 52 % des jeunes sans aucun diplôme de l'enseignement secondaire sont au chômage et plus de 2 millions d'enfants vivent dans une famille pauvre, selon la Fondation des Apprentis d'Auteuil.

Cette association catholique a adressé aux candidats à la présidentielle un «plaidoyer pour la jeunesse en difficulté», qui repose sur trois piliers: la lutte contre la déscolarisation, le soutien aux familles dans l'éducation et l'insertion durable des jeunes. L'inadaptation des méthodes pédagogiques est mise en avant comme la principale cause de l'échec scolaire des jeunes.

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5 commentaires

  1. En suivant le lien “plaidoyer pour la jeunesse en difficulté”
    “Rendu public en novembre 2011, et diffusé auprès d’élus, de candidats, de chefs d’entreprise, de journalistes, ce texte est volontairement pragmatique et précis.”
    On aimerait pouvoir lire les réponses reçues.
    Pas trouvé sur le site, il est vrai qu’il est en ce moment en maintenance.

  2. Cette analyse est bonne, sauf qu’elle oublie que le contenu des programmes est aussi un élément qu’il ne faut pas oublier.
    L’école élémentaire n’enseigne pas les fondamentaux qu’il faudrait pour qu’un jeune sache suffisamment lire, écrire, compter avant d’aborder le secondaire. On ferait mieux de développer cet aspect, plutôt que d’enseigner l’anglais, ou d’autres choses, alors que le nombre d’heure d’enseignement a diminué… !

  3. Il est totalement sidérant de voir à quel point le “pédagogisme” a dénaturé tant le savoir que la mission éducative!
    Au point qu’aujourd’hui on voit des gens qui vous expliquent froidement que ce qui compte, c’est la « formation pédagogique » et que donc n’importe qui, sans formation technique particulière dans une discipline donnée, pourrait enseigner n’importe quoi…
    Et cela transparaît dans les programmes et surtout dans les manuels où on ne trouve plus rien de systématique, de structuré, de didactique.
    Au point que – sollicité par une école privée de notre mouvence où j’assure des cours de SVT de première – je vois des chapitres entiers pour les quels on trouve sur le sites spécialisés de l’Education Nationale des tonnes de « documents », d’« outils pédagogiques » sans que nulle part il ne soit fait rigoureusement état dans le détail des connaissances réelles que l’on attendra de l’élève un jour d’examen (très pratique pour la préparation des épreuves de bac par exemple !)
    Et que dire des manuels !
    Franchement, je plains les élèves d’aujourd’hui qui n’ont plus aucune espèce de repère dans l’apprentissage !
    En histoire on supprime l’évènementiel, ce qui permet joyeusement de mettre sur le même plan Jules César, Charlemagne, Louis XIV, Napoléon et évidemment de tout mélanger…
    Et je rassure les lecteurs, je viens, excédé, de rédiger une « petite histoire de la vie sur terre » pour donner un certain nombre de repères et le point des connaissances actuelles paléontologiques aux élèves, et j’ai découvert non sans stupeur sur le net en recherchant des illustrations, que la stratigraphie est en train d’être évacuée des exposés! Plus moyen d’avoir en exergue l’âge d’étage d’un fossile : on met en avant une « datation absolue » en dizaines ou centaines de millions d’années en oubliant soigneusement d’y rattacher l’époque correspondante !
    Même pour des lecteurs (en principe!) avertis comme moi – mais après tout je ne suis que normalien, agrégé et docteur es sciences, pas « pédagogue » – il devient difficile de s’y retrouver !
    Alors pour les autres, et éventuellement pour les élèves, je me demande ce qu’ils peuvent retirer d’exposés qui leur seront fait à partir d’un savoir déstructuré et sans repaires !
    Ajoutons à cela la philosophie qui consiste à adapter l’enseignement au « milieu socioculturel de l’élève » et non pas d’amener les élèves de tous horizons socioculturels à l’acquisition du savoir, ce qui devrait être la mission de l’enseignement, étant entendu que, de même que tout adolescent ne coure pas le 100m en 10 secondes, tout élève n’est pas susceptible d’avoir son bac ou de rentrer à Polytechnique…
    Mais si le monde éducatif trouve la sélection sportive la plus impitoyable parfaitement normale, la moindre ébauche de sélection sur le plan intellectuel est immédiatement vouée à l’opprobre…
    Le bac ne représente plus rien et les deux premières années d’université servent à filtrer les élèves en lieu et place du secondaire, sans leur donner là de solution de remplacement…Sans parler de ce que cela coûte!
    Inutile de dire que les « élèves en difficulté », ceux qui ont le plus besoin de méthode, de structures, de repères pour permettre l’acquisition de la connaissance sont évidement les plus mal lotis dans ce système !
    Mais il ne sert de rien de s’en offusquer : il y a longtemps que « l’Instruction Publique » a disparu chez nous au profit de « l’Education Nationale » et les connaissances surtout scientifiques dispensées sont parfois la marque d’un endoctrinement des plus partisans : ce n’est plus la connaissance diffusée pour la transmission du savoir, c’est un plaidoyer ressassé pour justifier auprès du public des théories bancales mais philosophiquement correctes :
    Je n’en donnerai qu’un exemple sorti du site pédagogique d’ailleurs pas complètement inintéressant :
    http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/evolution/ligneehumaine/homo.htm
    A propos de la place de l’homme dans la lignée des Primates, on y lit ceci sous une plume autorisée du CNRS : “Les classifications originales comportent parfois des taxons fossiles (et donc des niveaux hiérarchiques supplémentaires) non indiqués ici. Si l’homme – Homo (Homo) – et les chimpanzés – Homo (Pan) – sont dans le même genre, que deviennent les nombreux genres (et espèces) de la lignée humaine, Australopithecus, Paranthropus et les autres … mais ceci est une autre histoire !” (sic !)
    Autrement dit, vous lisez bien : pour que l’Homme soit bien le petit cousin du Chimpanzé, il faut oublier les Hommes fossiles !
    Et on va s’étonner que les élèves buttent quand on leur raconte cela !
    Supprimer la pédagogie institutionnelle est la première condition d’un retour à la dispense d’un savoir accessible et cohérant !
    Mais ce n’est pas, hélas encore pour demain !

