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L'Eglise : L'Eglise en France

Diocèse : le conseil des laïcs

Un nouveau conseil, présidé par l’archevêque mais
seulement composé de laïcs
en mission ecclésiale (LEM), participera à la gestion du diocèse de Lyon.
Cette nouvelle
structure, rejoint en égal les autres
conseils d’un point de vue missionnaire et ecclésial, afin de prendre
en compte la voix des laïcs.

L’originalité du nouveau
conseil réside dans le mode de désignation retenu : chacun de
ses huit membres sera élu par ses pairs
, pour plus de 90% des femmes,
titulaires d’une formation initiale et tous porteurs d’une lettre de
mission. Leur rôle sera de «représenter» les LEM auprès de
l’archevêque, de travailler dans un souci clairement exprimé de
transversalité à la «réalisation de la mission de l’Église diocésaine»,
et d’être attentif «aux conditions d’exercice des missions confiées».

Le cardinal Barbarin a
souligné la nécessité d’intégrer une certaine culture d’entreprise, appelant au renforcement des entretiens
individuels annuels, afin de « rendre compte de la mission confiée »,
et à une plus grande disposition à la mobilité, géographique comme
interservices, deux axes de la « politique de richesse humaine » du
diocèse.

Michel Janva

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13 commentaires

  1. La prise de pouvoir des “dames-caté”??….

  2. Les dames caté ont pris le pouvoir depuis longtemps au Pays-Bas, voir http://www.kreuz.net/article.4781.html

  3. Un conseil des laîcs, pourquoi pas ?
    Mais cela respire la perpétuation de cette vieille lune de l’Eglise de France depuis qq décennies : en organisant la structure, on renforce l’efficacité.
    De synodes en consultations, de sectorisations en animation des réseaux, de dynamiques des mouvements en création de conseils divers, on a lancé l’Eglise de France dans une agitation interne continue qui ne parvient plus à masquer la perte des vocations et le reflux de la pratique.
    La question demeure : en refusant toute réflexion sur elle-même, la structure de mieux en mieux organisée et structurée n’a t elle pas perdu le sens de sa finalité ?
    Le ton managérial utilisé par Mgr BARBARIN, sonne comme totalement démodé – on croirait lire une note d’un service DRH des années 70 : “intégrer une certaine culture d’entreprise, appelant au renforcement des entretiens individuels annuels, afin de « rendre compte de la mission confiée », et à une plus grande disposition à la mobilité, géographique comme interservices, deux axes de la « politique de richesse humaine » du diocèse”.
    Ce n’est pas ce ton qui ramènera à l’Eglise les fidèles égarés, ni qui convertira au Christ les âmes en déshérence : leur gastronomie a habitué les Lyonnais à un peu plus de solide.

  4. Un evêque peut se choisir les coseiller qu’il veut…Mais cela doit rester des conseillers…S’ils participent aux désions autrement que par leurs conseils c’est tres grave car on sépare pouvoir d’ordre et pouvoir de juridiction . Ainsi pourquoi ne pas nommer des curés laïques ou même des évêques . En tout cas c’est un mauvais coup à la pastorale des voccations.

  5. Des structures, des structures, on veut des structures !!!
    C’est effectivement une priorité dans un pays où la déchristianisation est aussi profonde que foudroyante…
    A quand un Conseil du Catéchisme catholique ?
    A quand un Conseil du Sacerdoce ?
    A quand un Conseil pour la défense de la Vie ?

  6. et un Objet Canonique Non Identifié…

  7. “Une certaine culture d’entreprise” : pour le profit de qui ?
    Monseigneur Barbarin avait déjà mis cette conception en oeuvre pour son bulletin diocésain de janvier comparable en effet à un compte rendu d’assemblée générale de S.A destinée à informer les actionnaires de l’état des comptes et des perspectives d’avenir planifiées sur les années à venir. Ni moins , ce qui est remarquable assurément, ni plus, ce qui est affligeant.
    Espérons pour nos amis lyonnais que les laïcs ne seront pas sélectionnés ou triés selon les critères qui viennent d’être utilisés à Dijon par l’ Archevêque pour “nettoyer” l’Association diocésaine en curieux remerciement des laïcs de bonne volonté qui avaient pourtant redressé les comptes de celle-ci à la demande même de l’Archevêque, mais dont le grand tort aux dire de l’Archevêque était de donner de l’urticaire à des laïcs militants de l'”église de demain “, il y a du souci à se faire.
    Comme le dit très justement Pascal G, nos prélats sont décidemment , sauf exceptions connues , bien démodés et tant éloignés de l’esprit que s’efforce d’insuffler à l’Eglise catholique apostolique et universelle notre Saint-Père que l’on risque fort peu lui, Dieu merci, de confondre avec le président du Directoire d’un Groupe multinational.

  8. Un LEM, c’est un appareil pour rouler sur la lune…Comme si nous étions pas tous en mission de par notre baptême et notre confirmation.Pas besoin de langue de bois, pour dire ces choses-là ..

  9. S’il s’agit uniquement de GESTION du diocèse (paperasserie, etc.) je suis plutôt pour. Je trouve qu’il y a beaucoup trop de prêtres dans les bureaux alors que l’on en manque tant dans les paroisses, en particulier les paroisses rurales.

  10. Probablement y a-t-il une grave question financière : moins de pratiquants, moins de donneurs à la quête.
    On serait pratiquant quand on assiste à la Messe une fois par mois. Mais les trois autres dimanches, on ne donne rien évidemment.
    En ce qui concerne le Denier de l’Eglise, on ne doit verser que le quart puisqu’on n’use pas autant les chaises.
    C’est mathématique !

  11. @ Agnès
    il ne s’agit pas de problèmes de gestion. Il n’est pas question ici de personnel de secrétariat ou d’accueil, mais des LEMs : des laïcs cléricalisés qui font de la “pastorale” : dames cathé, aumonières d’hôpitaux etc.

  12. Toutes le dames catés ne sont pas à jeter au panier. Il y en a quelques-unes qui prennent La Sainte Vierge pour modèle.
    Les autres, c’est la bonne du curé. L'”Oumma” catholique est là par ce biais : groupe matriciel qui redoute le glaive que le Seigneur est venu mettre dans les relations “charnelles” au sens de saint Paul, c’ets-à-dire cette collusion des amitiés particulières, des groupuscules, des clans, des chapelles, etc. Autant de personnes qui font passe leur vision des choses avant le dépouillement de soi pour laisser le Seigneur agir.
    Pour sortir du marigot, relire les exhortations de Tertio millenio ineuente. http://www.vatican.va

  13. Je ne comprends plus : n’est-ce pas le cardinal Barabrin qui dans une letre inspirée dont la référence ne m’est pas restée -qui la connaitrait ?) semblait appeler explicitement les catholiques à la Sainteté d’abord, avant toute mise en place de nouvelles structures.
    Posons la question et laissons le cardinal s’expliquer. Un “entretien” par le Salon beige ?

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