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Culture de mort : Avortement / France : Politique en France

D’Yvette Roudy à Najat Vallaud-Belkacem, le droit des femmes contre le droit à la vie

Lu dans Le Monde :

"C'est le tout premier rendez-vous officiel pris par la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Yvette Roudy, 83 ans, titulaire du poste de 1981 à 1986, restée depuis l'idole des militantes féministes, a été reçue lundi 21 mai dans les locaux dévolus au nouveau ministère, rue Saint-Dominique, à Paris. " C'est une passation de pouvoirs symbolique ", a affirmé Mme Vallaud-Belkacem après un entretien en privé d'une demi-heure. […]

Sur le fond, l'ancienne ministre ne donne pas de directives. "Je peux simplement indiquer où sont les plus gros manques", précise-t-elle, c'est-à-dire "tout ce qui concerne le droit à disposer de son corps et l'égalité au travail". Des dossiers déjà prioritaires il y a vingt-cinq ans : Mme Roudy est à l'origine du remboursement partiel de l'avortement et de la première loi sur l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, adoptés au début des années 1980…"

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6 commentaires

  1. Non, il n’y a pas de droit absolu à disposer de son corps. Aucun droit de l’homme n’est absolu (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l’homme).
    Nous sommes tous des êtres “pour” un autre (ou une autre). La mère est un être pour l’enfant, comme le père est un être pour l’enfant et pour la mère (besoin de protection particulière pendant cette période de particulière fragilité qu’est la grossesse pour la mère).
    Il n’existe donc aucun droit à tuer sous prétexte de liberté du corps.

  2. S’il y a ce droit, alors le suicide est un droit, etc.

  3. on va rechercher les vieilles lunes histoire de voir si ça concorde sans doute. Avec les sos c’est toujours des droits jamais des devoirs!

  4. En tous cas, il n’y a pas de droit à disposer du corps des autres…

  5. Si le droit à disposer de son corps pour certaines femmes consiste à pouvoir tuer leur enfant dans leur ventre, si elle le désire, ne peut on, par le même non-raisonnement demander à ces femmes ce qui les autoriseraient à refuser de se soumettre à un droit de disposer de son corps que certains hommes pourraient vouloir demander, eux aussi, celui de leur faire subir les derniers outrages (pour ne pas utiliser un verbe vulgaire). Car lorsque les bornes de l’ignominie sont franchies pourquoi ne pas continuer en chemin dégagé. Je m’en veux de plaisanter sur un sujet aussi serieux mais ces his toire de” j’ai le droit,”c’est mon plaisir”, etc…… me fatigue comme beaucoup d’entre vous j’imagine. Que Dieu nous garde tous en sa misericorde et que le saint Esprit nous éclaire.

  6. “disposer de son corps”… Expression intéressante, en soi. A qui donc se rapporte ce “son” qui est au coeur de l’expression ? Il s’agit d’un pronom possessif, il se rapporte donc au propriétaire du corps, de ce corps qui se retrouve, par là même, réduit à l’état de marchandise possédée. Mais sinon, c’est bien connu que c’est le catholicisme qui est “l’ennemi de la corporéité” (qu’ils disaient…).
    L’unité de la personne humaine fait qu’on ne peut soumettre le corps, l’âme et l’esprit à un tel lien de possession. Je SUIS ce corps qui est la dimension visible, sensible, de mon identité, de même que je suis cette âme et cet esprit qui participent à leur manière de cette identité…

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