  4. à Bernard Dujardin
    Apprendre une autre langue est un moyen de développer son esprit et si les cours sont bien faits d’éveiller l’enfant et de le rendre curieux.
    Dans le cadre d’une association qui s’investit dans des collèges en zones défavorisées, nous avons aménagé une heure d’apprentissage du mandarin avec une étudiante chinoise (qui elle même par passion pour l’alsace a commencé à apprendre l’alsacien), les élèves ont adorés : ils se sont montrés très curieux et sérieux dans leur travail. Leurs professeurs ont noté également qu’ils étaient plus motivés et attentifs dans les cours qui suivaient, comme si Jue, l’étudiante chinoise, de par son parcours et son entrain, leur avait montré que l’école n’était pas un lieu inutile et que l’on trouvait du plaisir à apprendre.
    Nous mettons également en place des travaux pratiques en sciences physiques par petits groupes, les collégiens sont curieux et attentifs car nous les faisons participer, leurs connaissances nous impressionnent même dès fois. En fait, ils manquent surtout de confiance en eux et pour certains sont déjà démotivés, ils pensent que leurs rêves ne seront pas réalisables. Par exemple, une fille m’a dit vouloir être médecin, mais elle a ajouté tout de suite après qu’elle ne sera jamais assez douée pour ça, elle a 14 ans et de bonnes notes…ce sont les principales différences que je vois entre eux et des collégiens d’une école privée catholique comme celle où va mon frère.
    Quand à l’apprentissage d’une langue au primaire, plus celui-ci se fait tôt, mieux il se fera et aussi plus simple sera l’apprentissage d’une autre langue par la suite. C’est également un outil de concentration qui aide pour les autres cours.
    L’apprentissage d’une langue n’empiète pas sur l’apprentissage du français, des mathématiques ou de l’histoire, le cerveau d’un enfant a de grandes capacités d’apprentissage et aussi de “rangement” (mon cousin a appris depuis tout petit le français par son père, l’anglais par sa mère et le suisse allemand à l’école, sa capacité à se concentrer et à passer d’une langue à l’autre est impressionante et il n’a aucune difficulté scolaire).
    Par contre, je suis d’accord que l’école primaire n’arrive pas à enseigner les fondamentaux :
    – les méthodes, notamment celle de l’apprentissage de la lecture, je n’ai que 23 ans mais la méthode que l’on m’a enseigné me semble beaucoup plus performante que celle d’aujourd’hui. Erf, j’ai déjà l’air d’une vieille radoteuse…
    – le système de notations. Je pense sincèrement que l’on note trop souvent, on note tout ! Les élèves se classent eux-même dans des catégories “nul” “moyen” “bon” pour le reste de leur vie. Exemple : je n’ai rien contre les “bons points” mais les systèmes de carte à points de plus en plus présents à la place d’une véritable autorité du corps enseignant sont juste de vastes blagues, les élèves l’ont parfaitement compris.
    De même, noter des matières comme le sport, les langues ou la musique (au collège) me semble inutiles, pourquoi est-ce qu’un apprentissage serait mauvais s’il n’est pas noté ? Dans les pays scandinaves et en Allemagne, on donne une importance forte et des moyens à ces “matières”, on reconnait leur valeur, la richesse personnelle, qu’elles apportent…
    – Je ne rejettes pas la faute sur le corps enseignant ; ils n’ont pas vraiment le choix face aux parents d’élèves de plus en plus irresponsables et qui donnent raison à l’élève face au professeur, notamment chez les classes aisées, ou les personnes voulant se faire “pardonner” leurs divorces.
    Les parents, donc. L’apprentissage doit continuer à la maison…avec les parents ! Là, ce sont des données économiques qui entrent en jeu, je ne pourrais pardonner à des parents qui sacrifient l’éducation de leurs enfants pour une “belle carrière” ou pour des raisons égoistes ou paresseuses, par contre une famille monoparentale et/ou avec de graves problèmes économiques, il lui faut des aides associatives ou familiales.
    C’est aux parents de se battre aussi contre le langage SMS sur l’ordinateur, sur le portable.
    J’ai un petit frère de quatorze ans avec qui je parle souvent par écrit, sur l’ordinateur ou par portable, car nous sommes éloignés l’un de l’autre : s’il fait des fautes je lui renvoies son message pour qu’il me le corrige ; il a donc tout intêret à soigner son orthographe pour pouvoir communiquer avec moi. Il m’arrive de regretter qu’il ait accès à ces moyens de communication alors qu’à son âge je lisais énormément à la place. Néanmoins je suis heureuse de pouvoir parler avec lui souvent grâce à eux.

  5. si aujourd’hui tant d’enfants ont des difficultés, c’est qu’on emploie une méthode la méthode globale qui a fait ses preuves pour faire des illettrés, mais sans doute des caciques de l’enseignement ont décidé d’imposer cela car on sait bien que si les gens sont pauvres intellectuellement , c’est beaucoup plus facile de les intoxiquer avec toutes sortes de sornettes, et ça se voit tous les jours

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