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Valeurs chrétiennes : Education

Discrimination au Bac en raison de l’origine des lycéens ?

Les parents d'élèves d'Agen, étonnés des mauvais résultats obtenus par leurs enfants à l'oral de français, ont été reçus aujourd'hui par le recteur d'académie qui leur a confirmé qu'aucune note ne serait revue.

Les 21 parents d'élèves, qui dénoncent le fait que l'examinateur a demandé aux élèves leur lycée d'origine, en l'occurrence un lycée privé d'Agen, entendent demander les feuilles de notation pour comprendre puis se réuniront.

Sur les 21 élèves de la série L de la classe, un seul a obtenu 10 et il y a surtout eu des 6. Pour les parents, ces mauvais résultats sont d'autant plus étonnants que
la quinzaine d'élèves de la classe, qui sont en section S, ont eu un
autre examinateur à l'oral et des notes, à l'exception de trois d'entre
eux, allant de 12 à 17.

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11 commentaires

  1. Si les parents vont devant la justice, ils auront la loi pour eux !

  2. Et il y des parents qui sont étonnés ???
    Il faudrait vraiment que certains se réveillent dans ce pays…

  3. Oui, il y a des examinateurs malhonnêtes, c’est rare mais certains gauchistes fanatiques font cela; il faut vraiment être mauvais pour s’en prendre à des enfants qui ne sont pas responsables du choix de leurs parents.
    J’ai vu aussi de la malhonnêteté à la Sorbonne dans les années 70, contre des étudiants communistes de la part de 2 profs père et fils très à droite, je tairai leur nom; c’étaient aussi des exceptions. La politique est une guerre sans merci pour certains.

  4. Tous les élèves de ma classe, y compris moi, qui ont passé l’écrit en 90 dans un lycée parisien ont été saqué sévèrement : aucune mention possible dans ces conditions.
    On est allé voir les copies : c’était écœurant. Pourtant, tous les élèves saqués étaient admis dans les meilleures taupes parisiennes…
    Ce n’est donc pas nouveau et tout à fait à l’image du mammouth : des mots pour défendre la neutralité et des actions pour la combattre…
    On croirait voir le gouvernement en action ;-)

  5. Qui crois encore à la valeur de certains diplômes obtenus dans ce pays par les copains du système? Cela explique par exemple l’idéologie bien ancrée (et croissante) dans la magistrature, je ne crois plus au hasard.

  6. Le fait que l’examinateur demande le lycée d’origine ne change rien à l’affaire puisqu’il a DEJA connaissance de cette information bien avant l’oral, les descriptifs pour l’épreuve orale étant remis aux enseignants deux semaines environ avant le passage des candidats. Ce descriptif contient le nom de l’établissement. Le candidat apporte son exemplaire le jour de l’épreuve avec les mêmes indications.
    L’argument invoqué n’est donc pas le bon.

  7. @Delaforest
    Si l’examinateur avait déjà connaissance de l’établissement d’origine des candidats pourquoi donc alors se le faire à nouveau préciser, si ce n’est pour s’assurer qu’il “saquerait” bien la bonne personne.

  8. Le pouvoir…de l’examinateur…
    «… Oui, Messieurs, un Lourdaud, un Animal, un Âne :
    Que l’on amène un Âne, un Âne renforcé,
    Je le rendrai maître passé,
    Et veux qu’il porte la soutane.
    Le Prince sut la chose, il manda le Rhéteur.
    J’ai, dit-il, dans mon écurie
    Un fort beau Roussin d’Arcadie :
    J’en voudrais faire un Orateur.
    Sire, vous pouvez tout, reprit d’abord notre homme.
    On lui donna certaine somme.
    Il devait au bout de dix ans
    Mettre son Âne sur les bancs … »
    Extrait de la fable : LE CHARLATAN
    De Jean de La Fontaine

  9. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour ces élèves, je ne peux donc juger du cas en question.
    Juste quelques remarques en vrac pour éclairer le débat. J’enseigne le français en 1ère et je fais passer les oraux de bac. Je reçois les dossiers environ 10 jours avant le début des épreuves afin de pouvoir préparer des questions, lire ou relire les œuvres et textes etc. Il peut cependant arriver qu’on ne les ait pas, si on est appelé au dernier moment pour remplacer au pied levé un examinateur absent. Concernant l’origine des candidats, je leur demande presque systématiquement de quel lycée ils viennent, tout simplement pour vérifier que je les interroge sur le bon dossier et pour éviter de changer de texte et de question en catastrophe, ce qui est stressant pour eux. Quand on interroge 116 candidats en moins de 10 jours, croyez-moi, il est facile de se tromper, cela m’est arrivé deux ou trois fois malgré mes précautions. Par ailleurs, je rappelle que l’anonymat à l’oral est impossible pour la simple raison qu’il faut bien vérifier l’identité du candidat. En revanche, il est absolu à l’écrit puisque non seulement on ne connaît pas l’identité du candidat, mais on ignore également son lycée d’origine. D’ailleurs, les copies sont généralement dispersées dans plusieurs paquets confiées à différents examinateurs venant de différents lycées. J’ai donc beaucoup de mal à croire que la classe de PK ait été “saquée” parce que dans un lycée privé. Passons…
    Une anecdote pour finir : enseignant moi-même dans le privé, j’ai été amenée à interroger en juin des élèves venant de plusieurs lycées privés et publics. J’ai notamment fait passer une moitié de classe d’un lycée public à qui j’ai mis des notes catastrophiques, à 2-3 exceptions près. Les raisons ? Un enseignant sans doute trop ambitieux, qui a proposé des textes et une progression trop difficiles pour une classe scientifique faible et peu motivée par le français. Mais aussi et surtout, un manque de travail évident. En d’autres termes, j’ai vu défiler un superbe groupe de fumistes. Un collègue qui interrogeait l’autre moitié de la classe a eu plus de chance et est tombé sur quelques candidats brillants. Renseignements pris, il s’agit d’une classe très hétérogène. J’ai eu la malchance de tomber sur les élèves faibles. Et j’espère ne pas avoir d’ennuis à la rentrée…Les parents ne risquent-ils pas d’aller se plaindre au rectorat parce qu’une méchante enseignante du privé s’en est prise à leurs petits chéris sous prétexte qu’ils sont dans le public ?…

  10. …L’éducation nationale est de gauche…
    donc malhonnête comme les autres de la gauche..

  11. @ domi,
    Je soutiens que nous avons été saqués.
    L’anonymat à l’écrit est une tartuferie car il suffit (du moins à l’époque) de soulever le cache pour connaître le nom du candidat : la colle n’étant pas répartie sur tout le cache.
    Comment expliquez-vous qu’en *science*, alors même que tous ces élèves étaient brillants (prépa Louis Le Grand et Ginette) aient pu se retrouver avec des copies de maths sous la moyenne (alors même que les épreuves du bachot étaient triviales) ?
    Nous sommes allés voir nos copies : c’était n’importe quoi. Tout était barré pour justifier la sale note…
    oui, je soutiens que nous avons été saqués et comme seuls les élèves de ma classe l’ont été, je soutiens qu’il s’agissait d’un geste éminemment politique d’un lâche correcteur derrière son minuscule pouvoir de nuisance.
    Rassurez-vous : ces élèves ont bien tourné malgré cette tentative ridicule qui n’abaisse que le minable qui l’a fait…

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